Société : affaire ARPTC Katende et les conseillers se partage 210.750$ le mois

Pendant que l’opinion publique est en émois et jase au sujet de gros salaires octroyés aux Députés nationaux et Sénateurs, les dirigeants des entreprises publiques se remplissent les poches en silence et en toute quiétude.

Le cas qui a lieu à l’Autorité de la Régulation de la Poste et Télécommunications de la RDC (ARPTC) où 7 individus se partagent mensuellement 210.750 dollars américains, est un des nombreuxexemples les plus probants et qui interpellent.

Le feuilleton de salaires faramineux, exorbitants et scandaleux que se tapent Christian KATENDE, son adjointe et les cinq conseillers, membres du comité de Gestion de l’ARPTC, continu à connaître des rebondissements et mettre en lumière la façon dont certains Congolais abusent de leurs positions pour puiser impunément dans les caisses des entreprises publiques placées sous leurs responsabilités.

Car, une fois nommé, chacun croit avoir obtenu le feu vert d’un enrichissement
illicite, facile et rapide, sans aucune inquiétude. Cette situation doit interpeller les autorités au plus haut niveau, le Président de la République, les deux Chambres du Parlement, la Première Ministre Judith SUMINWA et le Ministre de la Justice.

D’autant plus que le gendarme institué pour lutter contre ce genre des pratiques l’IGF, voit son patron Jules ALINGE s’empêtré dans les pétrins d’un conflit d’intérêt dénoncé par quelques hauts cadres étrangers de l’entreprise du Groupe RAWJI.

Le premier épisode de ce sulfureux et désormais, long feuilleton débute par la dénonciation faite sur X ex Tweeter par John Lungila accusant Christian Katende de se taper mensuellement un faramineux et scandaleux salaire de plus de 60.000$ dollars américains à lui tout seul.

Information relayée dans les colonnes de Congo Nouveau, qui a pris soin de mettre ses fins limiers sur les traces en vue de faire plus de lumière sur le dossier. Ils découvriront par la suite que mécontent de ce qui se passe au sein de leur entreprise, 15 Directeurs avaient adressé un mémorandum au sieur Christian avec la menace de sécher les réunions des directions au cas où leurs revendications ne seraient pas prises en compte.

Une fois encore, Congo nouveau va prendre soin d’informer l’opinion sur une situation persistante qui ne cessait de prendre de l’ampleur et de gâter de plus en plus le rapport entre employeur et employés de l’ARPTC. Car d’après les échos reçus, les travailleurs de l’ARPTC sont muselés et empêchés de formuler leurs revendications.

Ce deuxième épisode s’était conclu par le démenti du président de la délégation syndicale. Non content d‘avoir été cité comme étant celui qui bride et tient en respect les travailleurs, les muselant afin de les empêcher de réclamer leurs droits, celui-ci va adresser son droit de réponse à la rédaction du journal, selon que la loi le lui reconnait.

Un long texte dans lequel il s’évertuera à vanter les mérites, réalisations et les améliorations apportées par le Comité KATENDE, depuis son installation. Ils sont, a-t-il stipulé, à l’origine, de la paix sociale qui règne à l’ARPTC où les travailleurs sont libres d’exercer leurs droits.

Le président de la délégation syndicale qui avait pris faits et causes en faveurs de l’employeur, avait même qualifié les différentes récriminations de fruit d’un esprit malveillant qui voudrait semer le désordre et troubler la paix sociale instaurée sous la Direction de Christian Katende.

C’était sans compter avec l’adage selon lequel : « mentez, mentez, il restera toujours quelque chose. Aujourd’hui, les fins liniers du Congo Nouveau qui continuent leur enquête ont réussi à mettre la main sur les documents qui confirment et éclaboussent le comité KATENDE au sujet des faramineux et scandaleux qu’il s’est attribué. 7 individus se partagent mensuellement 210.750$ américains.

Certains toucheraient deux fois les mêmes émoluments dans des banques différentes BCDC et RAWbank comme l’attestent les documents que Congo nouveau publie en facsimilé. Malgré le démenti du président de la délégation
syndicale, il est confirmé que Christian touche à lui tout seul plus de 60.000$ US chaque mois et les autres ont des salaires allant de 50 à 40.000$ US chacun.

Un véritable scandale dans un pays confronté à l’agression extérieure et aux nombreuses autres questions du développement et du social. Alors qu’il peine à trouver des moyens financiers pour les résoudre, quelques individus sans vergogne jouissent sans fin et sans limite des maigres ressources de l’Etat au vu et au su detous.

Cette façon de laisser faire, fait s’éclater le pays entre ceux qui vivent dans l’opulence et un lux insolant d’un côté, et de l’autre, les miséreux vivant avec moins d’un dollars par jour.

La dernière catégorie représente plus de 80% du total de la population. Une division en deux camps qui rend impossible l’unité et la cohésion d’une paix sociale durable et de booster le développement. Pendant qu’un enseignant ou un huissier gagne à peine 100$ américains par mois, d’autres Congolais se tapent des dizaines de milliers de dollars chaque mois.

Leurs salaires font pâlir de jalousie mêmes les honorables élus nationaux et sénateurs dont les émoluments font jaser l’opinion publique. A qui alors, s’adresseton quand l’on parle de la réduction de train de vie des institutions ?

A la pauvre population obligée de se serrer la ceinture au jour le jour ou bien à ceux qui jouissent sans limite des moyens de l’Etat mis à leur disposition.

Il est grand temps pour que les autorités se penchent sur la manière dont s’effectue la gestion des entreprises publiques, qui semblent être abandonnées sans contrôle aucun ni garde fou entre les mains insouciantes des membres des comités qui puisent les recettes à satiété pour un usage personnel et privé. Au lieu de les verser au trésor public qui en a besoin pour matérialiser la vision du Président
de la République Félix Tshisekedi et concrétiser ses promesses électorales faites au peuple congolais.

Congo Nouveaux

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