Le président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, a deux grands ennemis qu’il faille combattre à tout prix en y mettant des gros moyens.
Son premier ennemi, c’est l’insécurité. Depuis sa prises des fonctions, le chef de l’Etat fait face à une insécurité grandissante dans les grandes villes et surtout à l’est du pays. La déstabilisation des institutions démocratiquement élues est préparée à partir de l’est avec la complicité des pays voisins dont le Rwanda.
L’armée rwandaise et les groupes armés dont le M23 continuent à endeuiller l’est du pays notamment en massacrant les populations civiles et en pillant les richesses de la RDC. Une véritable épine dans les pieds du président. En dépit des accords de Luanda et de Nairobi, le Rwanda s’entête à retirer ses troupes du sol congolais. La force de la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC) a déployé ses troupes au Nord Kivu pour appuyer l’armée congolaise dans ses efforts de combattre les groupes armés et les terroristes du M23.
Par ci par là, à travers le pays, il y a l’insécurité. Notamment les Mobondo sans l’ouest . L’insécurité urbaine est grandissante. Si le gouvernement parvient à réduire l’insécurité à travers le pays et surtout à défaire le M23 et à vaincre par la force l’armée rwandaise qui occupe une partie de la RDC, Tshisekedi bénéficiera davantage le soutien de la population.
L’on se rend compte que plusieurs traîtres congolais utilisent aujourd’hui le Rwanda et le M23 pour déstabiliser la RDC.
Si l’on salue le boycott delà clôture du 19 ème sommet de la francophonie tenue en France dernièrement par le président Tshisekedi au fait que le président Emmanuel Macron n’avait mentionné la question de l’insécurité à l’est de la RDC, le souhait est bien plus au-delà. Les Congolais veulent que des moyens conséquents soient attribués aux FARDC pour bouter hors du territoire congolais mes agresseurs rwandais.
« Si le président Tshisekedi veut aller plus loin, il doit mettre plus de moyens dans la sécurité. S’attaquer d’abord à Paul Kagame militairement en vue de décourager tous ses supplétifs qui sont au Congo », dit un analyste politique.

Ameliorer le social des Congolais

A Kisangani, chef-lieu de la province de la Tshopo où il a effectué une mission d’itinerance de 4 jours, le président de la République s’est adressé à la population évoquant des questions sécuritaires et sociales.
Il’a reconnu le chômage dans lequel lq’ppoulation est plongée et le faible taux de pouvoir d’achat.
Il a dit qu’il tient à l’entrepreneuriat des jeunes et à l’éducation. Il a évoqué la gratuité de l’enseignement de base et de la maternité.
Il a évoqué également la construction et/ou la réhabilitation des infrastructures de base. D’ailleurs son Programme de développement local à la base de 145 territoires se poursuit. Routes, hôpitaux, écoles, aéroports, ponts, universités, marchés, accès à l’eau et à l’électricité, l’accès au logement décent, autant des défis auxquels le régime Tshisekedi est confronté. Jusqu’ici les travaux pour la modernisation de l’aéroport international de Ndjili piétinent. Il y a l’aéroport moderne de Kolwezi qui a été inauguré et le weekend passé celui de Kisangani, il importe encore de réhabilité d’autres aéroports.
Souvent l’Inspectiln Générale des Finances, dénonce des présumés détournements des fonds publics alloués soit à la construction, soit à la réhabilitation des infrastructures de base, des personnes sont interpellées par la justice puis relâchées sans sans une suite favorable. On déplore la complicité et la nochalance voire l’impunité car les fonds publics sont dilapidés et les présumés détourneuts sont libres.
L’ameliiration des conditions de vie de policiers, militaires, magistrats, enseignant, médecins, infirmiers, et autres agents et fonctionnaires de l’Etat, est à la’base de plusieurs grèves qui entravent la bonne marche des institutions.
« Le jour où le social des Congolais va s’améliorer, Tshisekedi se dira heureux. Dans le cas contraire, in aure toujours des plaintes disant de partout », estime un analyste. Autrement dit, l’insécurité, la pauvreté, la corruption, l’impunité et le détournement des deniers publics fragilisent le régime de Kinshasa. Si Tshisekedi ne voudrait pas échouer, il temps de sanctionner sûrement pour sauver la République.

Mutuma Kuamba/CP

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