Le président américain Donald Trump a été interrogé, le week-end dernier, par une journaliste américaine au sujet du conflit entre la RDC et le Rwanda. Il a salué des « avancées vers la paix » entre les deux pays tout en promettant la paix non seulement dans les deux nations en conflit mais aussi dans d’autres pays de la région. 

Interrogé avant de remonter dans son hélicoptère par une journaliste sur les grandes annonces qu’il venait de faire sur ses réseaux sociaux à propos de l’Afrique, Donald Trump s’est montré positif sur le futur accord de paix entre les deux pays. « Nous avons, je crois, une excellente nouvelle à venir avec le Rwanda et le Congo. Je pense que vous allez voir la paix au Rwanda et au Congo, et dans quelques autres pays de la région. Ce serait une chose parfaite. Nous espérons vraiment que cela va se concrétiser. », a-t-il réagi. 

Donald Trump s’est montré également attaché au projet du corridor de Lobito démarré par son prédécesseur Joe Biden. Il a promis que son administration allait investir plus de six milliards de dollars dans le corridor angolais de Lobito. Selon lui, ce corridor permettra essentiellement de transporter « de magnifiques minerais depuis le Congo, l’Angola et plusieurs autres pays ». Son vœu, c’est de « faire de belles choses tout en gardant la paix ». Ce projet économique stratégique pour les Américains a été relancé en mai 2023 dans le cadre du partenariat du G7 pour les infrastructures et les investissements mondiaux, puis en octobre de la même année lors du forum « Global Gateway ».  Son prédécesseur, Joe Biden, a effectué son unique voyage en Afrique pour discuter de ce projet avec le président angolais Joao Lourenço, le Congolais Félix Tshisekedi, le Zambien Hakainde Hichilema avec des émissaires de la Tanzanie, des pays concernés par ce méga projet. 

L’Union européenne et les États-Unis ont signé, avec l’Angola, la RDC, la Zambie, la Banque africaine de développement (BAD) et l’Africa Finance Corporation, un protocole d’accord pour définir les objectifs de ce corridor destiné moins à désenclaver le cœur minier du continent africain mais à orienter ses flux vers l’Atlantique à destination des ports des Etats-Unis. Une façon pour l’Amérique de concurrencer la Chine, présente dans les mines africaines depuis plus d’une décennie. 

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