« Qui veut peut. », dit un adage populaire. Madame Theresia Phuati Mbumba est la meilleure illustration de ce dicton. La volonté est le plus grand motivateur dans la chaîne de la réalisation. Voilà l’élément moteur qui n’a cessé de carburer au plus profond de cette dame au cœur en or et dont les réalisations émeuvent les bénéficiaires dans plusieurs coins du pays.
Theresia Phuati Mbumba, puisque c’est d’elle qu’il s’agit, est d’un altruisme qui dépasse les limites. Ayant découvert très tôt cette générosité qui couvait en elle, elle a créé une fondation qui canaliserait ses actions envers la formation de la femme ainsi que la salubrité.
Depuis 2014, elle est de tous les rendez-vous, dans la ville province de Kinshasa ainsi que dans le bandundu, grâce à ses modestes revenus afin que l’enfant bénéficie d’un encadrement dans des conditions acceptables. Cela, afin que la fille mère et la femme en général reçoivent une formation pouvant leur procurer une indépendance financière. L’environnement et la salubrité s’alignent aussi parmi ses préoccupations majeures.
Sur terrain, ses innombrables œuvres ne se comptent plus.
Elle sillonne tout Kinshasa, posant des actes au souvenir indélébile dans la mémoire des heureux bénéficiaires.
À ce jour, plus de 3500 femmes ont reçu des notions de base de coupe et couture, d’esthétique, d’art culinaire, et la majorité d’entre elles a même obtenu un fonds de commerce.
Déjà, en 2014, alors que Mbangi, un village du bandundu était sévèrement frappé de malnutrition, 288 enfants avaient été pris en charge par des pédiatres dépêchés sur place aux frais de la fondation.
L’école du coin avait aussi été impactée positivement. Certaines classes aux toitures béantes avaient été tôlées. De la craie, des livres, des tableaux avaient été fournis.
Sans la moindre hésitation, elle a payé à plusieurs reprises les frais d’accouchement de centaines de femmes, et même les frais d’internement dans des hôpitaux pour des démunis.
Se substituant par moment aux gouvernants, elle a posé des gestes de très haute portée. Ainsi, dans le but de faciliter les déplacements des kinois, elle a jeté une quinzaine de ponts sur différentes rivières de Kinshasa.
La commune de Kisenso dans la circonscription du Mont Amba bénéficie jusqu’à ce jour de plus d’actions au regard des conditions de vie qu’elle offre.
Elle est sujette à de fréquents glissements de terrain et sa population est en majorité démunie. Les quartiers Kitomesa, Ngomba, Nzeza, Nlandu, d’état, Riflard, Mbanza l’embargo sont sujets à des érosions dévastatrices. La fondations ne cesse d’offrir des sacs anti érosion pour stopper tant soit peu leur progression.
Les actions d’assainissement ont concerné plusieurs recoins de la capitale ou l’insalubrité avait élu domicile. À cet effet, des tenues de travail, des brouettes, des bêches, des râteaux ont été disponibilisés afin de permettre à certaines catégories de Congolais défavorisées d’assainir leurs milieux de vie.
Le plus grand souhait de Theresia avec sa fondation est de construire des centres hospitaliers et de formation dans les zones rurales.
Elle compte aussi élargir son champ d’action. Elle vise l’extension de ses activités sur toute l’étendue de la RDC avec comme objectif instruire la femme car former cette dernière c’est former toute une nation. Elle voudrait lui inculquer des valeurs et la conscientiser sur son importance dans la société. Elle voudrait éveiller la femme et lui faire comprendre qu’elle a un grand rôle à jouer dans ce pays.
Le pays regorge de plusieurs millionnaires, inconnus du grand public et dont les billets verts, dorment paisiblement dans les coffres des pays lointains. Donner n’est pas l’apanage de tous.
Toutefois, comme Theresia, apprenons à donner le sourire aux plus démunis par de petits gestes parfois anodins. Le ciel seul nous le rendra au centuple.
CN
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