ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE EN RDC : Fatshi et Katumbi à 48H de la vérité !

Commencée le 19 novembre, la campagne électorale pour les élections présidentielle, législatives nationales et provinciales, ainsi que locales prend fin le 18 décembre. Selon la loi électorale, tous les protagonistes observeront un repos de 48 heures avant le scrutin prévu le 20 décembre prochain.

Si les Congolais sont appelés à voter les 500 députés nationaux qui vont siéger à l’Assemblée nationale et les députés provinciaux, c’est la campagne pour la présidentielle qui a focalisé l’attention. Depuis un mois, les yeux et les oreilles des Congolais étaient tournés vers les candidats à l’élection présidentielle.

Sur la vingtaine de candidats alignés sur la ligne du départ, deux sont sortis au point de réduire la campagne électorale à un duel entre deux protagonistes. Félix Antoine Tshisekedi (Président sortant qui sollicite un second mandat) et Moïse Katumbi (l’ancien gouverneur de l’ex-province du Katanga) sont pressentis pour le sprint final.

Tension dans les différents états-majors

A deux jours de la tenue des scrutins, la tension semble monter dans les états-majors de deux candidats. Avant même le vote, chaque camp accuse l’autre de manipuler l’opinion. Le camp Katumbi accuse le camp présidentiel de « fabriquer » de faux sondages donnant l’avantage à Félix-Antoine Tshisekedi dans le but de manipuler l’opinion tant nationale qu’internationale.

Dans l’autre, l’on prête l’intention aux Katumbistes de retravailler les images de différents meetings de l’ancien gouverneur de l’ex-province du Katanga pour faire croire à l’opinion qu’il a pris une avance sur le président sortant. Dans une interview accordée à Radio France Internationale (RFI), Moïse Katumbi avait affirmé que l’actuel locataire du Palais de la Nation était le plus faible et le plus impopulaire de tous les candidats.

Assurances sur la tenue des scrutins

Pendant ce temps, les doutes semblent disparaître quant à la probabilité de la tenue des élections. Hormis l’appui apporté par la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation du Congo (Monusco), la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) vient de recevoir un renfort de l’Égypte. Le Caire a mis à la disposition de la centrale électorale congolaise, deux gros avions militaires.

Cependant, le doute plane sur l’organisation, par la CENI, des élections dont les résultats seront acceptés par tous. Sur terrain, des indicateurs montrent que tshisekedistes et katumbistes ne sont pas prêts d’accepter une défaite.

Charly KINGAKENE

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