FACE A L’AGRESSION RWANDAISE : les USA soupçonnés d’imposer un dialogue à Félix Tshisekedi

Alors que les rebelles du M23 tentaient de progresser dans le territoire de Lubero après avoir cités, notamment Kanyabayonga et Kirumba, les États-Unis d’Amérique sont parvenus à obtenir un cessez-le-feu de deux semaines. Jusque-là, celui-ci semble être respecté entre les deux parties.

Comment l’administration Biden est-elle parvenue à convaincre les rebelles du M23 de stopper leur progression sur le front militaire ? Selon des sources, la démarche des autorités consistent à montrer à la face du monde, mais surtout au pouvoir de Kinshasa qu’elles peuvent avoir la solution tant souhaitée pour mettre fin à la guerre qui sévit dans les montagnes du Nord-Kivu.

Pourquoi les États-Unis ont-ils attendu que les rebelles du M23 gagnent du terrain pour imposer ledit cessez-le-feu ? A cette question, des observateurs de la scène politique congolaise estiment que Washington veut faire peur au régime de Kinshasa en lui envoyant ce message : si vous refusez ce que nous allons vous demander de faire, les rebelles du M23 peuvent aller loin.

Un plan secret des négociations

Ainsi, des sources renseignent que les États-Unis détiennent un plan des négociations entre Kinshasa et les rebelles du M23. Bien plus, Washington aurait déjà concocté un schéma à appliquer après des pourparlers qui mettraient autour d’une même table le gouvernement congolais et les rebelles du M23. Pour des analystes de la crise sécuritaire dans l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC), la rencontre entre Félix-Antoine Tshisekedi et Paul Kagame est me raccourci qui devrait aboutir à un face-à-face entre les autorités congolaises et les rebelles du M23.

Question : comment faire réagir le pouvoir de Kinshasa si jamais les États-Unis imposaient un dialogue entre les rebelles du M23 et le gouvernement congolais ? Jusque-là, le chef de l’Etat congolais, Félix-Antoine Tshisekedi, a rejeté toutes les initiatives allant dans le sens de le pousser à un dialogue avec les rebelles du M23.

En attendant, Félix-Antoine Tshisekedi a, au cours d’une réunion de conseil de sécurité tenue la semaine passée, exhorté le gouvernement et les autorités militaires de tout mettre en œuvre pour aider les FARDC a récupéré les zones perdues.

CN

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