Les preuves de la fraude électorale ne finissent pas de s’accumuler et, surtout, de mettre l’Union Sacrée sur la sellette. Aux révélations, vidéos à l’appui, des machines à voter trouvés chez des candidats et leaders de la famille politique du Chef de l’État vient s’ajouter un audio du coordonnateur de cette même famille évoquant des nominations des prochains députés.
Deuxième Vice-président de l’Assemblée nationale, l’honorable André Mbata, également secrétaire permanent de l’Union sacrée, décrit comment sa plateforme a, en effet, projeté la nomination des députés nationaux.
De sa voix audible, on l’entend donner des ordres sur qui devrait être déclaré élu et qui ne le sera pas. Revendiquant sa position qu’il n’entend pas céder ni voir disputée par qui que ce soit, le successeur de Jean Marc Kabund à la chambre basse, donne l’exemple d’une fille de Gilbert Tshiongo, PDG de la Regideso sous Mobutu aujourd’hui décédé, qui aurait subi le sort de son autorité. Il va jusqu’à faire une répartition des suffrages dans sa circonscription de Dimbelenge.
Par ailleurs, très remonté contre Bahati Lukwebo, Mbata jure de combattre la liste AFDC-A à tous les niveaux aux législatives nationales, ne lui laissant pas plus de deux députés nationaux.
Fier de ses capacités, il raconte brièvement un de ce qu’il considère comme des hauts faits d’armes. C’est lui, révèle-t-il, qui avait empêché Modeste Bahati, pourtant membre comme lui du présidium de l’USN, de placer un juge à la Cour Constitutionnelle. Une autre révélation démontrant combien la haute cour est phagocytée par sa famille politique.
«Le président Bahati, je l’ai empêché d’avoir un juge à la Cour constitutionnelle», l’entend-on dire sur cette audio qui fait le tour de la toile, laissant une traînée de commentaires dans tous les sens.
CN
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