Déstabilisation de l’Ambassadeur de la RDC à Washington : Jacques Miango, Président de la diaspora congolaise des USA, écrit à Tshisekedi

La diaspora congolaise des États-Unis d’Amérique vient d’adresser, en date du 6 février 2024, une lettre ouverte au chef de l’Etat dans laquelle elle dénonce les initiatives en cours tendant à déstabiliser l’Ambassadeur de la RDC à Washington, Mme Hélène Mathey-Boo, et recommande son maintient afin qu’elle termine les projets qu’elle a mis en chantier avec bonheur et en lance d’autres.

Sous la signature de son Président, Jacques Miango, la « Global Congolese Diaspora Network Inc. » attribue ces initiatives aux « ennemis de la RDC, aux aigris et leurs marionnettes déguisées faussement en diaspora sans repère fiable qui mènent des campagnes de diabolisation par une approche dénuée de fondement et de connaissance en matière de diplomatie ».
Cette campagne est de nature, selon la Global Congolese Diaspora Network, à compromettre, voire annihiler l’œuvre grandiose réalisée par l’ambassadeur Mathey-Boo qui, en deux ans depuis sa nomination en janvier 2022, a su accomplir la mission que le Président Félix Tshisekedi lui avait assignée, à savoir, entre autres, redorer l’image de la RDC auprès des dirigeants et institutions américains, briser l ’isolement diplomatique du pays et rétablir la confiance de la diaspora aux institutions et dirigeants de leur pays. La lettre ouverte rappelle les conditions hostiles dans lesquelles Mathey-Boo a pris ses fonctions et comment elle a su affronter avec courage et perspicacité l’isolement et la solitude d’un pays par ailleurs frappé d’embargo pendant des décennies. Tout cela également dans une hostilité interne d’une ambassade « aux services défaillants, infiltrés, incompétents et même existants.

Mathey-Boo a mené tout ce combat, poursuit la lettre ouverte, en ayant conscience de sa mission et de la confiance de sa hiérarchie, alors qu’elle devait batailler sur plusieurs fronts pour défendre une nation meurtrie, apaiser une diaspora en colère et nettoyer les séquelles d’un long isolement. Aujourd’hui, peut-on encore lire dans cette lettre ouverte, le bilan de cette femme résilience met d’accord les observateurs objectifs. Réalisé sous l’impulsion du chef de l’État en personne, il se décline en termes de la levée de l’embargo, de rénovation partielle des résidences et bâtiments de la mission diplomatique congolaise, de redynamisation des activités de l’ambassade et de rétablissement de la confiance de la diaspora congolaise aux dirigeants et aux institutions de leur pays, sans oublier, bien entendu, la sortie de l’isolement de la RDC.

Pour toutes ces raisons donc, la Global Congolese Diaspora Network Inc sollicite du Président Félix Tshisekedi de ne pas écouter tous les chants de cygnes et de tirer les conclusions de ce bilan reluisant pour l’intérêt du pays. Cela ne serait, selon cette diaspora, que logique par rapport à l’éclatante victoire électorale de Tshisekedi pour laquelle elle a d’ailleurs fortement battu campagne.

Cette continuité, poursuit la diaspora congolaise des États-Unis, est attendue, « la représentation diplomatique étant essentielle pour la réussite totale de son deuxième mandat qui devrait perpétuer et consolider les acquis et autres efforts pour terminer et lancer les nouveaux chantiers avec cette représentation qui maîtrise déjà la situation aux USA . Au demeurant, Mathey-Boo est déjà appréciée par l’administration américaine ainsi que, notamment, le groupe des ambassadeurs SADC qu’elle a déjà dirigé pendant une année, la composante de l’AGOA essentielle au commerce entre la RDC et les USA, etc.
De plus, elle offre un profil personnel que ses détracteurs sont loin d’égaler, notamment son parcours académique et professionnelle, son expertise universelle et son leadership diplomatique ainsi que ses origines et sa vie chrétiennes , etc.

JEK