Les menaces de grève qui secouent, ce dernier temps, l’Office national des transports (Onatra) est la conséquence de la megestion imprimée par celui qui se vante de tout connaître, minimisant l’expertise de certains cadres dirigeants capables d’apporter leur touche pour sortir cette entreprise du gouffre.
Certains parmi eux sont des victimes expiatoires des propos discourtois, de manque de considération de la part du directeur général, Martin Lukusa. Les médias en ligne consultés ne sont pas tendres vis-à-vis de ce moins brillant gestionnaire. Imbu de lui-même, celui-ci tue l’Onatra par son arrogance extrême et sa vantardise.
Ce n’est pas tout, il est traité par les mêmes organes d’un monsieur trafic d’influence prétextant être intouchable puisqu’il serait dans le sérail de la famille présidentielle. À en croire ces médias, le poste de ministre des Transports, Voies de communication et Désenclavement lui reviendrait lors de la publication du prochain gouvernement. Alors que son parti politique n’a remporté aucun siège à la municipale, à la provinciale et aux législatives nationales voire même à la sénatoriale.
La réclamation des travailleurs de l’Onatra demandant son départ confirme leur ras-le-bol suite aux impaiements des salaires. Pourtant, cette entreprise réalise 8 millions de dollars américains par mois pour une masse salariale de 4,5 millions de dollars.
Pourquoi ne sont-ils pas payés régulièrement ? Sous son règne, les travailleurs accusent cinq mois d’arriérés. Aussi, les 30 millions décaissés dernièrement par le trésor public en guise de créances de l’Onatra n’ont pas donné les résultats escomptés. Cela, à cause de la cupidité de Martin Lukusa. Il est accusé d’avoir même spolié certains patrimoines immobiliers de l’Onatra.
Au croisement des avenues Kasaï et Tombalbay, une maison de l’Onatra est déjà détruite après le décès de son ancien occupant, un cadre de l’Onatra. Certains travailleurs soupçonnent le DG de l’avoir vendu aux Indiens.
Dans tout cela, son adjoint, porte-parole de l’UNC, inexpérimenté, n’a que ses yeux pour observer l’hécatombe de l’Onatra. Les jours à venir demeurent hypothétiques si Martin Lukusa reste toujours à la tête de cette mastodonte qu’il a du mal à manœuvrer.
CP
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