DE 2000 à 2023, RETOUR SUR UN QUART DE SIÈCLE DE BIENFAISANCE SIGNÉE LE CHAIRMAN

Gros plan sur les œuvres sociales de Moïse Katumbi à travers le Congo profond

Depuis le début de la campagne électorale, Moïse Katumbi draine des foules partout il passe. Ce succès, le candidat n°3 à la présidentielle de décembre le doit, en plus de l’ancrage de son parti, porté par de vrais leaders locaux, à sa réputation d’altruiste dont les échos retentissent bien au-delà de l’espace Grand Katanga.

Bien avant de nourrir des ambitions politiques, Katumbi a plusieurs fois fait parler son cœur, multipliant des gestes de charité. Depuis le début des années 2000, loin de caméras, le chairman d’Ensemble prend en charge orphelins et vieillards dans plusieurs provinces du pays. «Chaque mois depuis 2004, une enveloppe est allouée pour les hospices», témoigne Madame Simbi, un des bras séculiers de la branche sociale de l’empire Katumbi.

Des actions qui lui valent bénédiction et sympathie de la part de ces démunis et laissés-pour-compte. «Il le faisait même en étant en exil», avance une des bénéficiaires, quand un autre proclame des paroles de bénédiction sur Katumbi: «puisse Dieu te donner l’intelligence de faire plus».

Sœur Giovana, missionnaire depuis plus de 30 ans dans la région de Katanga, se souvient même du «petit Moïse» qui, malgré la difficulté de la route, «offrait du poisson salé» aux internats de Kwesu et Kafubu.

«Tout jeune, encore sous l’autorité parentale, il savait prendre soin de ses amis», relate Abbé Pili Pili, ancien élève à Kapolowe, une école que Katumbi a fréquentée. Aujourd’hui, le #3 est allé plus loin, en dotant ces internats d’une chambre froide autonome.

Des œuvres «grandeur nature»

Gouverneur du Katanga entre 2007 et 2015, Katumbi a fait construire et équiper à Beni et Butembo, dans la province du Nord-Kivu, des blocs opératoires ultramodernes. Il y a également financé la formation du personnel. «Ce sont des matériels de pointe. C’est un ouf de soulagement», a reconnu le médecin directeur de l’hôpital de Beni. «Ces gestes sont un témoignage éloquent d’un croyant qui aime Dieu et son prochain comme lui-même», a avoué Mgr Sikuli, evêque du diocèse de Butembo–Beni. L’Île d’Idjwi au Sud-Kivu a aussi eu droit à la réfection et l’équipement d’un hôpital. Tout récemment, l’hôpital général de Kindu, quartier Lombolombo, a reçu un important lot d’équipements modernes pour son bloc opératoire. Des équipes sont en train de les installer. Même constat à Kisangani où il a doté l’hôpital général de Makiso des plateaux techniques de pointe et d’une ambulance.

A Nyiragongo, dans la même province, c’est une école et un orphelinat qui ont été réhabilités sur financement propre de Katumbi.

Ces ambulances, Katumbi en a commandé et distribué des centaines à travers tout le pays pour faciliter le transport des malades et des blessés. À titre d’exemple, Matadi, Kikwit, Uvira, Lubero, etc, ont reçu chacune et chacun leur part.

Quand il faut offrir une pelouse au stade de l’Unité à Goma, Katumbi est encore là. En 2019, c’était au tour de Kindu de goûter à la générosité du «golden-boy de Kashobwe», à travers le Centre pour handicapés AMKA: factures payées, matériels orthopédiques commandés et acheminés à Kindu pour le grand bonheur de ces personnes marginalisées.

La même année, à Bukavu, c’est un nouveau geste de cœur qu’il pose en faveur des internés et de la trésorerie de l’hôpital général de la ville. Dans cette ville, chef-lieu de la province du Sud-Kivu, Katumbi a également participé au financement des travaux de construction du stadium de 800 places assises au quartier Panzi de l’Université évangélique en Afrique -UEA.

Au Grand Kasaï, Katumbi a contribué avec 100.000 dollars américains, à la rénovation du stade Kashala Bonzola de Mbuji-Mayi en 2014. Il a plusieurs fois pris en charge le séjour des équipes locales en difficulté dans les compétitions nationales.

Dans l’Ouest du pays, la ville de Kikwit a également palpé le «miracle Katumbi» avec la construction d’un bloc opératoire moderne, équipé en matériels dernier cri. «On était habitué à des politiques qui nous offraient des polos, du savon ou encore du sel. Mais pareil acte, c’est une première. On nous a beaucoup menti, même le président de la République ne l’a pas fait», s’était alors émerveillé une Kikwitoise. Dans la même région, il a pris en charge les interventions chirurgicales au profit de plus de 3000 compatriotes.

A Singhini, village natale de Joseph Kasa-Vubu, dans le Kongo central, l’Institutut supérieur technique de Tshela a été totalement retapé et équipé. Plusieurs autres actions ont également été posées dans cette province portuaire, notamment la réhabilitation d’une école primaire et d’un poste de police à Kinzau-Mvuete.

Depuis toujours, l’homme, parti de son Kashobwe natal, nourrit une vision globale de la République Démocratique du Congo. Sa générosité, aucun coin du pays ne l’a manquée. Dans la province de l’Equateur, au nord-Ouest, Katumbi a ressuscité l’Ecole primaire Losanganya de Mbandaka, avec en prime une énergie solaire et une salle informatique entièrement équipée. «Katumbi nous a sorti de l’esclavage. Nos enfants étudiaient dans des conditions exécrables», une habitante de Mbandaka, où la gratuité de l’enseignement est un fable face au manque d’infrastructures scolaires. A Ngombe, Lukolela et Makanza, le cœur de Katumbi a également opéré des merveilles caractérisées par la réhabilitation et la modernisation des écoles.

Kinshasa, capitale du pays, est aussi le centre des actions généreuses de Katumbi, pour la plupart, dans le silence total. Les familles Kapangala et Mukendi, deux martyrs de l’ancien régime, oubliés par le régime actuel dont ils ont pourtant été sympathisants, ont trouvé chez Katumbi un vrai havre de paix. «Nous le remercierons jamais assez d’avoir financé les obsèques de Rossy», a reconnu la mère de ce martyre de la démocratie. Dans la même ville, d’autres dizaines de personnes ont échappé à la mort quand ils ont reçu de sa part des fonds nécessaires pour différents soins appropriés au pays ou à l’étranger.

Succès sportif avec Mazembe

Toujours à Kinshasa, le candidat n°3 a fait réhabiliter de fond en comble le centre de santé «Le bon berger» dans le célèbre camp Luka. En bonus, Katumbi a fait betonner la route qui mène à cette institution hospitalière.

Dans le grand Katanga, il a construit, sur fonds propres, une université technique à Kasenga en 2015. Deux ans plutôt, avec son épouse, Katumbi a financé la construction d’un Collège à Karavia IV, offert aux pères Jésuites. Conscient de l’importance des études, Katumbi a construit une centaine d’écoles dans l’espace Katanga. La réhabilitation du Lycée Kiwele à Lubumbashi est encore une réalisation signée de sa main. Il y a aménagé une piscine olympique, l’unique dont regorge le pays jusqu’à ce jour. Il continue également à prendre en charge les études supérieures de près de 250 étudiants RD-congolais dans le pays et à l’étranger. Dans le même élan, il a offert des bus à l’Université de Lubumbashi pour le transport des étudiants. Dans cette partie du pays, l’église de Kashobwe aura été la dernière grosse réalisation en date de Katumbi, en plus d’une autre paroisse construite à Lubumbashi à l’époque où il était gouverneur de province.

Katumbi, c’est aussi l’histoire d’un brillant manager sportif, certainement un des meilleurs de l’histoire en Afrique. Fervent supporter du TP Mazembe depuis sa tendre enfance, il n’avait que 16 ans quand il découvre l’inside du football, escortant ses amis, joueur du club Corbeaux -ne pas confondre avec Mazembe- aux matches. Ramasseur de balles à ses temps perdus, il a su faire parler son cœur dans la vie des Corbeaux très jeune, suppléant aux carences de nourriture, de transport ou encore de logistique. Cet engagement lui valut rapidement un poste de vice-président de club par cooptation en 1983. Il n’a alors que… 19 ans. Quatre mois plus tard, il prend la présidence. En 1991, quand Corbeaux et Mazembe fusionnent, Katumbi est nommé membre du comité. Six ans plus tard, alors âgé de 33 ans, il est porté à la présidence du club sans son avis et le reste appartient à l’histoire. En 2 décennies et demi, le club de Lubumbashi est passé d’une vieille gloire à une mastodonte sur le continent, empilant titres et exploits.

Katumbi et son amour pour les populations de l’Est

En 2001, il n’est même pas encore gouverneur quand il vole au secours de Richard Makonga, ancienne star de Mazembe et des Léopards, délaissé par la Fédération suite à une blessure. L’intéressé dont le pronostic vital de l’époque était de trois mois a témoigné sa reconnaissance à «l’homme qui a pris en charge tous les frais de son opération en Afrique du Sud». En 2013, Katumbi a décidé d’allouer la prime CAF de Mazembe aux victimes des atrocités dans l’Est du pays. «Katumbi a agi, pas en tant que gouverneur, mais en tant que président de Mazembe», déclarait Julien Paluku, gouverneur du Nord-Kivu à l’époque et aujourd’hui ministre de l’Industrie, convaincu que le geste de Katumbi était une preuve que le sport peut être un moyen de refaire la vie.

Huit ans plus, en septembre 2021, Ensemble pour la République, parti politique dont il est président, a réuni plus de 300.000 dollars américains, encore une fois pour la cause humanitaire dans l’Est du pays. Une première encore jamais égalé de nos jours. Aux côtés de ces actions, Katumbi envoie régulièrement, à titre personnel, médicaments et vivres pour les déplacés internes dans l’Est du pays, particulièrement à Goma et Beni dans le Nord-Kivu, mais aussi ceux de l’Ituri. Il vient encore de le faire en ce mois de novembre 2023 avec 100 tonnes de vivres et non vivres en faveur des déplacés de Kanyarucinya à Goma.

Même Félix Tshisekedi a témoigné!

Autant d’œuvre pour un homme qui, loin d’être né avec une cuillère d’or sur la bouche, s’est forgé la réputation d’un entrepreneur à succès, avant de devenir plus tard un politique de premier-plan. Aujourd’hui, plus que jamais, proche de s’offrir le fauteuil présidentiel, Katumbi est le spécimen d’un vrai self-made-man. «Il était millionnaire avant de devenir gouverneur», se rappelle l’ambassadeur Séraphin Ngwej.

François Kabulo, ancien journaliste et actuellement ministre des Sports, a découvert ses prouesses en 2001. Le candidat Président aujourd’hui est alors installé en Zambie et n’a que 47 ans. «Je suis arrivé à Kitwe en 2001, j’ai visité ses affaires déjà fluorescentes», a relaté l’ancien directeur des Sports de la RTNC et actuel ministre des Sports, qui a pu voir sur place la minoterie industrielle ou encore la poissonnerie industrielle de Katumbi.

Même Félix Tshisekedi, le président sortant, a reconnu dans une vidéo en circulation sur la toile, la qualité de travailleur de Katumbi. «Moïse a beaucoup fait, il a beaucoup travaillé pour ce pays», avait reconnu Fatshi alors qu’il était encore président du Rassemblement de l’opposition -Rassop.
Au fil des années, Katumbi a franchi divers paliers mais est resté le même: un bâtisseur, visionnaire et un homme avec le cœur sur la main. Une mentalité qu’il entend apporter au Palais de la nation.

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