Le rapport récemment publié par l’ONG « Le Congo n’est pas à vendre » (CNPAV) a suscité une réaction ferme de la part du Groupe Ventora, qui réfute vigoureusement les conclusions qu’il juge erronées, biaisées et fondées sur des données contestables.
Dans un communiqué officiel, Ventora exprime sa profonde préoccupation quant au manque de rigueur méthodologique du document. Selon le groupe, ce rapport s’appuie essentiellement sur des publications antérieures de l’ONG, sans recourir à une véritable analyse indépendante ni tenir compte de sources externes crédibles.
Un point central de la controverse réside dans l’omission d’une évaluation professionnelle clé : un rapport de BNP Paribas commandé par la Gécamines, daté du 2 avril 2010. Ce document atteste que la cession des actifs miniers s’est faite dans un cadre transparent et à un prix supérieur à l’estimation de la banque.
Ventora illustre sa défense à travers l’exemple du projet Mutanda Mining, qu’elle considère comme emblématique d’un partenariat responsable dans le secteur minier congolais. Ce projet aurait généré des milliards de dollars en investissements, contribué significativement à la création d’emplois, au développement d’infrastructures et au renforcement des recettes publiques, avec plus d’un milliard de dollars versés au Trésor national.
Au-delà des questions factuelles, Ventora dénonce également un manque de dialogue de la part du CNPAV. Le groupe affirme avoir tenté d’engager des discussions avec l’ONG pour clarifier la méthodologie utilisée, sans obtenir de réponse. Ce silence jette un doute sur la volonté de concertation de la part de l’organisation, selon Ventora.
Dans un contexte où la République Démocratique du Congo aspire à consolider son développement économique et son attractivité auprès des investisseurs, le groupe met en garde contre l’impact potentiel de rapports non fondés sur l’opinion publique et la coopération internationale.
Ventora conclut sa déclaration en réaffirmant son engagement envers la population congolaise et en appelant à une approche fondée sur les faits, la transparence et la concertation. Elle souligne que seule une analyse objective des enjeux permettra de bâtir un avenir durable pour le pays, riche en ressources et en opportunités.
