En créant un sous groupe dans l’USN : Kamerhe en « rébellion politique » contre Fatshi !

« Je suis responsable de la famille politique du chef de l’Etat et je ne peux pas faire un problème quand les acteurs politiques se réunissent, réfléchissent. Pourquoi ça cause un problème ? Moi, je ne vois pas de problème ». C’est en ces termes qu’a réagi Augustin Kabuya, le Secrétaire général de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) à la suite de la réunion regroupant Vital Kamerhe, Julien Paluku, Tony Kanku et Jean Lucien Bussa.

Malgré ces mots doux du bouillant Augustin Kabuya, la création de cette structure politique au sein de l’Union sacrée pour la nation (USN) est vue de mauvais œil dans les rangs de certains tshisekedistes. Pourquoi Vital Kamerhe et les autres peuvent-ils créer cette sous-composante alors que tous avaient mouillé les maillots pour faire élire Félix-Antoine Tshisekedi.

Pour plus d’un observateur de la scène politique congolaise, la démarche de Vital Kamerhe, Julien Paluku, Laurent Batumona… a comme but de faire du chantage à Félix-Antoine Tshisekedi. Selon des sources, en créant la plateforme Pacte pour un Congo Retrouvé (PCR), VK veut obtenir la Primature, à défaut, se diriger une fois de plus à l’Assemblée nationale.

La liste serait longue

Apparemment, Vital Kamerhe et les autres ne sont pas les premiers à se regrouper en micro-structures politiques après la prestation de serment de Félix-Antoine Tshisekedi, le samedi 20 janvier. Déjà, le Premier ministre Sama Lukonde, rappelle le site infos.cd, avait donné le ton en lançant Agissons et bâtissons (AB), une plateforme mettant ensemble plusieurs autres membres de son gouvernement.

Il y a aussi Fifi Masuka, la gouverneure a.i du Lualaba qui, à en croire des sources, a lancé, durant la même période, une plateforme regroupant deux regroupements politiques.

Même si dans le camp Kamerhe on estime renforcer la cohésion au sein de l’Union sacrée pour la nation en créant des plateformes, des analystes voient dans ces actes la bataille du partage des postes pour la gestion des institutions du pays.

Charly KINGAKENE

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