Le ministre du Tourisme, Didier Mazenga, cadre du Parti Lumumbiste Unifié (PALU), qui a tenté d’évincer, mardi dernier, Willy Makiashi, président du regroupement politique Action des Alliés pour la Convention et Parti Lumumbiste Unifié (AAC-PALU) et chef du parti PALU, est sommé de s’expliquer auprès des instances du parti.
« Sur saisine du camarade secrétaire général, chef du parti, le professeur Willy Makiashi, nous vous invitons à vous présenter au siège du parti pour fournir vos explications sur des faits graves ayant touché à l’honneur, à la crédibilité, à la cohésion ainsi qu’à l’unité du Parti Lumumbiste Unifié », peut-on lire dans une convocation signée le 24 janvier dernier, par Jean Jacques Gitango, président du Conseil national de discipline et jurisprudence.
Cette convocation fait suite à un communiqué « vexatoire » et à « caractère subversif » rendu public à l’issue d’une rencontre « non statutaire » visant à évincer Willy Makiashi de son poste de secrétaire général et chef du parti. Une attitude que même le regroupement politique que dirige l’ancien ministre de l’Emploi a réprimandée. « L’action de désignation et de destitution relève de la compétence exclusive de la Conférence des présidents », a clarifié l’AAC-PALU dans une déclaration dont une copie est parvenue à Congo Nouveau.
Son action a jeté le discrédit au président du regroupement AAC-PALU qui ; du reste, est son chef du parti. Ce regroupement rappelle que Didier Mazenga était candidat sur la liste du regroupement mais invalidé par la CENI pour fraude, corruption, vandalisme de matériel électoral, détention illicite de la machine à voter (DEV). Des antivaleurs prohibées dans la charte de l’Union sacrée, selon l’AAC-PALU. Ces actes subversifs de Didier Mazenga, rappelle ce regroupement, a conduit à l’annulation des élections dans le territoire de Masimanimba avec comme conséquence la perte des voix du chef de l’Etat dans cette partie du pays.
Il faut signaler que le conseil de discipline du parti ne s’est pas arrêté au niveau de la demande d’explication. Une plainte a été déposée devant la justice, à la Cour d’appel de Kinshasa/Gombe. Une convocation a même été délivrée et déposée au domicile de Didier Mazenga. Il sied de rappeler qu’après les législatives nationales et provinciales le parti de feu Antoine Gizenga s’en est tiré avec 16 sièges dont 7 à l’Assemblée nationale et 9 dans différentes chambres législatives provinciales.
CN
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