Après son échec aux primaires de l’USN : Que deviendra Christophe Mboso ?

N’ayant pas trouvé un consensus durant les séances de travail organisées par le Présidium de l’Union Sacrée de la nation, pour départager les trois candidats, une primaire a été organisée pour parvenir à désigner un candidat unique. Vital Kamerhe est sorti maillot jaune de cette primaire.

Ayant fait l’objet de plusieurs critiques avant la tenue de ce vote, du fait pour Mboso, de n’avoir pas un poids politique, c’est à dire, un nombre considérable de députés nationaux, le plus âgé de l’hémicycle a surpris avec des voix bien au-delà de ce qu’a glané Modeste Bahati, l’autre challenger des primaires et quatrième force de l’USN.

Dans une configuration politique où l’UDPS avec Judith Suminwa (Kongo Central) occupe la Primature, Vital Kamerhe qui va occuper le perchoir de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso semble manquer de diriger une institution. Où pourra-t-il être casé ? C’est la grande question. L’homme risque inéluctablement de ne rien diriger dans cette mandature, puisque Modeste Bahati pourra sûrement faire un come-back au Sénat pour récupérer le fauteuil. Mais là encore la question de partage sociologique du pouvoir risque de jouer contre Modeste Bahati. Puisque le Sud-Kivu étant déjà servi avec l’Assemblée nationale.

Le risque est de voir un homme du Katanga émerger au Sénat. Et cela peut être un certain Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge, un homme qui bénéficie d’une confiance aveugle auprès du président de la République, Félix Tshisekedi. Mais rien n’est encore dessiné.

Alors peut-on conclure hâtivement que le patriarche de l’Assemblée nationale va vers sa retraite politique ? Malgré le poids de l’âge, l’homme ne semble pas être prêt à aller au garage. Il l’a démontré lors de son discours pour les primaires de la majorité parlementaire au poste de président de la chambre basse du Parlement. Va-t-il finir comme PCA d’une entreprise publique ? La question reste posée.

CN