DENONCEE MALICIEUSEMENT DANS UNE FRAUDE IMAGINAIRE DANS LE MANIEMA PAR SES CONCURRENTS, L’ENTREPRISE LUSHOISE MMR LAVEE PAR DES FAITS ET DOCUMENTS OFFICIELS DONT CEUX DE L’ITSCI A PUNIA

Congo Nouveau
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En date du 12 aout 2025, le Journal ‘’INFOS ROUGES’’ non autrement identifié, dans son Edition numéro 2087 a publié à sa grande manchette un article intitulé ‘’Mines : La société MMR dénoncée pour fraude des minerais  de 19 tonnes àPunia dans la province du Maniema’’, accusant ainsi faussement la société Mining Mineral Resources S.A.S. (MMR) d’être impliquée dans un incident survenu dans la province du Maniema en date de le 09/08/2025 où un camion transportant 19 tonnes de cassitérite était intercepté et scellé àPunia par les services du parquet de Kindu et libéré ensuite.

Le Journal ‘’INFOS ROUGE’’ en question étant supposé être basé à Lubumbashi dans le Haut-Katanga mais sans une adresse connue, les seuls contacts initiés directement et indirectement (à travers un représentant de JED à Lubumbashi, le Press-Club qui est un carrefour de la presse lushoise et de l’UNPC et certains éditeurs des journaux de la ville) pour exercer son droit légal se sont limités aux conversations téléphoniques et sans succès.

Prenant au sérieux cette accusation très grave qui nuit à sa réputation, MMR a mené des démarches sans succès pendant des jours pour atteindre la rédaction de ce journal sans adresse fixe connue afin de publier son ‘’droit de réponse’’ comme l’exige la loi en République Démocratique du Congo, afin de clarifier cette situation tout en nous réservant le droit d’exiger des réparations à toutes les personnes et organisations impliquées dans cette campagne savamment orchestrée pour des raisons inavouées.

C’est ainsi que l’entreprise a décidé de donner sa version des faits et démentir les accusations portées contre elle dans d’autres médias afin de fixer l’opinion nationale et internationale sur cette cabale de basse classe savamment orchestrée par des concurrents malicieux et malveillants, qui savent très bien que leur cible MMR – qui est basée à Lubumbashi et opère légalement dans les provinces du Haut-Katanga, Haut-Lomami et Tanganyika, toutes faisant partie de l’ancienne province du Katanga et ayant son usine de transformation de cassitérite en étain sur la Route Kipushi dans la Commune Annexe – n’a signé aucun accord avec une quelconque société pour l’achat des minerais dans la province du Maniema et n’y possède aucune autorisation gouvernementale pour le faire et n’y possède aucune opération minière.

En effet et selon les détails contenus dans des documents officiels consultés par quelques rédactions à Lubumbashi et Kinshasa, il est certifié et prouvé que le camion, transportant la cargaison de minerais dont les détails se trouvent dans la publication précitée et qui était intercepté à Punia par les services du Parquet de Kindu, transportait plutôt 19 Tonnes de minerais de cassitérite appartenant à l’entreprise ‘’Umoja Wetu’’ comme l’indiquent les document relatifs à ce lot issus par tous les services étatiques ainsi que les ‘’Log books’’ de l’ITSCI dont une copie est en notre possession.

1. Que s’était-il passé?

Un camion transportant un lot de 19 Tonnes de cassitérite étaitintercepté et saisi à Punia le 9/08/2025 par les services du Parquet de Kindu sur base d’une plainte de la société PKM (Punia Kasese Mining) contre MMR, miraculeusement et malicieusement. Après vérification des documents ayant accompagné ce lot, le camion a été libéré sur procès-verbal ayant établi que la cargaison appartenait plutôt à ‘’Umoja Wetu’’ – pas à MMR – et les activités minières continuent sans désemparer depuis lors. Une ordonnance de main levée du Parquet de Grande Instance de PUNIA  a été communiquée le 11/08/2025 à cet effet.

Contrairement aux allégations indexant MMR non opérationnelle ni présente dans cette province dans cet incident, des documents démontrent que des représentants de UMOJA WETU, accompagnés des représentants des services étatiques impliqués dans l’exploitation artisanale (Division des Mines, Saemape et autres) ainsi que de l’ITSCI s’étaientprésentés devant l’autorité judicaire en charge du dossier pour éclaircir les choses. De cette rencontre, la conclusion commune était que le lot de minerais transporté par le camion saisi appartenait plutôt à UMOJA WETU, qu’il (lot)  étaitproduit régulièrement et tous les droits et taxes payés à l’Etat ; et que seule  1 Tonne de minerais proviendrait des périmètresminiers de PKM, une joint-venture de SAKIMA mais dont la responsabilité de l’exploitation artisanale incombe à la SAKIMA, une entreprise minière de l’Etat, qui y perçoit des royalties selon un contrat qui la lie à la province du Maniema.

MMR, qui n’est pas impliquée dans cet incident, ne comprend pas toujours pourquoi la saisine de ce lot a été fait en son nomMMR et que les correspondances de PKM continuent l’accuser illégalement alors qu’elle n’existe pas dans cette province. 

2. Les protagonistes de l’incident 

Selon les recoupements et la triangulation faits par la MMR, Ilrevient que cet incident est la conséquence d’un conflitd’interprétation des textes qui lient les sociétés SAKIMA et DOTT SERVICES LTD, notamment le contrat de Joint-venture qui a donné naissance à leur société commune PKM(Punia Kasese Mining) pour exploitation industrielle des minerais et non y faire de l’artisanat minier.

La société PKM, a signé un protocole d’accord avec la direction générale du SAEMAPE sur l’encadrement de l’exploitation artisanale dans les concessions sous son contrôle. 

Le gouverneur de province a, sur base de ce protocoled’accord, signé un document qui donne à la société PKM l’exclusivité faisant que cette dernière exige à tous les acteurs de la chaine : négociants, coopératives ainsi qu’entités de traitement de signer des protocoles d’accord en vue de lui verser des royalties sur les minerais issus de ses titres miniers.

Cependant, c’est la société publique SAKIMA, partenaire de DOTT SERVICES LTD dans PKM et titulaire initial des titres miniers qui a un protocole d’accord avec la province du Maniema sur la production artisanale issue de ses titres, qui perçoit déjà des royalties et conteste avec raison ce droit àPKM.

Une correspondance de la SAKIMA du 13/08/2025, adresséeà PKM et avec ampliations au Gouverneur de la province du Maniema ainsi qu’aux ministres du portefeuille et des Mines,stipule ceci dans un des paragraphes :

‘’Pour la SAKIMA SA, la collecte de la production artisanale, qui accapare depuis quelque temps toute votre énergie, s’éloigne indiscutablement de l’objet du contrat de joint – venture conclu entre elle etla société « DOTT SERVICES LTD » en 2020 qui est de développer un projetd’exploitation minière industrielle dans les sites couverts par les permis d’exploitation vous cédés.’’

Selon les documents disponibles, il convient de signaler que la SAKIMA a bien perçu des royalties sur ce lot de 19 Tonnes, comme le prouvent les documents qui accompagnaient ce lot.Ce qui exclut une quelconque fraude par UMOJA WETU.

Ainsi donc, les protagonistes identifiés dans cet incident sont :

– La Société PKM (Punia Kasese Mining), créée a la suite d’un contrat de joint-venture entre la SAKIMA et la DOTT SERVICES LTD en 2020 et qui est actuellement titulaire des PE apportés par la SAKIMA pour le Développer d’un projet d’Exploitation minière industrielle dans le Territoire de Punia, Province du Maniema en République Démocratique du Congo ;

– La SAKIMA : Titulaire initiale des permis cédés à PKM,qui contrôle l’exploitation artisanale dans tous ses titres et qui y perçoit des royalties 

– Le Parquet de Grande Instance de Punia.

Il est clairement ainsi établi que l’entreprise MMR n’est pas parti au conflit, ne peut pas l’etre parce que non présente dans la province comme le démontre la décision judiciaire de la main-levée en faveur de UMOJA WETU.

3. A propos de l’entreprise privée ‘’UMOJA WETU’’

UMOJA-WETU SARL est une Entité de Traitement de Catégorie B, agréée par l’Arrêté Ministériel N 00167/CAB.MIN/MENES/01/2024 du 02 mai 2022 portant Agrément de la société UMOJA-WETU SARL au Titre d’entité de Traitement Catégorie B dans la Province du MANIEMA. Et elle était autorisée à traiter les substances minérales et ses accompagnateurs (minerais de 3TG et Monazites) dans la province du Maniema et à Exporter les produits marchants traites pour une période de quatre (4) ans renouvelables pour la même durée, à compter de la date de la signature du présent Arrêté, ce conformément à l’Article 1 dudit Arrêté.  

Cette entreprise a des contrats avec des sociétés minières et des coopératives, notamment Terra Cara Mining Campany, Mima Mining Campany et SAKIMA. Lesdits contrats luipermettent de s’approvisionner en minéraux des 3TG, selon les dispositions des Article 2 et 3 de son Arrêté, et elle paye à tous ses partenaires leurs droits des Royalties comme il est indiqué à chaque contrat de commercialisation. 

L’entreprise paie les frais dus à l’exportation aux services étatiques concernées, elle contribue également au développement de la province du Maniema à travers la taxe conventionnelle qui varie de 100.000$ (cent mille dollars Américains) a 150.000$ (cent-cinquante mille dollars Américains) par mois.

4. MMR, l’assainissement de la chaine d’approvisionnement et la valorisation des 3T en RDC 

Il est notoirement connu de tous les spécialistes du secteur stanifère (celui des 3T) de la RDC, ceux de l’ITSCI, de l’OCDE ainsi que les réseaux occidentaux que l’entreprise minière MMR fut le ténor et leader du plaidoyer à travers le monde, avec l’appui de personnalités et organisations de renom comme l’ong américaine PACT, en vue d’une chaine d’approvisionnement responsable et transparente, et elle s’est investie dans la lutte contre la fraude sur tous ses plans et sous toutes ses formes. C’est aussi grâce aux efforts et au plaidoyer de MMR que les législateurs américains avaient voté la Dodd-Frank Act (la Loi Dodd-Frank) pour combattre les réseaux maffieux et les minerais de sang dans le coltan, la cassitérite, le tungstène, l’or.

A ce jour, Mining Mineral Resources S.A.S. réaffirme son engagement indéfectible envers les normes les plus élevées d’intégrité, de responsabilité et de redevabilité dans tous les aspects de ses opérations. ‘’Guidée par notre Code de conduite, sa Politique éthique et les principes énoncés dans le Guide de l’OCDE sur le devoir de diligence, tels que précisés dans le Cadre renforcé de l’UE pour le devoir de diligence’’, insiste la direction de cette entreprise basée à Lubumbashi. 

C’est ainsi qu’elle a investi dans son usine de transformation de la cassitérite en étain en RDC, à Lubumbashi, pour donner la valeur ajoutée aux minerais du pays obtenus dans les provinces du Katanga, pas dans le Maniema ni au Kivu,pendant que plusieurs de ses concurrents basés dans les provinces de l’Est du pays excellent dans les exportations des minerais sans valeur ajoutée.

Par Ben Nkaya et la Rédaction.

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