Le candidat numéro 15 à la Présidence de la République était du mercredi 6 au jeudi 7 à Kisangani dans le cadre de sa campagne électorale. Après son meeting où il a présenté son projet de société, Dr Denis Mukwege est allée au cimetière de six jours entre l’armée rwandaise et Ougandaise, pour honorer la mémoire des victimes.
Son avion a atterri ce mercredi 6 décembre à 14h 40’, à l’aéroport international de Bangoka.
Sur le tarmac, les cadres de l’ACRN, regroupement politique qui le porte, l’attendait pour une poignée de main de bienvenu avant de commencer sa course de communion avec le public boyomais.
Arrivé à la 18ème rue Kabondo, il était contraint par la population, de descendre de la voiture et poursuivre avec la population à pieds.
Près de sept kilomètres avec la population
La caravane est partie de la 18ème rue route TP Kabondo, en passant par le marché central, à l’ACKIS, au rond-point du Canon jusqu’à la place de la grande poste.
Tout au long de ces près de sept kilomètres, il était ovationné par la population qui ne jurait que sur le numéro 15 à la tête de la République démocratique du Congo.
A la tribune de la grande poste, Denis Mukwege a déclaré: « nous allons commencer le plan de paix en 2024. Et nous devons dire trop c’est trop. Nous devons nous prendre en charge. C’est possible que Kisangani devienne une ville de transformation agricole ».
A la fin de son meeting, le Dr Denis Mukwege a accordé la parole au public qui lui a exposé les différents défis liés à la province de la Tshopo, notamment le manque d’infrastructures routières qui enclave la ville de Kisangani, le problème d’eau, d’électricité, ainsi que la famine.
Après cette communion avec le public, le candidat numéro 15 s’est dirigé au cimetière de la guerre de six jours qui a sévi en 2000 entre les armées Rwandaises et ougandaises dans la ville de Kisangani. Sur ce lieu, il s’est incliné sur la tombe des victimes en rappelant son combat sur la mise en œuvre des recommandations du rapport mapping.
Avec les médias de Kisangani, le jeudi 7 décembre dans la matinée, le candidat numéro 15 a échangé Mgr Marcel Utembi, archevêque de l’archidiocèse de Kisangani à l’archevêché. Selon ce prélat catholique, il était question d’une visite de courtoisie avec celui qu’il qualifie ‘’d’un ami’’.
Sa tournée électorale dans cette ville s’est clôturée par un point de presse avec la presse de Kisangani.
« Nous devons nous réveiller par rapport à ce que nous connaissons. Ce que la ville de Kisangani a vécu pendant la guerre de six jours mérite une réparation.
J’ai été partout, et la réponse que j’obtenais était qu’il y a des actes que ne peuvent mener que ceux qui sont au pouvoir. Et j’ai essayé de contacter ceux qui sont au pouvoir, en vain. Mais aussi, nous avions milité pour que la situation du Congo soit considérée à l’échelle internationale, sans résultat. A la fin j’ai pesé les humiliations que subit le peuple congolais, par rapport aux honneurs que je reçois.
Le fait de poser ma candidature, c’est beaucoup plus un fait de responsabilité comme un congolais et comme un compatriote », a-t-il répondu à la question de savoir pourquoi il a postulé.
Judith Asina
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