Matata Ponyo Mapon croit dur comme fer que c’est Moïse Katumbi qui est le prochain Président de la République. Il le dit et s’en convainc au terme d’une évaluation qu’il vient de faire, le week-end dernier, sur la campagne électorale.
Dans un message à la Nation, en effet, celui qui avait été le premier à rallier la candidature du n°3 declare que le peuple congolais a déjà tranché : « Au candidat du pouvoir, le Président sortant, le peuple, souvent moins nombreux à ses meetings, a dénoncé son bilan largement négatif qui contraste avec de nombreuses promesses qu’il a faites tout au long de son mandat ».
Et il détail ce bilan :
- l’insécurité croissante à travers le pays, principalement à l’Est du pays ;
- la dépréciation accélérée de la monnaie nationale par rapport au dollar américain ;
- la hausse vertigineuse des prix des denrées alimentaires de première nécessité ;
- le détournement répétitif des fonds publics, à travers notamment le RAM ;
- la corruption massive au sein de l’équipe dirigeante ;
- l’accumulation des arriérés de salaires ;
- la détérioration des infrastructures de base ;
- le chômage et la vie chère.
En un mot, conclut Matata Ponyo, « le peule a dénoncé la détérioration accélérée de ses conditions de vie au cours de cinq dernières années au pouvoir du Président sortant ».
Quant au candidat Katumbi, le peuple, qui lui a réservé un chaleureux partout où il est passé, le « considère désormais comme la solution à ses problèmes ».
Matata Ponyo considère, en effet, que « cet ancien meilleur gouverneur de province, connu aussi comme meilleur manager sportif du pays et un des meilleurs entrepreneurs congolais, apparait aujourd’hui comme le choix du peuple face aux nombreux défis auxquels le pays fait face ». Avant de trancher, sans appel : « C’est donc le candidat du changement, le candidat de l’espoir ».
Ci-dessous l’intégralité du message de Matata Ponyo au peuple congolais.
Congolaises et congolais,
Chers compatriotes,
Mesdames et messieurs,
Le 19 novembre dernier, jour du début de la campagne électorale, j’annonçais ma décision de désistement en faveur de Moïse Katumbi Chapwe, candidat à l’élection présidentielle de ce 20 décembre prochain. Par la même occasion, j’invitais les autres grands leaders candidats président de l’opposition de nous rejoindre. Mon appel a trouvé un écho favorable auprès de trois autres leaders. Aujourd’hui, nous sommes à quatre qui nous sommes ralliés à Moïse Katumbi Chapwe.
Après près de quatre semaines de campagne électorale intense de tous les candidats président, deux camps se dégagent clairement : d’une part, le camp du pouvoir représenté par le Président sortant, et candidat à sa propre succession, et d’autre part, le camp de l’opposition dominé par Moïse Katumbi Chapwe, ancien gouverneur de la province du Katanga.
Lors des meetings tenus à travers le pays par les deux grands challengers ci-haut cités, le peuple s’est clairement exprimé :
Au candidat du pouvoir, le Président sortant, le peuple, souvent moins nombreux à ses meetings, a dénoncé son bilan largement négatif qui contraste avec de nombreuses promesses qu’il a faites tout au long de son mandat. Ce bilan, souligne le peuple, est caractérisé notamment par :
— l’insécurité croissante à travers le pays, principalement à l’Est du pays ;
— la dépréciation accélérée de la monnaie nationale par rapport au dollar américain ;
— la hausse vertigineuse des prix des denrées alimentaires de première nécessité ;
— le détournement répétitif des fonds publics, à travers notamment le RAM ;
— la corruption massive au sein de l’équipe dirigeante ;
— l’accumulation des arriérés de salaires ; — la détérioration des infrastructures de base ;
— le chômage et la vie chère.
En un mot, le peule a dénoncé la détérioration accélérée de ses conditions de vie au cours de cinq dernières années au pouvoir du Président sortant.
En revanche, le peuple, toujours nombreux, a réservé un accueil chaleureux au candidat de l’opposition Moïse Katumbi Chapwe, qu’il considère désormais comme la solution à ses problèmes ci-haut dénoncés. Cet ancien meilleur gouverneur de province, connu aussi comme meilleur manager sportif du pays et un des meilleurs entrepreneurs congolais, apparait aujourd’hui comme le choix du peuple face aux nombreux défis auxquels le pays fait face. C’est donc le candidat du changement, le candidat de l’espoir.
S’il était demandé, à cette étape, de faire des pronostics, il se dégage clairement que le peuple a adressé un carton rouge au candidat du pouvoir et un carton vert au candidat leader de l’opposition. C’est dire que le candidat de l’opposition Moïse Katumbi Chapwe devrait très largement l’emporter. Tel serait l’avis de la majorité du peuple congolais.
Il est dès lors de mon devoir en tant qu’acteur politique d’inviter le camp du pouvoir à faire preuve de grandeur patriotique pour accepter la volonté du peuple qui s’exprimera lors du scrutin du 20 décembre prochain. Je recommande aussi au président de la CENI de ne pas rater ce rendez-vous avec l’histoire en publiant les vrais résultats, expression du peuple, bureau de vote par bureau de vote. J’exhorte les dirigeants de toutes les églises, en tant que hauts représentants de Dieu, de veiller à la vérité des urnes. Enfin, je demande à la communauté internationale de ne pas, comme en 2018, cautionner les faux résultats. Il en va de sa crédibilité et de l’avenir de la RDC. Le peuple veut absolument le changement du régime actuel qui a échoué lamentablement. Donnons-lui la chance d’obtenir ce changement. Et ce changement passe par l’élection de Moïse Katumbi Chapwe à la présidence de la République. C’est de cette façon que nous donnerons à la RDC l’opportunité de jouer pleinement son rôle au profit de son peuple, du continent africain et du monde.
Que vive le peuple congolais
Que vive la RDC
Que Dieu bénisse la RDC
Je vous remercie.
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