Partage des postes à l’USN : Bahati veut le Sénat, Mboso VPM

La mise en place de différentes institutions politiques du pays va s’accélérer dès que le chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi, sera de retour au pays. Cette affirmation est d’un haut cadre de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), le parti présidentiel.

Les premières institutions qui devraient accélérer leur mise place sont l’Assemblée nationale et le Gouvernement. Pour la première, l’installation du bureau définitif, après les élections primaires qui avaient vu Vital Kamerhe l’emporter, les choses devront aller très vite. Depuis quelques semaines, les réunions se multiplient au niveau de l’Union sacrée pour la nation (USN) afin de désigner les autres membres qui feront partie du bureau.

Le gouvernement devrait être la deuxième institution à être mise en place d’autant plus que la Première ministre a déjà terminé ses consultations depuis plusieurs semaines. A ce niveau, des réglages sont attendus, car la cheffe du gouvernement, selon des sources, ne veut pas voir les chefs des partis ou les autorités morales faire partis de son équipe.

Christophe Mboso ne lâche pas prise

En attendant la formation du gouvernement, des acteurs politiques multiplient des stratégies pour retrouver de tel ou tel autre poste. Ainsi, il nous revient d’apprendre que Christophe Mboso qui a échoué aux primaires pour reprendre du président du bureau définit de l’Assemblée Nationale, se battrait pour obtenir le poste de vice-Premier ministre.

Après son échec aux élections premières pour être désigné candidat de l’Union sacrée, Christophe Mboso, qui était sûr d’être choisi par le chef de l’Etat, n’avait pas caché son mécontentement au travers ses attitudes. Depuis, l’élu de Kenge (province du Kwango), fait valoir le rôle qu’il a joué pendant trois ans en faveur du régime en place.

Modeste Bahati veut rempiler au Sénat

Pendant ce temps, Modeste Bahati, battu, lui aussi, lors des primaires, ne veut pas rater le train. Selon des sources, l’élu de Bukavu (province du Sud-Kivu), tient à retrouver son poste au bureau définitif du Sénat. Comme Christophe Mboso, lui aussi met en exergue le rôle qu’il a joué pour la bonne marche du régime en place depuis près de cinq ans.

Reste ce que sera la réaction de l’UDPS, le parti présidentiel qui, à l’issue des dernières élections sénatoriales, a raflé la majorité au niveau de la chambre haute du Parlement.

Charly KINGAKENE

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