ADEX, qui n’est rien d’autre que ce réseau d’incubation, vise à promouvoir les synergies entre le secteur public et privé pour accélérer la transition vers l’économie numérique dans le continent. Cela, afin de bâtir une Afrique connectée, performante et résiliente face aux défis et enjeux de l’ère moderne.
ADEX constitue aussi une série d’échanges et des discussions avec des intervenants et experts de haut niveau autour des thématiques qui profilent, modélisent et recréent un avenir commun. Cela va de la transformation digitale des institutions à la construction d’un environnement de l’e-Gouvernement, en passant par la cybersécurité et des enjeux économiques et socio-culturels des innovations technologiques.
Dans son adresse aux participants, le ministre Muyaya a rendu un hommage mérité au Président de la République qui a inscrit le numérique dans son agenda dès sa prise du pouvoir en janvier 2019.
« La vision sectorielle du Chef de l’Etat s’est cristallisée à travers le plan national du numérique horizon 2025 avec lequel il entend faire du numérique un levier d’intégration de bonne gouvernance, de croissance économique et du progrès social », a-t-il indiqué.
Patrick Muyaya a, par ailleurs, rappelé que la RDC s’est dotée d’un cadre légal qu’est le Code du numérique qui sécurise les investisseurs de ce secteur. Ce code permet également d’encadrer l’usage de nouvelles technologies de l’information et de la communication. Aussi, il favorise l’accélération de la digitalisation de la fonction publique à travers la mise en place d’un fichier réel des effectifs des agents de l’état pour déterminer la traçabilité de la paie. Le numérique permet également de mettre en place un programme de santé pour faciliter l’accès aux soins à beaucoup de compatriotes.
Avec toutes ces avancées enregistrées, la RDC se donne l’ambition de devenir un hub numérique en Afrique Centrale.
D’après le ministre de la Communication et Médias, ADEX est pour le secteur public, un cadre qui constitue une formidable opportunité de tourner définitivement le dos au modèle classique voir passéiste de gouvernance.
« Cela en adoptant une approche moderne, innovante et résolument tournée vers l’avenir, afin de redorer le blason de nos pays ternis par tant d’années durant lesquelles les antivaleurs ont pu prospérer à l’ombre des piles de dossiers en papiers, ce qui a fini par fragiliser nos économiesà un niveau devenu aujourd’hui inacceptable », a-t-il indiqué.
Devant les participants venant de plusieurs pays d’Afrique, le ministre Muyaya a émis le voeu de voir l’Afrique monter dans ce train du numérique, déjà en marche, en faisant un front commun, en consolidant des relations sincères et profitables à tous dans un climat de paix, d’entente et de concorde et en tournant définitivement dos aux pratiques d’autres temps et d’autres époques qui retardent le développement commun.
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