La gestion de Kabese musangu Bernard fait douter : le feu couve à la DGDA

Service public non doté de la personnalité juridique, placé sous la tutelle directe du Ministre ayant les Finances dans ses attributions, la Direction générale de douanes et assises (DGA) est dirigée actuellement par Monsieur KABESE MUSANGU Bernard assistés de Messieurs BAUNA MABOLIA Jean-Louis et KALENGA MAKONGA Jean-Claude, respectivement
Directeur Général et Directeurs Généraux Adjoints chargé des questions techniques, et de l’administration et des finances.

Cependant, les nouvelles recueillies au sein de ce service ne sont pas bonnes. Il y a de vives tensions entre les travailleurs et la Direction général au point que les avis sont partagés entre le directeur général et ses deux adjoints.

On accuse Bernard Kabese de fouler au pied les règles qui régissent ce service public.

L’homme violerait la Convention collective de la DGA qui lie l’employeur et les employés. Pour preuve, des sources de la DGDA confient que les frais des missions pour les soins à d’étrangers en faveur des cadres et agents qui nécessitent une évacuation ne sont pas régulièrement versés. « Ceux qui se prennent en charge pour des soins à l’étranger sont remboursés à hauteur de 20% des frais déboursés », fustige-t-on.

Et d’ajouter: « Quand on essaie d’insister, le DG se fâche. Il serait même en désaccord avec ses adjoints par rapport au rabais des avantages sociaux des agents ».
Pourtant la DGDA figure parmi les services qui génère des recettes pour le compte du Trésor public.

Comment expliquer que la mobilisation des recettes a augmenté alors que les agents mobilisateurs de ces recettes soient dans des conditions inconfortables ? On apprend que les agents se prépareraient à organiser une marche de protestation contre le directeur général.

La gestion de l’actuel DG est sévèrement critiqué notamment en termes de la gestions des ressources humaines.
En ce moment où le pays a besoin des ressources financières pour faire face aux problèmes de développement et surtout de l’agression, les travailleurs méritent d’être mis dans de meilleures conditions sociales pour les épargner de tentative de corruption et de détournement des fonds publics.

Au moment où la DGDA est appelée à relever les défis de mobilisation des recettes afin de parvenir aux assignations fixées dans le budget, il est nécessaire de mettre les agents dans les meilleures conditions de travail. Sinon ce serait scier l’arbre sur lequel on est assis.

La situation risque d’exploser à la DGDA si le DG ne se remet pas en question. C’est pourquoi le ministre des Finances qui a la tutelle devrait ouvrir l’oeil et le bon sur la situation qui prévaut à la DGDA. Voire même l’Inspection générale des Finances (IGF) devrait diligenter une équipe d’enquête à la DGDA pour tirer au clair sa gestion au quotidien. Congo Nouveau y reviendra avec force détail.

Mutuma Kuamba/CP