Tshisekedi roulé dans la farine par ses ténors !

Si l’ancien président de la République Joseph Kabila s’est plaint de n’avoir 15 personnes de convaincues pour traduire en acte son programme de Cinq chantiers de la République et enclencher le développement, son successeur Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo serait tenté de prononcer les mêmes mots. Mais sans le dire il se plaint quand même. Et des critiques fusent de partout que le chef ne se plaint pas mais il agit. Revenons un peu sur son programme actuel.
Dans son discours d’investiture, le samedi 20 janvier 2024 au stade des Martyrs de la Pentecôte à Kinshasa, devant ses pairs de l’Union africaine et de délégation des pays occidentaux, le Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi avait décliné les six objectifs de son second mandat. Ces objectifs sont notamment créer plus d’emplois, en accélèrent la promotion de l’entrepreneuriat des jeunes ; protéger le pouvoir d’achat des ménages en stabilisant le taux de change ; assurer la sécurité des populations et leurs biens du territoire national, en restructurant l’appareil sécurité ; poursuivre la diversification de l’économie et renforcer sa compétitivité ; garantir plus d’accès aux services sociaux de base ; et enfin renforcer efficacement services publics.
Concernant la promotion de l’entrepreneuriat des jeunes, plusieurs jeunes ont bénéficié d’un appui et se tirent du lot. Plusieurs d’autres seraient se seraient butés au blocage. L’on se souviendra de l’un des entrepreneurs qui a dit qu’un membre influent du cabinet du Premier ministre lui demandait de l’argent pour faire passer son projet. Comprenez qu’il s’agirait d’une corruption.
Concernant la protection du pouvoir d’achat, il y a un désordre terrible. Chaque commerçant fixe son prix et à la tête du client. Le domaine du transport urbain à Kinshasa est le plus stressant. Combien coûte le trajet de Lemba Therminus au centre-ville et de centre ville à Kingasani ou à l’UPN? Le prix de la course change selon les humeurs des chauffeurs. Et la population emapatit.

A Brazzaville par exemple, le prix de taxi quelque soit la distance c’est 1000 FCFA. Les chauffeurs se soumettent et sont honnêtes. A Kinshasa, disons-le les taxis n’existent que de nom. Ce sont de taxi-bus car ils déposent les clients non pas leur destination mais dans des arêts.
La structurarion de l’appareil sécuritaire. Ici, de nouvelles têtes ont été nommées et l’opinion s’était demandée comment la bande à Christian Malamba avait réussi à investir le Palais de la Nation sans être inquiétée bien que cette tentative de coup d’Etat a été étouffé. Curieusement certains cadres de l’ANR dont un conseiller a été arrêté et condamné à mort avec une trentaine des auteurs de ce putsch manqué.
A l’est de la RD-Congo, la guerre continue et on a dénoncé beaucoup de cas de trahison. En dépit des arrestations, le mal persiste.
A la justice, Tshisekedi s’était plaint. On arrête des gens pour détournement, mais à l’issue du procès, l’Etat ne bénéficie de rien car on ‘e oig pas des biens qui knt été saisis ni l’argent confisqué ou gelé.
L’Inspextion générale des Finances (IGF) a effectué plusieurs missions de contrôle à travers les entreprises et services publics. La mauvaise gestion, la corruption et le détournement des deniers publics et le volage des recettes publiques ont été dénoncés, mais l’acorruprion a la tête dure.
Des fonds décaissés pour construire des infrastructures de base, notamment routes, écoles, hôpitaux, universités etc, souvent on ne voit plus clair. Il y a tout récemment le dossier des forages d’eau et des lampadaires dans la ville de Kinshasa, l’argent du contribuable congolais a été bouffé par des individus et on a dénoncé la surfacturation.
Dans tous les domaines, Tshisekedi se bute à une résistance des personnes qu’il a lui-même nommées et qui ne se soumettent pas à ses ordres. Leur gestion calamiteuse de labres publica prouverait à suffisance qu’ils roulent le chef de l’Etat dans la farine. Les 4 ans qui restent, le chef de l’Etat devrait ouvrir l’oeil et le bon car il aura à répondre de sa gestion. Il a déclaré tirer les leçons des erreurs du passé et promis de rectifier le tir, mais son casting lebtrahit. Il a encore du temps pour mieux faire. Il y a bien sûr des oiseaux rares qui se distinguent dans son pré-carré mais leur nombre est infime. Le chef de l’Etar devrait s’appuyer sur l ajustice pour remettre le train sur le rail. La RDC s’enfonce davantage à cause des intérêts égoïstes de certains décideurs qui seraient bénéficiaires des immunités.

Mutuma Kuamba/CP