La liste des candidats à l’élection présidentielle de décembre prochain est en train de s’allonger. Et cela, avec des personnalités peu attendues.
Comme en 2006 où on avait enregistré plus de trente (30) lors des premières élections générales Démocratiques organisées après le dialigue intercongolais de Sun City (Afrique du Sud), la République Démocratique du Congo (RDC) risque de connaître des scrutins mouvementés cette année.
Pour la prochaine bataille présidentielle, en dehors des candidats qui étaient annoncés et attendus, notamment le sortant Félix-Antoine Tshisekedi, Moïse Katumbi, Martin Fayulu, Adolphe Muzito, Delly Sessanga, Augustin Matata, Denis Mukwege… plusieurs personnalités venues des milieux divers défilent chaque jour à la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) pour déposer leurs dossiers.
Des candidats pas attendus
Qui attendait les candidatures du pasteur Aggrey Ngalasi (de l’église La Louange), de Buse Falay (l’ancien Directeur de cabinet de Laurent-Désiré Kabila), de Mme Ifoku, de Constant Mutamba… Tous ou presque savent que leurs candidatures ne pèsent pas et qui n’inquiètent pas le président sortant, Félix-Antoine Tshisekedi.
Question : sans bases sociologiques réelles, qui les poussent à postuler pour briguer la magistrature suprême ? Bien plus, où ces candidats-surprise ont-ils trouvé la caution exigée par la centrale électorale pour postuler ? Tentant de trouver des réponses à ces questions, des observateurs de la scène politique congolaise croient que ces candidats inattendus seraient sous-traités. C’est-à-dire financés par des officines politiques obscures pour des calculs électoraux.
« Avant la date fatidique du 20 décembre prochain, la plupart de ces candidats vont désister au profit de tel ou tel autre candidat », analyse un acteur politique proche de l’opposition. Pour lui, tous ces calculs ont un seul but : déranger l’électorat de certains candidats bien ciblés.
Charly KINGAKENE
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