La session ordinaire de septembre essentiellement budgétaire s’ouvre ce lundi 15 septembre au Palais du peuple siège de deux chambres du Parlement.
Mais c’est sous de vives tensions que cette ouverture s’effectuera car plusieurs motions motions sont concoctées pour évincer les membres du bureau Kamerhe.
Selon plusieurs sources recoupées, 235 signatures sont déjà collectées pour évincer Vital Kamerhe du perchoir.
Coup bas, jalousie, mauvaise foi, haine ? Personne ne le sait. Les pétitionnaires accusé raient Vital Kamerhe de mauvaise gouvernance.
Udps souffle le chaud et le froid
Le speaker du bureau de l’Assemblée nationale est aussi l’un de membres du présidium de l’Union sacrée de la nation (USN), méga plateforme politique initiée par le’presifebg de la République, Félix Tshisekedi. Au sein de cette plateforme qui est en fait un four-tout, les violons ne s’accordent pas et tout le monde veut occuper un poste stratégique. Et ils nourrissent le coup bas et la traîtrise.
C’est la “politique de ote-toi de là que je m’y mette”.
Dans cette affaire d’éviction de Kamerhe, il y a trop de zones d’ombre.
Au cours d’une rencontre samedi 13 septembre, au siège de l’Union pour la démocratie et le progrès social (Udps/Tshisekedi), le secrétaire général de ce parti présidentiel, Augustin Kabuya Tshilumba, a éclairé la base de l’Udps par rapport à cette pétition contre le président de l’Assemblée nationale et d’autres membres du bureau.
Il a indiqué que cette démarche ne découle pas directement du parti présidentiel. Selon Kabuya, la pétition visant Vital Kamerhe a déjà accumulé 235 signatures. L’Udps, en plus de ses alliés, revendique un total d’environ 152 députés nationaux et environ 75 députeurs à son actif. À présent, 232 signatures ont déjà été recueillies. Ainsi, ce n’est pas un souci relevant de l’UDPS.
” Cette action émane d’un député de l’UDPS mais que l’adhésion massive d’autres parlementaires prouve qu’elle dépasse le cadre partisan”, a-t-il dit en se demandant : ” D’où vient donc cette idée de charger l’UDPS ? Arrêtons ce débat stérile.
Pour certains analystes, cette sortie médiatique de Kabuya viserait seulement à calmer les fortes tensions politiques et les allégations entourant la pétition contre le président de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe, à la veille de la rentrée parlementaire prévue ce lundi 15 septembre.
Le patron du parti présidentiel tenterait de vouloir éviter que l’UDPS ne soit directement associée à cette pétition, tout en laissant d’autres acteurs remettre en cause l’autorité de Vital Kamerhe à l’Assemblée nationale.
Tout le monde sait que le parti au pouvoir dispose d’une majorité à l’Assemblée nationale.
Mutuma Kuamba
