Sur les réseaux sociaux (Facebook, Twitter, Instagram, TikTok, YouTube et LinkedIn), les congolais crient sur un complot mondial planifié par le duo Bill Clinton-Tony Blair respectivement Président américain et Premier Ministre britannique en 1994 et appuyé par la “communauté internationale”. La venue des migrants asiatiques et autres en provenance du Royaume-Uni pour le Rwanda sent à la fois une provocation et un mercenariat organisé en vue de maintenir les pillages et l’insécurité dans l’Est de la République Démocratique du Congo.
Avec une superficie de 26338 km2, le Rwanda se dit prêt à accueillir plus de 50 mille migrants demandeurs d’asile au Royaume-Uni. “Pour les loger où ?”, s’interroge des millions d’internautes congolais disséminés à travers la planète. Ils aimeraient savoir pourquoi les autorités congolaises, singulièrement le Vice-Ministre ministre des affaires étrangères Christophe Lutundula tarde d’interpeller l’ambassadrice britannique à Kinshasa, Alyson King. Que les opposants s’associent au pouvoir toute forme des complots contre la RDC.
Selon la version électronique du journal Le Monde, le Safety of Rwanda (« sûreté du Rwanda ») adopté dans la nuit de lundi 22 à mardi 23 avril dernier au Parlement britannique suscite de très vives critiques et de nombreux doutes, notamment quant à sa conformité avec le droit international. Ce projet aux mains noires contre la RDC ouvre la voie à l’expulsion vers ce pays d’Afrique de l’Est de demandeurs d’asile arrivés illégalement au Royaume-Uni. Ce texte a pour objectif de répondre aux conclusions de la Cour suprême, qui avait jugé en novembre 2023 le projet initial.
À Kinshasa et dans d’autres villes de la République Démocratique du Congo, certains décideurs politico-administratives et les parlementaires se préoccupent du partage du gâteau (du pouvoir) et d’autres de détournements des deniers publics. Dans la diaspora, l’actualité reste dominer par les discussions et conflits vides opposants les fanatiques des musiciens et des comédiens. Ceux qui lèvent leurs voix sur les mêmes réseaux sociaux sollicitent l’implication des autres pour barrer la route au criminel de Paul Kagame et à ses parrains membres de la “communauté internationale”. Pourquoi Kinshasa opte-t-elle pour le silence ? Pourquoi les médias audiovisuels congolais n’informent/ils pas leurs téléspectateurs sur ce sujet ? La RDC n’a-t-elle pas quelques pays puissants pour défendre sa cause à l’international ?
Selon le même confrère, la classe politique britannique est divisée. L’opposition dénonce cette démarche immorale de leur Premier ministre Rishi Sunak, qui renforcerait l’insécurité dans cette région des Grands Lacs d’Afrique. Il convient de souligner que l’examen des demandes d’asile est confié à Kigali. En cas d’approbation, les demandeurs seront autorisés à rester au Rwanda. Dans le cas contraire, ils peuvent demander à s’y installer pour d’autres motifs, ou solliciter un autre « pays tiers sûr ». Quelle que soit l’issue de cet examen, les demandeurs n’ont aucune possibilité de revenir au Royaume-Uni. Il s’agit d’une délégation totale des responsabilités du Royaume-Uni en ce qui concerne l’examen des demandes.
Comme plusieurs congolais sur les réseaux sociaux, votre journal invite les autorités du pays à prendre en mains cette décision du gouvernement et du parlement britannique qui visiblement vise à déstabiliser le pays de Simon Kimbangu. “Certes, la paix peut se négocier. Mais pour le cas de notre pays, elle doit s’arracher”, a déclaré un congolais sur Twitter devenu X.
LA RÉDACTION
+ There are no comments
Add yours