TENTATIVE DE COUP D’ETAT AU PALAIS DE LA NATION : Kinshasa a-t-elle souffert d’une défaillance des renseignements ?

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Les kinois, en particulier, et les Congolais, en général, s’étaient réveillés hier la radio collée à l’oreille. Motif : suivre l’évolution de la situation confuse vécue dans la commune de la Gombe où la résidence de Vital Kamerhe, le probable président de l’Assemblée nationale, était attaquée par des hommes armés.

Deux gardes rapprochés et un assaillant tués, tel est le bilan, livré jusque-là après les éléments de la garde de Vital Kamerhe et des hommes armés se soient affrontés pendant près d’une heure. Après avoir échoué d’atteindre le président de l’Union pour la Nation Congolaise (UNC), les assaillants, dirigés par une certain Christian Malanga (un ancien officier de l’armée Congolaise, devenu un homme d’affaires), avaient pris possession du Palais de la Nation, siège de la Présidence de la République.

Se faisant filmé et hissant le drapeau du Mouvement Populaire de la Révolution (MPR, parti-unique sous le règne du maréchal Mobutu), après avoir descendu de la RDC, ces hommes armés ont affirmé leur détermination à déloger les tenants du pouvoir actuel.

Que des interrogations ?

Cependant, des interrogations quant à la mise en appellation de cette opération. Comment est-ce Christian Malanga sont-ils entrés à Kinshasa avec des tenues et des armes de guerre ? Où se trouvent les éléments des FARDC et/ou de la Police nationale pendant que les hommes de Christian Malaga échangeaient des tirs pendant près d’une heure avec les éléments de la garde de Vital Kamerhe ? Surtout, comment ces hommes armés ont-ils franchi les entrées du Palais de la Nation et s’y installé ?

Ces questions devraient interpellé le chef de l’Etat congolais, Félix-Antoine Tshisekedi. Cette opération a mis à nu les défaillances des services de renseignements de la RDC. Réunis à Limete, siège de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), les combattants de l’UDPS réclament les interpellelations de certains responsables de l’appareil sécuritaire, notamment ceux des FARDC, de l’ANR, de la Demiap, et le ministère de l’Intérieur.

Car, la situation pouvait être autre si on avait en face un groupe structuré et professionnel.

CN

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