Après que le président de la République ait vilipendé la Constitution depuis Kisangani, c’est le tour de son parti d’embrayer à Kinshasa. Au cours d’une matinée politique tenue le 25 octobre 2024 au siège de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), à Limete, Augustin Kabuya est revenu à la charge en accusant la Constitution de bloquer le chef de l’État, Félix Tshisekedi.

Pour lui, le chef de l’Etat n’a pas réalisé tout ce qu’il avait promis à la population durant son premier mandat à cause de l’actuelle Constitution qui le bloque.

« Ce qui est plus grave c’est quoi, la personne qui est censée protéger la Constitution est le président de la République. Il vous dit qu’il y a des couacs, vous allez faire des débats pourquoi ? Le chef de l’État a expérimenté son pouvoir avec la Constitution durant son premier mandat. Tout ce qu’il avait promis à la population, il a fait certains mais pour d’autres la Constitution le bloque », a déclaré Augustin Kabuya.

Dans la foulée, ce secrétaire général de l’UDPS contesté par ses pairs pour son incompétence a affirmé qu’il ne faut pas être pasteur pour savoir que la Bible est divisée en deux : Le nouveau et l’ancien testaments.

« Je peux vous dire que toute personne née avec de l’intelligence vous dira que notre Constitution n’est pas bonne. Est-ce que pour connaître que la bible a deux parties, l’ancien testament et le nouveau testament, il faut faire la théologie ? Est-ce qu’il faut être pasteur pour connaître ces choses ? Je vois des gens dans l’orgueil dire que Kabuya veut parler de tout, non », a expliqué celui qui fait aussi office de président intérimaire du parti présidentiel.

Durant cette matinée politique qui a connu la participation de plusieurs militants, combattants et cadres du parti, Augustin Kabuya a salué la position prise par le chef de l’État à Kisangani au sujet du débat sur la révision ou le changement de la Constitution.

Le FCC rappelle la fin des régimes

Pour le Front commun pour le Congo, la voie empruntée par le régime Tshisekedi est un chemin vers la fin du régime. « Comme l’histoire l’a démontré à plusieurs reprises, conscientisé et mobilisé, le peuple congolais a toujours su se montrer à la hauteur des enjeux. Ce fut notamment le cas en 1959, en 1992, en 1997 et en 1998. Il n’y a donc aucun doute, qu’une fois encore, il va se lever, uni comme un seul homme, pour défendre ses droits légitimes inaliénables, un temps spoliés, reconquis de haute lutte, aujourd’hui de nouveau menacés : sa liberté et sa souveraineté », a déclaré la plateforme politique de Joseph Kabila.

CN

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