Accusations gratuites contre Patrick Muyaya

L’ère est à la nouvelle configuration du paysage politique congolais, à la faveur de la réélection du Président Félix Antoine Tshisekedi, pour son second mandat à la tête du pays. Et déjà, des acteurs politiques sont dans la lutte de positionnement dans ce macrocosme renouvellé. Naturellement, les attaques ciblées ne manquent pas. Bizarrement au Congo, on ne s’en prend qu’aux meilleurs, aux compétents, aux travailleurs intègres qui dérangent les plans machiavéliques très souvent concoctés dans l’arène politique.

Tenez, alors qu’il est certainement l’un des meilleurs ministres du premier mandat de Tshisekedi, Patrick Muyaya Katembwe, ministre de la Communications et des Médias, est victime des critiques acerbes sans fondement, et sans preuve. Une certaine presse l’accable pour la gestion rigoureuse de son ministère et pour un traitement qualifié de dur des journalistes lors de ses sorties ou activités requérant des couvertures médiatiques. Cette presse lui colle également l’accusation de détournement des fonds, un montant de 2 millions de dollars qui serait destiné à l’aide à la presse. Pas sûre de l’information, cette presse en parle meme au conditionnel et y fonde une accusation ! L’on doit ici dire que l’éthique et la déontologie de la presse ont été oubliées, d’autant plus que l’accusateur offre des béquilles à une pratique honteuse du métier, celle du « coupage », pratique qui justement plonge les médias dans une situation d’inféodation, de liberté ravie.

Et pourtant, Patrick Muyaya s’est toujours montré généreux envers ses anciens collègues, ayant lui-même été journaliste par le passé. Comment peut-on parler de détournement à son encontre dans un pays où l’Inspection générale des finances (Igf) veille au grain et épluche tous les aspects financiers de toutes les institutions publiques ? L’on se rend compte qu’il s’agit des accusations gratuites d’une presse instrumentalisée par des tireurs obscurs des ficelles.

Car avec Patrick Muyaya, on a plutôt à faire à un véritable « Warrior » du Gouvernement, celui qui a valablement et en mieux repris le tablier rendu par des fervents anciens porte-paroles du gouvernement comme Lambert Mende, Makelele, etc. Patrick Muyaya a été incontournable dans la gestion communicationnelle des évènements comme les 9es Jeux de la Francophonie, la visite historique du Pape François 1er, la crise qui dure jusqu’au aujourdhui entre la République démocratique du Congo et le Rwanda, l’organisation de récentes élections générales au pays, etc. Et par son travail qualitatif à la tête du ministère, Patrick Muyaya figure parmi les candidats les mieux élus à la députation nationale à Kinshasa, ayant très activement en plus participé à la réélection du Président Tshisekedi après avoir battu une campagne haut de gamme en sa faveur.

C’est donc un jeune politique pétri de talent et curieusement un jeune homme d’État expérimenté qui sert et va continuer à servir son pays avec patriotisme dont il fait toujours montré, n’en déplaise aux détracteurs.

Enyimo M.