Dans un rebondissement inattendu, l’ex-ministre des Finances de la République Démocratique du Congo, Nicolas Kazadi, a été empêché de prendre son vol à destination de Paris ce samedi soir, et ce malgré l’autorisation accordée par le Procureur Général près la Cour de Cassation.
Kazadi, cité dans les enquêtes sur les dossiers de surfacturation de forages et de lampadaires, avait pourtant obtenu la permission de se rendre à l’étranger pour des soins médicaux. Cette décision avait suscité de vives réactions dans l’opinion publique, d’autant plus qu’elle était intervenue 24 heures après que l’ex-ministre d’État au Développement rural, François Rubota, également impliqué dans ces affaires, ait été placé en détention provisoire.
Certains observateurs s’interrogent sur un éventuel lien entre l’interdiction faite à Nicolas Kazadi de quitter le territoire congolais et le communiqué récent du ministre de la Justice. Ce dernier avait informé l’opinion de la levée de la mesure d’interdiction de sortie visant l’ancien ministre des Finances, tout en réaffirmant la détermination du président Félix Tshisekedi à ce que toutes les personnes impliquées dans ces détournements présumés soient traduites en justice, sans aucune exception.
Cette nouvelle péripétie soulève de nombreuses questions quant à la transparence et à l’indépendance du système judiciaire congolais dans le traitement de ces affaires sensibles. La population attend avec impatience que la lumière soit faite sur ces dossiers et que justice soit rendue, conformément aux engagements du chef de l’État.
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