Sous le haut patronage du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, et dans le cadre de la diplomatie religieuse qu’il a initiée, Kinshasa va abriter un grand rassemblement des serviteurs de Dieu américains et congolais dans le cadre d’un grand culte œcuménique pour la paix en RDC qui aura lieu le dimanche 13 juillet 2025 à partir de 14h sur l’esplanade du Palais du peuple.

Cette rencontre a pour but, non seulement de renforcer les liens d’amitié et de fraternité entre les peuples américain et congolais, mais aussi de constituer une force de lobby de ces peuples auprès des dirigeants afin de contribuer à la paix et le développement de la RDC.

C’est le Pasteur Travis Johnson, adjoint à la directrice du Bureau de la Foi de la Maison Blanche (officiellement nommé « Faith and Opportunity Initiative »), la célèbre télévangéliste Paula White-Cain, qui va conduire la délégation des religieux américains sur autorisation spéciale de la Maison Blanche.

Le programme prévoit des prières, des exhortations, des déclarations prophétiques ainsi que des messages croisés de solidarité entre les deux peuples. Ce grand culte œcuménique sera aussi agrémenté par les chantres gospels.

Plus de 30.000 fidèles sont attendus à cette célébration qui connaitra également la présence de hauts responsables des institutions publiques.

Mobilisation lancée à Nkamba

Afin de réussir ce grand moment de communion religieuse, l’Ambassadeur itinérant du Chef de l’Etat a entamé, ce vendredi 26 mai, une tournée de sensibilisation auprès des confessions religieuses. Antoine Ghonda Mangalibi s’est rendu à Nkamba Jérusalem, dans province du Kongo Central, où il a été l’hôte du Chef spirituel et Représentant légal de l’église kimbaguiste avec qui il a échangé pendant près d’une heure.

Au sortir de cette entretien, l’émissaire du chef de l’État a dit sa satisfaction après la bénédiction de son Éminence Simon Kimbangu pour le grand culte œcuménique du 13 juillet prochain.

« Je suis venu vers l’excellence du léopard – le sens du nom ‘’Ko-ngo’’- pour chercher un soutien aux efforts de paix pour la RDC », a dit l’Ambassadeur Ghonda qui a rappelé les attentes de la diplomatie religieuse dans les efforts pour cette paix.

L’envoyé spécial du chef de l’État a fait remarquer que « jusque-là nous avons mené la guerre avec l’armée militaire et l’armée diplomatique, mais cette fois-ci nous avons résolu d’apporter l’armée spirituel car là où il n’y a pas Dieu, il est difficile de remporter des victoires ». Et d’ajouter que « le premier bataillon de l’armée spirituel est ici à Nkamba. Je suis donc venu lui dire qu’il est temps que l’armée spirituelle congolaise puisse prendre le relais pour venir en appui à ce que nous faisons déjà, et le Père spirituel, qui était très attentif à nos explications et notre requête, a donné son quitus et sa bénédiction ».

Genèse de la démarche 

La célébration religieuse américano-congolaise pour la paix et le développement fait suite à la démarche de diplomatie religieuse entreprise début juin 2025 par l’Ambassadeur itinérant du chef de l’Etat, Antoine Ghonda Mangalibi, qui avait rencontré des leaders des églises pentecôtistes et évangéliques américaine, principalement le Pasteur Travis Johnson, un des membres influents du Bureau de la Foi de la Maison Blanche créé par le Président Donald Trump pour se rapprocher des peuples.

La rencontre entre l’émissaire du Président Tshisekedi et ce représentant du Président Trump a débouché sur un engagement fort de ce dernier à soutenir l’initiative congolaise de paix auprès des dirigeants américains. C’est ainsi qu’en plus de la prière qu’il avait faite lors du culte de l pentecôte le 8 juin à la Pathway Church (à Mobile, Etat d’Alabama), il a obtenu des autorités de la Maison Blanche l’accord pour conduire à Kinshasa une délégation d’une dizaine de pasteurs américains.

Par cette diplomatie religieuse qu’elle engage pour la première fois depuis son accession à l’indépendance, la RDC aborde une approche intégrant la religion dans les relations internationales et la diplomatie, ce qui manquait à ce pays dont la population est pourtant chrétienne à plus de 80%. Il a donc fallu cette initiative du Président Tshisekedi, qui a consacré à Dieu son pays à son accession à la magistrature suprême, pour intégrer ce soft power dans son action d’ouverture et de rapprochement des peuples.

La religion étant indéniablement un soft power (douce puissance), il est alors question pour la RDC désormais, de mettre en avant des valeurs religieuses partagées afin d’exercer une influence culturelle, idéologique ou toute autre, à travers les hommes d’église, les institutions et les organisations religieuses dont le rôle clé dans la diplomatie, en tant que médiateurs, interlocuteurs et experts, n’est plus à démontrer.

Sous l’impulsion du Président Tshisekedi, Antoine Ghondaapporte ainsi une touche particulière dans la promotion de la paix, la résolution des conflits et la compréhension interreligieuse par le rapprochement des peuples à travers des interactions entre États, groupes politiques et institutions religieuses.

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