Alors que nous sommes à quelques heures de l’ouverture du congrès de l’UNPC qualifié de congrès de renaissance, cette organisation des journalistes continue à vivre des antivaleurs qui risquent de lui faire rater cet objectif de la renaissance. Ces antivaleurs sont surtout l’opacité entretenu par actuel comité directeur sur les volets les plus essentiels et sensibles de la phase préparatoire, à savoir les candidatures et la liste des participants.

Sur la question des candidatures, le Secrétaire général en fonction Jesby Sengbia porte la grande responsabilité d’avoir monopolisé l’opération en neutralisant le comité qui devait traiter les dossiers.

Alors que le principe de la mise en place de cette commission avait été levé voici plus d’un an lors des travaux de relecture des textes, c’est très tardivement, et après plusieurs pressions que lui et son comparse, le Président a.i Modeste Shabani, vont finir par signer la décision de création de cette commission et remettre les dossiers.

Sans respect pour ces honorables personnalités qui vont se voir obligés de travailler comme des ouvriers jusque tard pour produire un résultat acceptable.

À cause de ses conditions de travail volontairement voulus par le duo Sengbia et Shabani, ces responsables des familles vont être couverts par des propos désobligeants de certains professionnels des médias qui croyaient que cette situation était leur responsabilité alors que les responsables sont connus.

En agissant de la sorte, les comparses Sengbia et Shabani voulaient simplement mettre en difficulté des potentiels challengers en réduisant leur possibilité de constituer rapidement leurs dossiers afin que leurs candidatures soient écartées. Pendant ce temps, ils ont entretenu un réseau de confrères proches d’eux pour qu’ils posent aussi leurs candidatures dans les commissions, la finalité étant de se retrouver en clic des copains au sein du prochain comité directeur et des commissions.

Avec un tel état d’esprit, et si réellement ce sont eux qui se retrouvent encore à la tête de l‘UNPC, on va seulement déshabiller Saint Paul pour habiller Saint Pierre, et ainsi l’UNPC ne connaîtra pas la renaissance tant espérée.

La même logique égoïste et irresponsable du duo de Jasby Segbia et Modeste Shabani est de mise sur la question de la liste des participants. Jusqu’à ce lundi, cette liste est gardée secrète et loin de la connaissance des professionnels des médias qui la réclament pourtant. Les deux membres du comité directeur, qui sont candidats à leur propre succession, gardent cette liste secrète même pour le comité préparatoire du congrès qui, lui aussi, aurait été neutralisé selon nos informations.

Alors que ce comité préparatoire réclamait la transparence sur cette question, Modeste Shabani gardait secrète la charpente du fichier. C’est seulement une seule fois, nous dit-on, que la plénière avait examiner cette question mais uniquement quand il était question de définir les quotas de chaque composante. Même commission administrative a été mise à l’écart, et il avait fallu beaucoup d’insistances de son président pour qu’il puisse être impliqué dans la détermination des noms des participants par composante.

À la fin du compte, le secrétaire général en fonction et le président a.i de l’UNPC se sont partagé la part du lion en remplissant les différentes cases avec des noms de leur obédience parce qu’ils savent que ce sont des électeurs qui vont voter pour eux et assurer leur reconduction. Voilà leur logique machiavélique de continuer à faire main basse sur le congrès et l’UNPC en se faisant reconduire alors qu’ils n’ont aucun bilan après leur mandat tordu obtenu au congrès controversé de Muanda.

Dans leur démarche, Shabani et Sengbia ont roulé même les honorables membres de la commission de traitement des candidatures. Ceux-ci estimaient avoir droit de jeter un regard sur la liste des participants afin d’avoir un mot à dire sur sa composition car ils ne pouvaient pas travailler sur les candidatures sans savoir qui sont les votants.

Le duo Sengbia et Shabani vont alors remettre ces listes en mettant la commission devant un fait accompli car, non seulement les titres de voyage avaient déjà été payés pour les participants de l’intérieur mais aussi certaines délégations arrivaient déjà à Kinshasa. Dans ces conditions donc il était devenu impossible de modifier ces listes.

C’est ainsi qu’on peut réaliser que ce duo avait même manipulé les sections provinciales en évitant les assemblées que les membres réclamaient pour désigner en plénière leurs délégués au congrès. À la place, ils ont préféré jouer avec les bureaux des sections provinciales qui se sont autodésignés pour venir à Kinshasa comme électeurs.

Mais ce n’est pas tout. Afin de soustraire ces participants de l’intérieur à la portée des autres candidats concurrents, ces confrères arrivés la semaine passée et ce week-end à Kinshasa ont été logés au secret en attendant leur installation officielle au Centre Nganda à partir de ce lundi.

Mais ces confrères de l’intérieur doivent comprendre qu’ils ont été les dindons d’une grande manipulation de Shabani et Sengbia pour qui ils ne sont que des bulletins de vote pour leur reconduction.
Voilà donc ces antivaleurs dont le comité directeur sortant se rend coupable en voulant manipuler tout le congrès à leur propre guise. Les participants qui sont épris du vrai sens de responsabilité pour exiger des comptes à ces deux sombres personnages et leur barrer la route. Sans quoi le congrès de la renaissance ne sera qu’un slogan.

T.L

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