Kolwezi, Fungurume, Likasi et Lubumbashi conquis pour le candidat #3

Le Katanga a signé pour Moïse Katumbi

Le week-end dernier s’est clôturé par une apothéose dans le grand Katanga pour Moïse Katumbi dans sa course à la présidentielle. Après la mémorable étape de Kalemie et l’impressionnante marche, ainsi que les villes qui ont suivi, c’était autour de l’autre Katanga de signer pour le candidat n°3.

Malgré les entraves de tous genres, dressées aussi par les services et autorités publiques, la grande province cobaltifère et cuprifère s’est voulue sans équivoque dans le choix qu’elle a opéré, et elle l’a demontré.

D’abord à Kolwezi, capitale du Lualaba de tous les enjeux. Ici où Moïse Katumbi a laissé les traces de sa gouvernance du temps où il était gouverneur du Katanga non démembré. C’est déjà à l’époque que Kolwezi était devenue une destination internationale grâce à la piste allongée de son aéroport.

Normal donc que l’on ait assisté au déferlement du grand public qui a envahi les routes pour converger vers le lieu du meeting. Une mémorable procession spontanée qui a fini par décourager les fauteurs de trouble dont les entraves ont causé mort d’homme.

Qu’à cela ne tienne, Moïse Katumbi a fini par gagner le podium pour se livrer à son exercice de prédilection : communier avec le public à travers le VAR qui, ici également, n’a pas trouvé grand-chose sur le bilan de Tshisekedi à qui la foule électrisée a collé un carton rouge.

Victoire à Fungurume aussi malgré les blocages

Même histoire d’osmose avec le public à Fungurume où les forces du mal, essentiellement les militants de l’Udps/Tshisekedi reconnaissables par leur accoutrement, s’étaient mobilisées depuis 5h du matin, brûlant les pneus et jettant des pierres sur les véhicules qui passaient déjà à cette heure-là, pour empêcher le meeting de Moïse Katumbi. « Il n’y a vraiment plus de démocratie en RdCongo », déplore alors Dominique Munongo, l’une des cadres du parti katumbiste.

Apres avoir tué un policier, la milice du parti présidentiel va continuer à barricader les voies publiques en mettant le feu sur la chaussée où en lançant des pierres pour disperser l’imposante marrée humaine.

Protégé par la population, Katumbi va parvenir à atteindre le podium au milieu d’une tension qui prend des contours tribaux. Les machettes sont brandies par les contre-manifestants qui ne se cachent plus même en présence de la police devenue impuissante.

Au bout du compte, Fungurume va faire allégeance à Moïse Katumbi dans une communion à faire pâlir ses adversaires.

Signature finale à Likasi et Lubumbashi 

La même ferveur va se poursuivre à Likasi, dernière étape aux portes de la psychologique ville de Lubumbashi. Comme s’ils s’étaient passé le mot, les casseurs vont s’éclipser face à une marée humaine sans précédent. Moïse Katumbi a colonisé la ville de Likasi ce vendredi 15 décembre. «Avant le candidat n°, personne n’avait jamais drainé pareille foule pour un meeting», commente un notable de la place, les yeux remplis d’admiration.

Le clou de cette procession victorieuse va être la ville de Lubumbashi où, cette fois-ci, l’autorité urbaine va prendre le relais des entraves. Prétextant des raisons sécuritaires et de travaux, le Maire de la ville va interdire à Katumbi la place de la poste tout en tentant de modifier l’itinéraire de la marche qui devait précéder le meeting.

Peine perdue, car l’ouragan katumbiste va déferler sur Lubumbashi, emportant des houles de sympathie sur son passage. Le Square Forrest, où est relocalisé le meeting, refuse du monde, mais le mythique bâtiment du 30 juin, siège de l’assemblée provinciale, est l’heureux témoin de cette histoire glorieuse qui s’écrit avec Moïse Katumbi.

Et ce mercredi dans les urnes, le Katanga va faire la différence après avoir signé avec Moïse Katumbi Chapwe.

C.N

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