Le Vice-premier ministre en charge du Budget, Adolphe Muzito, a prêté une oreille attentive à une délégation du Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) venue s’enquérir de la place réservée aux besoins des enfants dans l’affectation budgétaire en RDC -République démocratique du Congo-.
“Nous avons pris le temps de présenter au Vice-premier ministre les chiffres sur la situation des enfants en RDC. Comme vous le savez, environ la moitié des personnes qui vivent en RDC sont des enfants. Si on ne budgétise pas en prenant en compte ces populations, on aura des difficultés dans le développement de la RDC”, a déclaré John Agbor, représentant de l’UNICEF en RD Congo.
La délégation de l’UNICEF a été rassurée par le Vice-premier ministre, ministre du Budget, qui a fait savoir que, conformément à la volonté du chef de l’État, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, et la coordination de la Première ministre, Judith Suminwa Tuluka, la RDC prend en compte cette donne dans l’élaboration du budget. Les allocations budgétaires consacrées à la gratuité de l’enseignement de base représentent un engagement du Gouvernement en faveur des enfants.
Les échanges entre le Vice-premier ministre du Budget et la délégation de l’UNICEF ont permis d’affermir les liens de collaboration entre cette organisation importante du système des Nations Unies et le Gouvernement, à travers la Vice-Primature du Budget.
John Agbor s’est félicité de l’attention soutenue du VPM Adolphe Muzito, qui a été réceptif aux suggestions de l’UNICEF, non sans encourager les cadres de cette organisation à poursuivre leur dynamique de travail.
“Le Vice-premier ministre a été très réceptif. Il nous a encouragés à continuer dans cette dynamique. Nous avons parlé de la bonne collaboration qu’il y a entre l’UNICEF, ou le système des Nations Unies en général. Nous sommes revenus sur cette collaboration dans la budgétisation, que ce soit au niveau national ou au Parlement, puisque le budget a déjà été déposé au niveau du Parlement”, a indiqué John Agbor.
Le représentant de l’UNICEF a conclu que les échanges avec le Vice-premier ministre du Budget ont permis de voir ce que cette organisation peut faire davantage, pour s’assurer que la budgétisation est favorable aux enfants Congolais.
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