Bloqué lors de l’élection présidentielle de décembre 2018 par le régime Kabila, l’ancien Premier ministre Adolphe Muzito est de la course cette fois-ci en 2023. Le président du parti Nouvel Elan est compté parmi les vingt-trois candidats encore en lice (Seth Kikuni et Franck Diongo ayant rejoint Moïse Katumbi) pour la bataille présidentielle prévue le 20 décembre prochain.
Connu pour un acteur politique collé aux chiffres, Adolphe Muzito l’a une fois de plus démontré le mercredi 22 novembre lors de la présentation, dans la salle des spectacles du Collège Boboto (Kinshasa) de son offre politique au peuple congolais.
Que propose-t-il à ses compatriotes si le 20 décembre prochain il est élu 6ème Président de la République Démocratique du Congo (RDC) ? Dans son offre politique, cet homme connu pour avoir stabilisé le taux de change pendant près de trois ans, brandit un budget décennal chiffré à 300 milliards de dollars pour l’exécution de son programme.
Au rang des propriétés, l’élu de la ville de Kikwit, dans la province du Kwilu, a aligné la sécurité (lui qui a toujours préconisé l’érection d’un mur entre la RDC et le Rwanda), la réhabilitation et/ou la construction des infrastructures de base, mais aussi et surtout la titrisation du domaine foncier afin de mettre fin aux conflits liés à distribution des terres.
Avant de lancer sa campagne électorale, Adolphe Muzito, communément appelé « mfumu mpa », dénonce la gueguerre entre certains candidats issus de l’opposition.
« Le pays n’a pas le temps pour les chamailleries », a-t-il déclaré à nos confrères du site.
infos.cd.
RKM
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