A cinq jours de la tenue des élections présidentielle, législatives nationales et provinciales, ainsi que locales, les doutes planent encore dans presque tous les milieux politiques en République Démocratique du Congo (RDC). Même certains candidats ne savent pas s’il y aura scrutins à la date prévue.
Pour sa part, la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) confirmé, chaque minute qui passe, l’organisation des scrutins le 20 décembre prochain. Hier, Muhindo, le Rapporteur adjoint du bureau de la centrale électorale a encore confirme de la tenue du vote le mercredi 20 décembre.
Cependant, les assurances du bureau de la CENI étonne dans la mesure où le Représentant de la RDC aux Nations unies avait adressé, le mercredi 13 décembre, une lettre à l’Organisation des Nations Unies (ONU) pour solliciter un appui logistique pouvait permettre à la CENI de déployer les kits électoraux sur l’ensemble du territoire congolais.
Des élections sur 1/3 dur territoire congolais
D’après le site afrikarabia, s’il y a élections le 20 décembre, au moins 25.000 bureaux de vote sur 75.000 seront opérationnels. En clair, il y aura élections sur le 1/3 du territoire national.
C’est sur base de tous les éléments, surtout des irrégularités dénoncées par les partis politiques de l’opposition et les mouvements de la Société civile, notamment les églises catholique et protestante que le journal La Soir, sous la plume de Colette Braeckman à, dans son édition de mercredi, annoncé que la Cour constitutionnelle pourrait annoncé ce vendredi, le report des élections. Pour la journaliste, spécialiste de la région des Grands-Lacs, la CENI est partagée entre organiser des élections chaotiques (susceptibles de plonger la RDC dans une crise grave) et reporter des élections même cela fragiliszrait le régime en place.
Bien avant le journal Le Soir, un autre journal belge, La Libre Belgique, annonçait aussi un probable report des scrutins par la Cour constitutionnelle.
Charly KINGAKENE
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