En 2019, l’encours de la dette n’était pas de 3 milliards USD mais de plus de 5,6 milliards USD.
Entre 2019 à 2023, il a accru de de 4,4 milliards USD pour atteindre 10 milliards USD.
Contrairement aux pratiques du passé, les ressources de la dette ont financé et financent encore des projets divers devant stimuler la croissance (santé, éducation, infrastructures, etc.). Les effets arriveront progressivement.
Le ratio dette/PIB est à 17%, donc très largement inférieur à la limite supérieure tolérée en Afrique, soit 70%.
La capacité de remboursement est beaucoup plus grande et s’agrandira davantage avec l’accroissement du PIB et du Budget de l’Etat en ressources propres ainsi que l’accumulation des effets de la croissance.
L’analyse de ratios de la dette indique que nous sommes un des pays les moins endettés au monde.
Pour un tel pays, il est nécessaire de s’endetter davantage pour des investissements porteurs de croissance inclusive, soutenue et durable. C’est le cercle vertueux dans lequel le président Félix Tshisekedi engage le pays. Chaque congolais a l’obligation patriotique d’accompagner ce processus.
Éric Tshikuma/Expert en finances publiques
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