Excédée par ce que d’aucuns reprochent à Christian Katende, la vice-présidente du collège de l’ARPTC vient de jeter le pavé dans la mare éclaboussant la gestion autocratique de son président.
Par sa note interne n° 40/ARPTC/VP/2024, madame Omanga Dihandjo vient de fustiger le comportement du numéro 1 de cette institution publique qui la confond avec un bien privé sur lequel il peut décider sur tout au mépris de toutes les règles.
Une pléthore des consultants recrutés par le seul président, sans concertation ni accord préalable du collège, vient d’envahir l’institution, occasionnant un gouffre financier en plus, pendant que les travailleurs réclament en vain le deuxième palier de l’augmentation salariale et autres avantages promis par l’employeur.
Le feu couve et l’explosion ne saurait tarder au sein de l’Autorité de Régulation de la Poste et des Télécommunication du Congo, ARPTC en sigle.
La gestion calamiteuse et autocratique instaurée par Christian Katende depuis qu’il occupe le fauteuil du président du collège, serait à l’origine d’un climat très malsain qui s’est installé au sein de cette institution publique.
Sûr de l’impunité lui garantit, ainsi que du soutient qu’il bénéficierait de la part de son homme de main, le fameux Simon Omakoy, le président de l’ARPTC se donne tout le pouvoir. Il ne respecte aucun engagement pris et signé avec les travailleurs, procède à des permutations et à des promotions intempestives et illégale tout en ne prenant pas en compte une quelconque revendication des employés ou de toute remarque faite par les Directeurs ou les membres du collège.
Cette attitude d’arrogance affichée et du mépris vis-à-vis de collaborateurs et des règles régissant la gestion de l’ARPTC, viennent de dépasser la limite du tolérable au point où c’est son adjointe qui vient de rejoindre le camp de la contestation.
Dans sa dernière note interne adressée à son supérieure hiérarchique, Mme Lydie Omanga rappelle à Christian Katende la non prise en compte de toutes les notes internes lui adressées, ainsi que la présence d’une pléthore des consultants dans des matières qui relèvent de la compétence des Directeurs, chefs des services et autres nantis d’une expérience avérée.
Cette énième dénonciation faite suite à celle faite dernièrement par l’ODEP sur les faramineuses sommes que se partagent mensuellement les membres du collège pendant que les travailleurs attendent en vin le deuxième palier de l’augmentation salariale en mai 2021, c’est-à-dire les 20% restants sur les 40 convenus.
Selon l’enquête minutieusement menée par nos les fins limiers du Congo Nouveau, pour mieux se servir en toute tranquillité et opacité Katende préfère opérer en vase clos en plaçant les siens à des places stratégiques par lesquelles l’ARPTC fait entrer l’argent.
Plusieurs cas ont été cités. Le plus flagrant concerne l’ancien Directeur de la régulation des marchés de l’ARPTC, un homme à la compétence et expérience indiscutable, qui a été envoyé au garage. Un poste de coordonnateur créé de toutes pièces par Katende en vue de le remplacer par l’un de ses serviles et fidèles lieutenant chassé de l’UIT pour incapacité et incompétence.
C’est aussi les cas des Directeurs des Ressources Humaines et des Services juridiques comme témoins indésirables. Ils ont été remplacés par des agents sans compétences ni expérience en vue faciliter l’embauche des proches et la signature des contrats frauduleux par lesquels l’Etat congolais perdrait beaucoup d’argent au profit d’une poignée d’individus.
Les exemples sont légion. C’est ainsi que l’on cite un certain Ntambwe qui serait le beau-frère de Christian katende à qui ce dernier a confié le traitement de tous les dossiers à caractère juridique en lieu et du Directeur Juridique.
C’est le fameux Ntambwe qui traite, négocie, signe, voyage et bénéficie de tous les avantages en lieu et place de la personne attitrée.
Actuellement, un climat de terreur a été instauré à l’ARPTC où grâce à certains agents, Directeurs, Chefs des services soupçonnés d’avoir fuité la documentation qui a servi l’ODEP d’élaborer son rapport, son régulièrement et sans répit inquiétés par les services d’intelligence.
Un syndicaliste courageux, qui a eu l’audace de défendre la cause des employés en portant le dossier devant l’Inspection du travail, s’est vu interdire l’accès sur son lieu du travail.
Aujourd’hui les travailleurs ne jurent plus que par défénestration de Christian Katende et de son remplacement par quelqu’un qui respectera les règles et le personnel. Ou que l’intérim soit confié à la vice-présidente en attendant que le Chef de l’Etat nomme un nouveau président du collège pour éviter la dérive à l’ARPTC. Une occasion très attendue pour que sonne le glas de monsieur Simon Omakoyi, président de la délégation syndicale ainsi du Secrétaire général, deux individus qui sont passés maitres dans la défense du patron de l’institution au lieu d’assurer celle de ses électeurs : les travailleurs.
Selon certaines rumeurs qui circulent à l’ARPTC, Mme Lydie Omanga aurait interropu ses vacances en Europe par un appel téléphonique de la Présidence de la République. Selon les mêmes sources, la haute hiérarchie du pays aurait voulu s’enquérir auprès d’elle de la situation réelle qui prévaudrait au sein de l’institution dans laquelle, elle assume la fonction de vice-présidente. Depuis lors, silence radio. Certains penseraient que l’on risque d’assister au même scénario que celui qui a lieu entre Katende et son prédécesseur.
Nous publions en annexe l’intégralité de la note de madame Lydie Omanga Dihandjo, Vice-présidente du collège de l’ARPTC.
Corespondance particulière
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