Une cacophonie a été remarquée hier mardi au Palais du peuple, siège du parlement congolais, à l’occasion de la plénière sur l’Examen et l’approbation du programme du gouvernement suivi de son investiture. Vital Kamerhe, président de l’Assemblée nationale, a eu du mal à lancer les travaux de la plénière suite aux perturbations menées par les militants de certains partis politiques.
Se sentant visé, Vital Kamerhe ne s’est pas laisser intimidé : « On ne va pas m’humilier, mais c’est la République. Vous êtes venus humilier le chef. Je sais me défendre… J’ai compris le petit jeu. Les policiers vont monter et on va vous faire descendre. Tout est suivi, en direct. Abandonnez votre projet. Nous sommes venus travailler (…).Je peux demander au chef de l’État de faire quitter certains du gouvernement (…). Monsieur Mboso, demandez à vos militants de se calmer. Sinon, je vais vous demander de monter là-haut pour les calmer. »
Il faut noter que Christophe Mboso, 1er vice-président, est entré dans la salle après le président de la chambre basse du parlement, Vital Kamerhe.
Bien plus tôt, au moins cinq personnes, dont une policière, ont été blessées dans une bousculade à l’entrée du Palais du peuple. L’incident s’est produit alors que militants, parlementaires et journalistes tentaient d’accéder à l’enceinte pour l’investiture du nouveau gouvernement.
« Nous avons frôlé la catastrophe », a déclaré Vital Kamerhe, en lançant la séance plénière. Plusieurs députés étaient encore bloqués à l’extérieur après le début de la séance, retardant les débats.
Les plénières de ce type sont souvent l’occasion pour les partis politiques de montrer leur force, en s’entourant de leurs militants. Ce mardi, Vital Kamerhe a dû menacer de faire expulser certains militants bruyants qui perturbaient le déroulement de la plénière.
Les blessés ont été pris en charge par les services de secours présents sur place.
+ There are no comments
Add yours