Présidentielle 2023, Adolphe Muzito : voici l’offre politique chiffrée pour libérer le Congo et le congolais en 10 ans !

Mot Introductif
L’offre politique de Monsieur Adolphe MUZITO, Candidat à l’élection présidentielle et du Nouvel
Elan comprend 5 parties.
La première partie présentel’état des lieux et le diagnostic.
La deuxième partie porte sur les réformes concernant le Président de la République, le
Gouvernement ainsi que lesprovinces.
La troisième partie concerne les coûts et les modes de financement des réformes ainsi que des
investissements àréaliser.
La quatrième partie donne les perspectives du développement de la RDC au cours de 3 prochaines
décennies.
Quant à la cinquième partie, elle présente le fonds souverain ainsi que le potentiel congolais relatif
auxressources naturelles dusoletdusous-sol.

Etat des lieux et diagnostic
sur la nation congolaise
1.1. Etat de lieux et diagnostic sur la superstructure étatique du Congo.
Il s’agit :
– del’Etat et ses attributs de souveraineté ;
– durégime social : la République et la séparation deses 4 pouvoirs ;
– du régime politique, c’est-à-dire du rapport entre l’Exécutif et les pouvoirs législatif et judiciaire.
1.1.1. L’Etat Congolais
• L’Etat c’est quoi ?
L’Etat est une personne morale de droit international qui comprend 3 attributs qui
caractérisent sa souveraineté.
Comme tout Etat, l’Etat Congolais est censé disposer les attributs ci- après :
– La défense et la sécurité ; – La diplomatie; – La monnaie.
• L’Etat Congolais exerce-t-il totalement des attributs de souveraineté ?
La RDC est un Etat en transition, parce qu’ :
-Elle est en train de construire sa défense, elle n’a pas encore le contrôle de ses frontières ni de
ses ressources naturelles frontalières;
-Elle n’a pas de monnaie convertible sur le plan international;
-Elle ne pèse pas sur le plan diplomatique, parce qu’elle est économiquement et
militairement faible, elle recourt à la tutelle des autres Etats puissants ou voisins pour faire
valoir ses intérêts stratégiques, sécuritaires, militaires et économiques.
1.1.2. La République Démocratique du Congo
• Quels sont les éléments constitutifs de la République ?
Ce sont : – Le pouvoir exécutif; – Le pouvoir législatif ; – Le pouvoir judiciaire.
• Le Congo est-il une République ?
La RDC est une République en transition, car il n’y a pas l’équilibre de 3 pouvoirs. Il y a
vassalisation du pouvoir judiciaire par les pouvoirs exécutif et législatif. Les deux pouvoirs s’accaparent du gros des ressources budgétaires, privant ainsi le pouvoir judiciaire des moyens pouvant lui permettre d’accomplir ses missions.

Un contrôle mutuel de ces trois pouvoirs aurait créé un équilibre entre eux. Comment arriver à ce
contrôle mutuel ? C’est l’objet des réformes que nous proposons dans ce programme en vue de faire du Congo une véritable République.
A ces trois pouvoirs s’ajoute le 4ème qui est la presse.
1.1.3. Quel est le régime politique Congolais ?
C’est le semi-parlementaire avec deux têtes de l’Exécutif.
Les 3 échelons du pouvoir exécutif, à savoir :
– Le Président de la République ;
– Le Gouvernement central ;
– Les Provinces et Entités Territoriales Décentralisées.
Sa démarche est triple. Elle part :
1° du diagnostic ou évaluation de chacun des échelons du pouvoir;
2° de l’élaboration des réformes en réponses aux constats faits lors du diagnostic
d’une part et d’autre part au choix des investissements à réaliser;
3° du chiffrage et de l’identification des modes de financement desdites réformes?
En plus des ressources du Trésor public national, il est à noter que notre offre identifie et
évalue un fonds souverain. Celui-ci est constitué des ressources minières et minérales à titriser
et à fixer comme gage ou hypothèque au profit des financements des projets du programme et
pour l’avenir.
1.1.4. Le Congo démocratique
• C’est quoi un Etat démocratique ?
C’est un Etat où le peuple est la seule source de légalité et de légitimité du pouvoir de
l’Etat ; où la loi est la source de droit, où il y a rapport des forces sociales (capitaliste face aux
syndicats de travailleurs, en ce compris le paysannat face à la classe bourgeoise). C’est un Etat
en transition démocratique.
· Quelles sont les réformes pour faire du Congo un Etat démocratique?
Un Etat démocratique moderne ne se limite plus à l’existence des 3 pouvoirs
traditionnels. Il dispose en plus des contre-pouvoirs que sont les médias.
Les médias libres, forts et économiquement forts et viables, capables de faire le contrepoids pour éviter les abus du pouvoir. Les médias rendent le pouvoir politique redevable au
quotidien et constituent le chien de garde de la démocratie.
1.1.5. La forme de l’Etat congolais
• Quelle est la forme de l’Etat congolais et ses faiblesses ?
La forme de l’Etat congolais est le régionalisme constitutionnel. Elle s’oppose à la forme
fédérale de l’Etat.
Il s’agit d’une forme hybride à mi-chemin entre la forme fédérale et la forme unitaire
décentralisée de l’Etat.
• La forme de l’Etat congolais est-elle respectée ?
Non, parce que le pouvoir central ne respecte pas son obligation de transférer aux
provinces et entités territoriales décentralisées leurs compétences et leurs ressources dévolues
par la Constitution.
1.2. Etat des lieux du point de vue économique de la RDC
1.2.0. Introduction
Qui sommes-nous ? Où sommes-nous ? D’où venons-nous ? Où irons- nous dans l’état
actuel ? et où devrons-nous aller selon la vision du Nouvel Elan.
Le défi de la pauvreté et du faible revenu des populations des pays sous-développés en
général, et de la RDC, en particulier, tire ses causes dans plusieurs autres défis qui ont entre
eux des effets réciproques.
Cependant, comme nous pouvons le lire dans le tableau n°1 ci-après, le cas de la RDC
sort du commun.
Son PIB par tête d’habitant est le plus bas pour un pays de sa taille démographique
(nombre d’habitants) et géographique (superficie), soit 590 $US par an par habitant dans
l’échantillon ci-après des pays pauvres relevés en 2022, contre une moyenne africaine au Sud
du Sahara de 2.000 $US.
Il s’en suit qu’un Congolais vit avec 1,60 $US par jour, il est sous- pauvre, parce qu’il vit en
dessous du seuil de pauvreté tel que nouvellement défini par les Nations-Unies, lequel seuil se
situe à 2,00 $US, tandis qu’un Africain moyen au Sud du Sahara vit avec 3,40 $US par jour.
Tableau n°1 : PIB des pays pauvres dont la RDC en 2022

La situation de la pauvreté du pays et du Congolais impose plusieurs défis. Une dizaine des défis évoqués dans la présente offre dont quelques uns seront analysés dans les lignes qui suivent.

Il s’agit:
1) Le défi de la pauvreté et du chômage de masse ;
2) Le défi d’intégration de l’économie et de sa forte dépendance de l’économie internationale;
3) Le défi lié à la faillite de ses finances publiques et de son système financier ;
4) Le défi des infrastructures ;
5) Le défi de l’exploitation du potentiel de ses ressources naturelles;
6) Le défi de la gouvernance ;
7) Le défi de nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC);
8) Le défi énergétique ;
9) Le défi climatique ;
10) Le défi de la paix.
1.2.1. Le défi de la pauvreté et du chômage de masse
Le PIB, le taux de croissance et le budget de l’Etat
· PIB de la RDC et son évolution
Tableau n°2 : PIB et son évolution

  • Taux de croissance de la RDC et son évolution
    Tableau n°3 : Taux de croissance et son évolution
  • Budget de la RDC et son évolution
    Tableau n°4 : Budget et son évolution

1.2.2. Le défi d’intégration de l’économie et de sa forte dépendance de l’économie
internationale
A la faiblesse particulièrement manifeste de ses finances comme pour toutes les
économies pauvres, s’ajoute pour la RDC le défi d’un Etat à réorganiser.
Il s’agit de la faillite de son économie publique et celle de ses finances.
Toutes les entreprises du portefeuille de l’Etat congolais sont en faillite et doivent
être restructurées. (Tableau n°5)
Tableau n°5 : SITUATION D’EXPLOITATION DES ENTREPRISES PUBLIQUES
(en milliers de USD en 2018)

Source : Evaluations et études internes du parti
Les résultats nets de l’exercice des entreprises publiques tels qu’ils apparaissent dans le
tableau ci-haut, montrent combien ceux-ci se dégradent au fil des ans. Toutes ces entreprises
doivent être liquidées, car elles sont toutes en faillite, à l’exception de la GECAMINES.
L’économie publique congolaise, en plus de l’opacité historique à développer des
infrastructures de base pour le pays, est elle aussi, à travers les entreprises et établissements
publics, en faillite. Toutes les entreprises de l’Etat sont en cessation de paiements et sont
également en dessous du seuil de fermeture.
L’économie congolaise a donc les caractéristiques suivantes :
– Une absence de modèle national d’intégration sous régionale due à l’absence des
infrastructures de transport reliant le pays à ses voisins de la Sous-région,
principalement de l’Afrique centrale ;
– Absence ou déficit d’infrastructures de transport pouvant permettre la connexion entre
provinces. D’où une économie désarticulée ;
– Une inaptitude au renouvellement de l’outil de production du fait d’un passif
handicapant.
Le défi de la faible intégration de l’économie de la RDC traduit en fait le défi de son
modèle économique.
L’économie congolaise ne dispose pas d’une matrice interindustrielle susceptible de
favoriser la complémentarité ainsi que les échanges entre les secteurs et branches d’activité de
l’économie nationale. On peut le voir à travers la structure de sa croissance économique et celle
de ses exportations.

a) Défi lié à la qualité de croissance et à son inclusivité
Comme on le voit dans le tableau n°6 ci-après, la croissance de l’économie congolaise
est dépendante du secteur minier, qui ce dernier est totalement tributaire de l’économie
internationale que de l’économie nationale.
Tableau n°6 : CONTRIBUTION A LA CROISSANCE (en points de croissance)

Dans la configuration de la croissance du PIB de la RDC, pour la période 2020-2022,
comme cela apparait dans le tableau n°6 ci-haut, sur un taux de croissance moyen de 5,08%, le
secteur primaire de l’économie congolaise contribue pour 3,61%.
Dans cette contribution du secteur primaire, la part de la branche extractive est de 3,21%
sur un total de 3,61%, soit 89% du total du secteur, tandis que la branche agricole ne représente
que 0,40%, soit 11% du total du secteur primaire.
La contribution du secteur industriel congolais dans la croissance PIB s’élève pour la
période à 0,8%. Cela signifie tout simplement que la RDC n’a pas de tissu industriel et que celui-ci
n’a contribué que faiblement à la croissance du PIB dans la période.
Bien que le tertiaire a contribué pour 1,38%, ce secteur reste extraverti en amont, car ses
transactions portent essentiellement sur une production industrielle et agricole d’origine
extérieure.
Le pays produit ce qu’il ne consomme pas et consomme ce qu’il ne produit pas. Ce qui
bloque toutes les perspectives de croissance.
b) Défi d’intégration lié à la structure des exportations congolaises
Comme on voit dans le tableau n°7, sur un total de 22,2 milliards de USD d’exportations
congolaises en 2021, le secteur minier et des hydrocarbures contribuent à lui seul avec 21,9
milliards de USD, soit 99,1%.
Quant aux secteurs agricole et industriel, ils contribuent, respectivement pour 0,92% et 0,1%
aux recettes d’exportation réalisées par le pays en 2021.
Cela signifie que la RDC n’a ni secteur industriel, ni secteur agricole, capables de lui
rapporter des avoirs extérieurs pour compenser ses importations.
Il se pose donc un problème de la compétitivité de l’économie congolaise sur le plan
international qui ne dépende que des ressources minières et autres.
Tableau n°7 : STRUCTURE DES EXPORTATIONS (en millions de USD)

Une moindre diminution des prix des matières premières, dont le cuivre et le cobalt, sur le
marché international, constitue un choc dont l’impact est direct sur :
– Les avoirs extérieurs du pays ;
– Les réserves de change ;
– Les recettes fiscales ;
– La valeur interne ou externe de la monnaie nationale.
C’est cette situation de faible intégration de l’économie qui est, entre autres, à la base du
problème de la récession que connait actuellement le pays et dont nous parlerons plus loin.
Une économie de marché, sociale soit-elle, comme le dit le Professeur MABI MULUMBA,
repose sur le principe de la concurrence effective.
Une économie exige l’existence d’un nombre suffisamment élevé d’entreprises jouissant
d’une liberté d’actions. Il s’agit de favoriser une structure compétitive du marché et décourager la
naissance des monopoles. Il revient à l’Etat de mettre en place une législation protégeant la
concurrence pour une meilleure régulation de l’activité économique.
D’une manière générale, l’économie congolaise est caractérisée par des monopoles de
fait.
Pour ne citer que quelques exemples, il nous faut relever la libéralisation, depuis 2014,
du secteur des assurances, des secteurs de l’électricité et de l’eau, de transport constituant
des monopoles d’Etat dont la mauvaise qualité du produit ainsi que son coût sont loin de
donner satisfaction aux consommateurs.
La faillite d’un Etat dans une économie, c’est son incapacité à payer ses dettes et ses
obligations à court et à moyen terme.
Dettes vis-à-vis :
– de son personnel de la Fonction Publique ;
– de ses administrations, provinces et entités décentralisées ;
– de ses services publics : cas des entreprises publiques ;
– des tiers : dette intérieure.
C’est aussi son incapacité à faire face à ses obligations économiques et sociales, en
termes d’infrastructures économiques et sociales de base.
Bref, c’est son incapacité à s’acquitter de ses fonctions régaliennes.
D’où le défi de la pauvreté et du faible revenu des populations dans les économies
sous-développées qui tire les causes dans plusieurs autres défis qui ont entre eux des effets
réciproques.
1.2.3. Le défi lié à la faillite de ses finances publiques et de son système financier
L’Etat congolais, avec un budget de 10 milliards de $ US en recettes propres en 2022,
est à peine en train de sortir du seuil de pauvreté au niveau du Gouvernement central. Mais il
reste pauvre au niveau des provinces, des entités publiques locales et des entreprises et
établissements publics.
Comparée à l’Angola, au Nigéria et à l’Afrique du Sud dont les budgets tournent ou
varient entre 50 et 100 milliards de $ US, la RDC a un gap important à combler.
Le budget de l’Etat congolais ne couvre pas les dépenses contraignantes telles que :
– Les rémunérations du personnel enseignant ;
– Les pensions des retraites des fonctionnaires ;
– Les factures de l’eau et de l’électricité ;
– Les subsides aux hôpitaux, écoles, universités et divers services et entreprises publiques.
La faillite des provinces et entités locales, en plus de ses causes structurelles liées à la
faiblesse de leurs tissus économiques et d’infrastructures de base, est aggravée par la trop forte
centralisation des ressources publiques par le Gouvernement central du fait de la non
rétrocession par ce dernier aux provinces et entités locales des allocations leur destinées en
vertu de la loi.
Voici quelques faiblesses liées aux finances de la RDC :
– Une faible ouverture à la communauté financière internationale ;
– Un PIB/hab de plus ou moins 600 $;
– Un niveau de pauvreté caractérisé par un PIB de 1,60 $ US par jour par Congolais,
soit 590 $ US par an ;
– Les tailles des budgets faibles et une répartition des ressources propres
disproportionnées entre provinces.
a) La monnaie et le crédit
Tableau n°8 : Evolution du taux de change de 2006-2023

Tableau n°9 : Dépréciation du FC

b) Le financement de l’économie :
Masse monétaire en pourcentage du PIB et coût crédit en 2021
Tableau n°10 : Masse monétaire de la RDC en % du PIB et taux d’intérêt en 2022

La situation monétaire de la RDC est caractérisée par :
1) l’inexistence d’un marché financier ;
2) le faible taux de bancarisation de l’économie, soit 6% en 2022 et une épargne locale faible (4
milliards de $ US) ;
3) le faible niveau de dépôts ou de crédits, respectivement de 11 milliards $ US et 3,6 milliards de $
US ;
4) le déséquilibre géographique et sectoriel de la répartition de la masse monétaire et des crédits à
l’économie. L’ensemble du crédit (soit 90%) est absorbé par la capitale Kinshasa, les provinces
du Kongo-Central, le Haut-Katanga et le Lualaba.
A ces déséquilibres des finances publiques s’ajoutent l’instabilité de la monnaie congolaise et la
faiblesse de son système financier.
La RDC n’a pas une monnaie stable et convertible. Le Franc congolais, depuis sa date
d’émission en 1997 à ce jour, a perdu 99,9% de sa valeur, alimentant le spectre de la dollarisation.
En effet, le citoyen congolais qui détenait en 1997 100 FC avait la contre-valeur de 100$US,
aujourd’hui 100 FC équivalent à quatre cents (0,04), soit une perte de 100 $US – 0,04$US (dix cents) = 99,96 $US, soit : 99,96/100 = 99,96%.
Le Franc congolais est faiblement bancarisé, soit 2% de la population ont un compte bancaire en
monnaie nationale.
La Banque centrale, comme autorité monétaire, n’a pas de contrôle sur la masse monétaire. La
gestion de la monnaie nationale lui échappe.
La monnaie nationale ne représente que 20% de la masse monétaire en circulation qui se chiffre
à 11,8 milliards $US, en 2021.
Les crédits à l’économie s’évaluent à 2,240 milliards $US. Rapporté au PIB, il représentait 6,7%
en 2021, à cause des facteurs des risques du secteur financier.
Et pourtant, l’économie congolaise avec son PIB qui s’évalue à 65 milliards $US dispose d’un fort
potentiel de dépôts et de crédits bancaires qui, si son taux de mobilisation se situait au niveau de la
moyenne de l’Afrique Subsaharienne, soit 35%, s’élèverait à 23 milliards $US contre 3,6 milliards $US
aujourd’hui, soit un manque à gagner de 19,4 milliards $US nécessaires au financement de l’économie.
Les dépôts bancaires en monnaies étrangères s’évaluent à 11 milliards d’USD à fin juin 2021
dont 85% sont en monnaie étrangère.

Tableau n°11 : Masse monétaire en % du PIB et Taux d’intérêt en 2021 de quelques pays

N.B : Le taux d’intérêt en RDC est passé de 8% en 2021 à 23%
en 2023, sur proposition du comité de politique monétaire.

Tableau n°12 : Masse monétaire en millions de CDF

c) Le taux de bancarisation de la monnaie nationale
Un faible taux de bancarisation de l’économie, soit 18% dans un environnement dépourvu du
marché des capitaux en 2021.

d) La géographie de dépôts à vue et à terme
Tableau n° 13 : Dépôts à vue en 2021 (en millions de FC et de USD)

Comme on le voit dans le tableau n°13 ci-haut l’essentiel des dépôts à vue circulent à Kinshasa à
plus de 60%, au Katanga 28% (Haut-Katanga et Lualaba), dans le Kivu 4% (Nord et Sud-Kivu) et au
Kongo central 1%.
Tableau n°14 : Dépôts à terme en 2021 (en millions de FC et de USD)

Concernant le dépôt à terme, Kinshasa s’accapare de 74% en 2021, suivi du Katanga 20%, de
l’espace Oriental 2,8% et Grand Kivu (Nord et Sud-Kivu et Maniema) 2,3%. Le Bandundu, l’Equateur et les deux Kasaï sont des déserts monétaires en termes de crédits et dépôts. Ce qui explique les disparités en termes d’opportunités d’affaires entre les provinces.
La dollarisation de l’économie est manifeste au point que le pays connait 2 monnaies ayant de fait
cours légal.
– 85% des dépôts sont en monnaie étrangère ;
– 95% des crédits sont octroyés en devises étrangères contre 5% en monnaie nationale.

Du fait de la dollarisation de l’économie, les banques commerciales ressentent des difficultés de
liquidités et sont menacées de banqueroute en face d’une Autorité monétaire qui ne peut les refinancer significativement avec ses faibles réserves en monnaies internationales.
e) La décapitalisation de la Banque centrale et sa faible autonomie face au Gouvernement
La réforme relative à la recapitalisation de la BCC engagée dans la période 2015-2022, par le
Gouvernement sous l’égide du FMI et la Banque mondiale, a atteint sa vitesse de croisière avec
l’émission par le Gouvernement au profit de la BCC d’un titre de 1 milliard de $US qui a épongé ses
pertes, amélioré ses avoirs et amorcé le processus de sa recapitalisation qui avait commencé par
l’amélioration des fonds propres.
Malheureusement, ce mouvement a été stoppé au courant du quinquennat finissant.
La Banque centrale s’est replongée dans des pertes d’exploitation et s’est engagée une fois de
plus dans le processus de sa décapitalisation comme on le voit dans le tableau n°15 ci-après, avec des pertes qui sont allées jusqu’à 11,8 milliards de FC en 2019.
L’institution se voit de plus en plus incapable d’engager de manière autonome des interventions
en faveur du secteur bancaire parce que dépendant de la trésorerie du Gouvernement.
Tableau n°15. BCC : Résultat de la période à affecter en millions de FC

f) Le déficit du marché des capitaux en RDC
L’ensemble des institutions financières non bancaires ayant mission de donner des crédits à long
terme à l’économie sont en faillite aujourd’hui depuis de nombreuses années, mais aussi en déficit
d’exploitation.
Il s’agit, comme on le voit, dans le tableau n°5 ci-haut, de la SONAS, la SOFIDE et la CADECO.
Aussi pour la CNSS, selon le Rapport BCC 2022, sur 60 millions de la population active occupée,
352.000 seulement, soit 1,8%, sont affiliés à la CNSS et les 1.200.000 agents de l’Administration publique ont la couverture sociale avec la CNSAP.

1.2.4. Le défi des infrastructures
Le pays ne dispose pas d’infrastructures de base :
– Routes :
o Routes d’intérêt national : 20.000 km dont 2.801 km bitumées ;
o Routes d’intérêt provincial prioritaire : 20.000 km ;
o Routes d’intérêt provincial secondaire : 17.000 km ;
o Routes d’intérêt local en desserte agricole : 86.871 km ;
o Voiries urbaines : 7.400 km.
– Routes : moins de 5%, soit 3.000 km sont modernisées et asphaltées sur un total des routes
d’intérêt général, estimé à 58.000 km ;
– Le chemin de fer : 5.033 km dont 858 km électrifiés et dans un état de vétusté avancé;
– Ponts : 1.050 ponts ;
– Centrales hydroélectrique : 2.417,34 MW installés dont 1.775 à Inga I et II ;
– Non intégration géographique due à l’absence d’une trans-nationale ;
– Une desserte en eau potable et en électricité respectivement de 20 % et 9 % (Inga, Zongo,…);
– Un taux de modernisation des infrastructures routières représentant 5 % des routes d’intérêt
général,… ;
– Energie solaire : déficit total.
Le besoin minimal en infrastructures économiques de base implique un coût de 100 milliards
$US, ventilé comme suit :
Tableau n°16 : Ventilation des besoins minima des infrastructures

1.2.5. Le défi d’exploitation du potentiel des ressources naturelles du pays
Tableau n°17 : Les potentiels en ressources naturelles et leur niveau d’exploitation

En conclusion,
– Bien que non inclusif et robuste, le taux de croissance de l’économie congolaise
approche les deux chiffres ;
– Le pays dispose de grandes potentialités au plan des ressources naturelles et
humaines ;
– Un portefeuille de l’Etat considérable ;
– Une position géostratégique intéressante ;
– Un marché de 120 millions d’habitants.
1.3. Etat des lieux du point de vue social et autres
Faiblesses, défis et opportunités
a) Emploi, chômage et politique salariale
b) Agriculture et alimentation
c) Sécurité sociale
d) Education
e) Santé publique
f) Transport
g) Sport et Médias
h) Logement
i)Desserte en eau potable
j) Desserte en électricité
k) Transition numérique
l)Transition écologique

Voici la pyramide des âges en RDC

NOTE

(1) : % de la population passive : les enfants et jeunes de moins de 20 ans
(2) : % de la population active (20 à 64 ans)
(3) : % de la population passive : vieux à la retraite (65 à 100 ans).
La première pyramide d’âges a trait à la population de l’Afrique subsaharienne (RDC).
Il se dégage que la tranche des enfants et jeunes de moins de 20 ans représente 47%,
la tranche de vieillards à la retraite 3% et forme un total de 50% supportés par une
population active représentant 50% dont la quasi-totalité soit 85% ne travaillent pas, tandis
que 15% seulement de la population active a un emploi et supporte 85% de la population
(enfants, jeunes, vieillards et sans emplois).
La deuxième pyramide d’âges représente la population européenne (France), la
tranche de la population active (55%) dont 95% supportent la population passive (21%) des
enfants et jeunes de moins de 20 ans ainsi que les retraités (24%), a un emploi et contribuent
pour sa retraite en supportant les deux tranches.
1.3.1. Emploi, chômage et politique salariale
Les défis de l’emploi, du chômage et de la politique salariale en République
démocratique du Congo (RDC) sont nombreux. La RDC fait face à un taux de chômage élevé,
en particulier parmi les jeunes, ainsi qu’à des défis en matière de création d’emplois formels.
De plus, la politique salariale est souvent affectée par des facteurs tels que l’inflation, la
compétitivité économique et les pressions sociales.
Le taux de chômage en RDC, selon les chiffres du Gouvernement, s’élève en 2023 à
40% de la population active.

La qualité de la croissance de l’économie congolaise faiblement inclusive, impulsée
essentiellement par le secteur minier, secteur à capital intensif, est caractérisée par une faible
capacité à créer des emplois et à réduire la pauvreté.
Le défi du chômage et de l’emploi se situe à plusieurs niveaux, entre autres, celui de
l’augmentation accélérée de la population en général et de la population active, en
particulier.
La population congolaise s’élève, selon les estimations, à 120 millions d’habitant en
2023, avec un taux de croissance moyen de 3,5%. Elle va doubler à l’horizon 2045, en passant
de 120 millions à 250 millions.
Quant à la population active, elle va passer de 60 millions en 2023 à 120 millions sur un
total de 250 millions de la population totale en 2045.
Il y a donc une forte pression sociale à gérer avec une masse importante de la
population active à caser pour maintenir l’équilibre social et résorber le chômage.
Ce qui pose la nécessité d’une politique salariale incitative pour faire de la rémunération
un véritable levier de la croissance économique.
1.3.2. Agriculture et alimentation
Les défis de l’agriculture et de l’alimentation en République démocratique du Congo
(RDC) comprennent la faible productivité agricole due à un manque d’infrastructures, de
technologies et de financement, ainsi que des problèmes liés à la sécurité alimentaire et à la
nutrition. La RDC est confrontée à des défis tels que la déforestation, la perte de biodiversité, la
pauvreté rurale et l’insécurité alimentaire.
Il s’agit d’un grand défi pour nourrir cette grande population. Avec plus de 80% des
terres arables, une hydro-graphie favorable et un climat diversifié sur l’ensemble de son
territoire, la RDC est en mesure de relever ce défi, c’est-à-dire créer les bases d’une
agriculture capable d’assurer l’autosuffisance alimentaire.
1.3.3. Sécurité sociale
Les défis de la sécurité sociale en République Démocratique du Congo (RDC)
comprennent des problèmes tels que le financement insuffisant, la mauvaise gouvernance, la
corruption, la faible couverture et l’accès limité aux services de santé. Ces défis ont un impact
sur la capacité du système de sécurité sociale à fournir une protection adéquate aux
travailleurs et à leurs familles.
La Caisse Nationale de Sécurité Sociale, « CNSS », unique établissement public de
sécurité sociale, relevant du reste du droit public, est en perte de vitesse et la sécurité sociale
est non assurée pour toute la République.
Le total de ses affiliés s’élève à plus ou moins 300.000 membres, représentant moins de
2% des salariés du secteur privé et para- étatique.
En RDC, les personnes de troisième âge, faisant partie de la population non-active, sont
toutes dépourvues de couverture sociale, soit pour n’avoir jamais eu d’emplois formels
pendant leur période d’activité, soit pour n’avoir pas cotisé, du fait des faibles revenus ayant
constitué leurs rémunérations. Il faut rappeler qu’en RDC, le SMIG se situe autour de 60 $ US.
La CNSSAP (Caisse nationale de sécurité sociale des agents de l’administration
publique), de création récente, est encore en phase de déploiement sur le territoire national.
Avec plus d’un million d’agents et fonctionnaires de l’Etat, sans compter tout le personnel
politique qui émarge du budget de l’Etat, il y a donc moyen d’élargir le champ d’action de la
CNSSAP pour la faire fonctionner un support important de la sécurité sociale de l’agent du
secteur public.
1.3.4. Education
Le secteur de l’éducation a été toujours le parent pauvre des politiques publiques,
bénéficiant d’une faible allocation des ressources du budget de l’Etat.
Le secteur de l’éducation en République démocratique du Congo (RDC) fait face à de
nombreux défis, notamment en ce qui concerne l’accès à l’éducation, la qualité de
l’enseignement et la formation des enseignants. Le pays a un taux d’alphabétisation
relativement faible et de nombreuses écoles manquent d’infrastructures adéquates.
En outre, le système éducatif en RDC est confronté à des problèmes tels que le manque
de financement, les inégalités régionales en matière d’accès à l’éducation, et la langue
d’enseignement, qui est souvent différente de la langue maternelle des élèves.
Les principaux indicateurs du secteur de l’enseignement primaire et secondaire sont :
Tableau n°18 : Annuaire statistique EPST/2020-2021

– Effets population scolarisable Pré-primaire, Primaire, Secondaire : 45.000.000 ;
– Effectifs des élèves (Pré-primaire, Primaire et Secondaire) 2021 : 28.253.003 ;
– Effectifs des élèves en 2023-2024 (Estimation) : 30.000.000 ;
– Effectifs des élèves des écoles publiques (2021) : 24.506.665 ;
– Nombre total d’enseignants du secteur public : 927.629
– Nombre total d’enseignants payés : 689.399
– Nombre d’enseignants non payés : 238.230
– Masse salariale mensuelle totale : 236.794.289.695 CDF
(Salaire Moyen : 220.000.00 CDF)
Il en ressort de ce tableau, ce qui suit :
1) Estimation des besoins annuels en infrastructures scolaires résultant de la croissance
démographique annuelle estimé à 3,3%
Tableau n°19 : Besoins infrastructures/EPST

2) Estimation des besoins annuels en enseignants Hypothèses :
– Suppression de zone salariale
– Salaire moyen minimum: 200.00 $US
Tableau n°20 : Besoins personnels/EPST

Dépenses annuelles dans le sous–secteur de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique :
– Salaires des enseignants actuels et à recruter chaque année.
o Masse salariale annuelle totale de 927.629 enseignants
actuels aux taux de 200 $US en 2024 : (463.840.500.000.00 CDF) : 2.226.307.600 $US
o Masse salariale annuelle des 33.310 enseignants à recruter : 79.940.000 $US
Total : 2.306.249.600 $US
– Agrément et construction de nouvelles écoles : 821.875.000 $US
– Construction des écoles existantes (déficit à combler) : à déterminer.
Dépenses annuelles totales (EPST) : 3.128.124.600 $US
non compris le coût de construction des anciennes écoles.
Quant à l’enseignement primaire, secondaire et universitaire où les infrastructures héritées de
l’époque coloniale sont à l’abandon, le niveau ne fait que baisser au point qu’aucune université
congolaise n’est classée dans les 100 meilleures universités d’Afrique.
Au primaire et secondaire, avec une population à scolariser, 23 millions seulement sont
scolarisés, les milliers d’autres enfants n’ont pas accès aux études.
Avec 922.313 enseignants près de 50% seulement sont payés par l’EPSP, le niveau de prise en
charge est faible.
Le besoin d’enseignants se chiffrait à 1.000.000 en 2015. Il est projeté à 2.000.0000 en 2035.
A l’enseignement supérieur et universitaire, la population estudiantine s’élève à 1.000.000 pour
2.000 professeurs ou personnel académique. Ce qui représente une faible capacité de prise en charge, soit 500 étudiants par professeur.
Le défi aujourd’hui est de multiplier par 5 le nombre des professeurs d’université pour améliorer
le niveau d’encadrement académique.
1.3.5. Santé publique
A l’instar de l’éducation, le secteur de la santé bénéficie d’une faible attention des pouvoirs
publics. La part des allocations budgétaires au secteur de la santé est dérisoire, loin de la moyenne de l’Afrique subsaharienne, soit 15%.
En 2021, la République Démocratique du Congo a alloué environ 5,7% de son budget national à
la santé, ce qui est en dessous de la recommandation de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) qui est d’au moins 15% pour les pays en développement. Cela a un impact sur la capacité du pays à fournir des services de santé adéquats à sa population.
Les statistiques de la santé de la RDC :
– Mortalité : 9,6 morts/10.000 ;
– Taux de mortalité infantile : 68,2/1.000 ;
– Espérance de vie : 57,7 ans ;
– Accès aux soins de santé : 28,7 % ;
– Enfants de moins de 5 ans en sous poids, malnutrition : 23,4% ;
– Nombre de Zone de Santé : 519 ;
– Nombre d’établissements de santé dans le pays : 12050 ;
– Hôpitaux territoires : 3 ;
– Hôpitaux provinciaux à 150 lits : 6 ;
– Hôpitaux généraux de référence à 100 lits : 390 ;
– Centres de santé en matériaux durables : 1.006 ;
– Capacité de lit : 0,8/1.000 lits ;
– Vétusté des équipements et matériels ;
– Non-approvisionnement en médicaments ;
– Personnel pro-santé et de santé sous payé.
Sur le plan social, les secteurs de la Santé publique et de l’assainissement sont à l’abandon. Les
rares hôpitaux centraux laissés par la colonisation sont en état de délabrement avancé.
Le seul hôpital de Panzi, qui fait la fierté du pays avec son Médecin-Directeur, lauréat du prix
Nobel de la paix en 2018, croule sous le poids des impôts que lui réclame l’Etat congolais sans pitié ni
humanité pour ces femmes chaque jour violées et violentées que cet hôpital soigne.
Les rares latrines hygiéniques du milieu rural qui compte environ 70 % de la population sont
construites, pince sans rire, par l’UNICEF, devant un Etat indifférent qui n’y songe même pas.
Aucun bassin d’épuration n’existe au pays pour traiter les eaux usées industrielles, agricoles et
domestiques déversées dans la nature comme tel, causant les maladies hydriques (choléra, dysenterie, etc.) et autres toxiques (consommation des métaux lourds cancérigènes dans les zones industrielles du pays) qui déciment annuellement des dizaines de milliers de personnes au pays.
1.3.6. Transport
Le transport reste un sérieux goulot d’étranglement pour des échanges intra-provinces. Alors que
la RDC est partie prenante à la ZLECAf (Zone de Libre-Echange Continental Africain), le pays a toujours du mal à relier ses provinces par divers moyens de transport pour faciliter les échanges internes.
Comment envisager des échanges au niveau continental si on ne sait pas garantir la libre
circulation des biens et des personnes à l’intérieur des frontières nationales.
Le transport en commun dans nos grandes villes, où se concurrencent taxis et motocyclettes
devant des foules angoissées, est un véritable cauchemar.
Les défis de transport en RDC sont nombreux et comprennent des infrastructures routières
inadéquates, des problèmes de sécurité, des coûts élevés, des réglementations complexes, des pénuries de véhicules et de carburant, et des problèmes de gestion. Ces défis entravent le commerce et le développement économique du pays.
1.3.7. Sport et Médias
Le secteur sportif en République Démocratique du Congo (RDC) est en plein développement,
avec un intérêt croissant pour les sports tels que le football, le basketball, le rugby et la boxe. Le pays a produit de nombreux athlètes de renommée mondiale dans ces disciplines.
Cependant, le secteur sportif en RDC est confronté à des défis tels que le manque
d’infrastructures adéquates, de financement et de soutien gouvernemental.
En République Démocratique du Congo, seul le football – avec des maigres investissements
dans le secteur – tente encore de survivre.
Des disciplines sportives, qui faisaient autrefois la fierté du pays, notamment le football et le
basket-ball, sont aujourd’hui méconnaissables.
Dans le secteur sportif, l’Etat est presque démissionnaire, intervenant par à-coups, juste pour
colmater les brèches.
La seule équipe du pays qui gagne encore des coupes en Afrique est persécutée par le pouvoir
pour des motivations purement politiques.
Le secteur des médias en RDC est confronté à de nombreux défis, notamment en ce qui
concerne la liberté d’expression et l’indépendance des médias.
Les journalistes et les professionnels des médias font souvent l’objet d’intimidation, de
harcèlement et de violence, ce qui entrave leur capacité à faire leur travail de manière libre et impartiale.
En outre, la concentration de la propriété des médias entre les mains de quelques acteurs
puissants limite la diversité des voix et des perspectives dans le paysage médiatique congolais. Les
médias publics font également face à des défis en termes de financement et d’indépendance éditoriale.
Le secteur des Médias est abandonné à son triste sort. Les médias publics et privés sont tous
logés à la même enseigne. Sans subventions conséquentes de l’ETAT, la presse ne sait plus exercer
pleinement son rôle de 4ème pouvoir et de ferment à la démocratie.

SUITE
1.3.8. Logement
Le défi du logement dans la ville de Kinshasa est un problème majeur en raison de la croissance
rapide de la population et de l’urbanisation. Les habitants de Kinshasa sont confrontés à des difficultés
pour trouver des logements abordables, sûrs et de qualité. Les quartiers informels (ou bidonvilles) se sont développés pour répondre à la demande croissante de logements, mais ils sont souvent surpeuplés et manquent d’infrastructures de base telles que l’eau potable et les installations sanitaires.
Les villes congolaises n’ont pas de plan d’urbanisation, la plupart étant des agglomérations
ruralisées et ne disposant pas d’habitation digne de ce nom.
La problématique des logements sociaux en République Démocratique du Congo est un enjeu
majeur, avec une pénurie de logements abordables pour la population. Les logements sociaux sont
souvent inexistants ou de mauvaise qualité, ce qui entraîne une surpopulation dans les quartiers
informels et des conditions de vie précaires pour de nombreuses familles.
Cette situation est exacerbée par la croissance rapide de la population urbaine et le manque
d’investissement dans le secteur du logement social. Les politiques de logement existantes ne
parviennent pas à répondre à la demande croissante, et de nombreuses personnes se retrouvent sans logement adéquat.
Les logements sociaux sont inexistants en RDC et le pays n’a pas de politique de crédit à ce
propos, embourbé dans une réelle, confusion entre les ministères de l’urbanisme et habitat ainsi que
celui de l’aménagement du territoire.
1.3.9. Desserte en eau potable
La desserte en eau potable en République Démocratique du Congo (RDC) est un problème
majeur, avec une grande partie de la population n’ayant pas accès à de l’eau potable. Les infrastructures sont souvent défaillantes et la qualité de l’eau est souvent préoccupante. Des organisations internationales et des ONG travaillent activement pour améliorer la situation en RDC.
La moyenne nationale du taux de desserte en eau potable est de 28%. La seule société de
distribution d’eau, la Regideso éprouve d’énormes difficultés de remplir sa mission.
1.3.10. Desserte en électricité
La desserte électrique en République Démocratique du Congo (RDC) est un sujet complexe en
raison des défis liés à l’approvisionnement en électricité dans le pays.
La RDC possède un potentiel hydroélectrique important, mais l’accès à l’électricité reste limité
pour de nombreuses personnes.
Le manque d’infrastructures, les problèmes de gouvernance, la corruption et les conflits armés
ont tous contribué à la difficulté de fournir une desserte électrique fiable à la population congolaise.
Cependant, des efforts sont en cours pour améliorer la situation, notamment par le biais de
projets de construction de nouvelles centrales hydroélectriques et de modernisation des réseaux
électriques. La moyenne nationale du taux de desserte en électricité s’élève à 9%. La plus grande société d’électricité de la RDC, SNEL, dispose d’une capacité de production de 2.400 Mw ; mais elle ne produit que 500 Mw, sur les 14 groupes dont elle dispose sur le Site d’INGA (I et II), deux seulement fonctionnent.
1.3.11. Transition numérique
La RDC fait face à de nombreux défis dans le domaine de la révolution numérique, tels que
l’accessibilité à internet, la formation des travailleurs qualifiés dans le domaine des technologies de
l’information et de la communication, et la mise en place d’infrastructures adéquates pour soutenir le
développement numérique. Ces défis sont importants à relever pour permettre à la RDC de bénéficier
des avantages de la révolution numérique. La transition numérique en République démocratique du Congo (RDC) fait référence au processus de passage d’une économie traditionnelle à une économie basée sur les technologies numériques. Cela implique l’adoption de nouvelles technologies, la numérisation des processus et la promotion de l’innovation dans les secteurs clés tels que la santé, l’éducation, les services financiers, etc.
En RDC, la transition numérique est un enjeu majeur pour le développement économique et
social du pays. Elle offre des opportunités pour améliorer l’efficacité des services, stimuler la croissance économique, et accroître l’accès à l’information et aux opportunités pour les citoyens.
1.3.12. Transition écologique
La transition écologique en RDC implique la mise en place de politiques et de mesures visant à
promouvoir un développement durable, à protéger les écosystèmes fragiles et à réduire les émissions de gaz à effet de serre. Cela passe par la promotion des énergies renouvelables, la lutte contre la
déforestation, la gestion durable des ressources naturelles, et la sensibilisation de la population à
l’importance de la préservation de l’environnement.
1.4. Etat des lieux du point de vue politique
v Faiblesses, défis et opportunités des institutions politiques et de l’administration congolaise.
1.4.1. Régime politique
Le régime politique en RDC est une République semi-présidentielle avec un système multipartite.
Le président est à la fois chef de l’État et chef du gouvernement, tandis que le pouvoir législatif est exercé par le gouvernement et les deux chambres du parlement. Le système judiciaire est indépendant du pouvoir exécutif et législatif.
L’on se retrouve avec :
– Un exécutif (Président de la République et Premier Ministre) et un Parlement bicéphale ;
– Un régime politique bicéphale avec circuit de décisions assez long pour un pays à construire ;
– Des coalitions politiques hétéroclites sans cohésion idéologique et une crise interne
animée par plus de 900 partis politiques sans ancrage dans le peuple, …
1.4.2. Partis politiques
Les partis politiques en RDC sont nombreux et variés. Les partis politiques en RDC ont souvent été critiqués pour leur manque de transparence et de démocratie interne, ainsi que pour leur tendance à être dirigés par des personnalités fortes plutôt que par des idéologies claires.
Les partis politiques sont faibles, avec une vision idéologique préoccupée par le souci d’accession au pouvoir plutôt que par des convictions politiques. Sur le plan politique, les libertés fondamentales ne sont pas respectées, les cachots des services de sécurité sont remplis d’innocents qui disparaissent chaque jour pour un oui ou et un non. Création de partis politiques fantômes qui apparaissent seulement le jour de vote et disparaissent tout de suite après (cas de l’UDPS et ses partis et regroupements satellites).
Au même moment, les vrais partis politiques ne perçoivent pas leur payement légal tel que prévu
par la loi. L’organisation répétitive de parodies d’élections.
Les gouvernements sans vision où les médiocres sont occupés à se remplir les poches au
détriment du peuple affamé. Un Parlement sourd, aphone aux cris de détresse des électeurs où les parlementaires issus des votes truqués n’exercent, sur l’exécutif, aucun contrôle assorti de sanctions.
Une justice aux ordres du pouvoir, présentée comme l’une des plus corrompues au monde.
La défense nationale avec des militaires mal payés poussés à rançonner et à terroriser les civils
qu’ils devraient au contraire protéger, aptes plutôt à brader les armes de guerre destinées à défendre le territoire national maintes fois agressé. Une diplomatie apathique avec des diplomates impayés, affamés, surendettés, délogés et humiliés.
1.4.3. Décentralisation
Les provinces sont plus de simples subdivisions administratives que des institutions ayant des
compétences politiques et des objectifs socio-économiques. Non transfert des ressources et pouvoirs politiques par le Gouvernement central. Sur l’administration du territoire national, l’absence de l’Etat se voit mieux à travers l’administration du territoire incapable de remplir une des moindres fonctions à lui reconnue, à savoir : le recensement de la population nationale.
En effet, depuis plus de vingt ans, l’administration du pays n’a pas réussi à fournir à ses citoyens
de simples cartes d’identité. La RDC est l’unique pays au monde où les cartes d’électeurs, les
passeports, les permis de conduire, les cartes d’élèves ou mêmes les numéros de téléphone servent
d’identifiants des citoyens.
Serait-ce pour faciliter l’infiltration des étrangers qui finiront un jour par demander l’autonomie des
territoires qu’ils occupent aujourd’hui en massacrant les populations autochtones.
Les agents de la Fonction publique sont délibérément mal payés pour qu’ils ne fassent pas
comme il faut leur travail d’administration du territoire. Il ne leur reste plus que les larmes qu’ils versent au quotidien sur la place Golgotha (Esplanade du bâtiment habitant la Fonction Publique à Kinshasa).
Les défis de la décentralisation en RDC sont nombreux, notamment :
La faible capacité institutionnelle des Entités territoriales décentralisées (ETD) : les ETD sont
souvent confrontées à des problèmes de ressources humaines, financières et matérielles qui limitent leur capacité à remplir leurs missions. Le manque de coordination entre les différentes structures décentralisées : la coordination entre les ETD, les services techniques déconcentrés et les ministères sectoriels est souvent insuffisante, ce qui entrave la mise en œuvre des politiques publiques.
La faible participation citoyenne : la participation citoyenne dans les processus de prise de
décision reste limitée, ce qui réduit l’efficacité de la décentralisation.
La corruption et la mauvaise gouvernance : la décentralisation peut être utilisée comme un
moyen de favoriser la corruption et la mauvaise gouvernance, notamment dans la gestion des ressources naturelles. Les conflits fonciers : la décentralisation peut entraîner des conflits fonciers entre les différentes communautés locales.
1.4.4. Justice
Les défis d’une justice indépendante en RDC sont nombreux et comprennent notamment la
corruption, l’ingérence politique, le manque de moyens financiers et matériels, ainsi que la faiblesse des capacités techniques et professionnelles des acteurs judiciaires. Ces défis ont un impact négatif sur l’efficacité de la justice et sur la protection des droits fondamentaux des citoyens.
1.4.5. Diplomatie
Les défis d’une diplomatie au service du développement en République Démocratique du Congo
(RDC) sont nombreux et complexes. La RDC est confrontée à des défis tels que la pauvreté, les conflits armés, la corruption, les infrastructures insuffisantes, l’accès limité aux services de base tels que l’éducation et la santé, et la dégradation de l’environnement.
La diplomatie au service du développement en RDC doit donc relever ces défis en travaillant à la
fois sur des questions politiques, économiques, sociales et environnementales. Cela implique de travailler en étroite collaboration avec le gouvernement congolais, la société civile, les organisations
internationales et les partenaires au développement pour trouver des solutions durables et inclusives.
1.4.6. Défense et sécurité
Une armée en construction, faiblement équipée et mal entrainée du fait de longs cycles des
guerres issues de la fusion de plusieurs anciens groupes armés, etc.
Pour tout dire, le problème de la gouvernance politique peut se résumer en quelques points et
cadre avec l’économie sociale de marché suivants :
– la non séparation des pouvoirs ;
– l’inexistence de vrais partis politiques ayant un réel ancrage sociologique national et une vision à
court et long terme pour le pays ;
– le faible leadership des partis politiques sur leurs cadres désignés au sein des institutions ;
– la pauvreté des partis politiques ;
– l’inexistence des corps intermédiaires ou sociaux viables (syndicats, églises, organisations
patronales, presse,…).
Les défis de la défense et de la sécurité en RDC sont tout aussi nombreux que complexes. Ils
comprennent la lutte contre les groupes armés, la réforme des forces de sécurité, la protection des civils, la gestion des ressources naturelles, et bien d’autres. La RDC est confrontée à des défis de sécurité depuis des décennies, en raison de conflits armés, de la présence de groupes armés actifs dans le pays, de la faiblesse des forces de sécurité et de l’instabilité politique. Ces défis ont un impact direct sur la population civile, qui est souvent victime de violences et d’insécurité.
1.5. Etat des lieux du point de vue culturel
Faiblesses, défis et opportunités du pays
1.5.1. Identité culturelle
Le processus d’édification de la Nation congolaise ne repose pas sur un souci :
– d’intégration culturelle nationale, grâce à des échanges culturels entre les communautés de base ;
– de recherche et de construction d’une identité nationale fondée sur les valeurs ancestrales comme
apport à la civilisation universelle.
La RDC est un pays diversifié sur le plan culturel, avec plus de 200 groupes ethniques et une
grande variété de langues et de traditions.
Cependant, les conflits politiques, les migrations, la mondialisation et d’autres facteurs ont
contribué à la perte et à la dilution de certaines traditions culturelles, ce qui a entraîné des défis pour
préserver et promouvoir l’identité culturelle congolaise.
Certains des défis spécifiques auxquels la RDC est confrontée en matière d’identité culturelle
comprennent la perte de langues et de traditions, la marginalisation des groupes ethniques minoritaires, la domination culturelle étrangère, et la difficulté à concilier les traditions culturelles avec les pressions de la modernité.
1.5.2. Diversité culturelle
La diversité culturelle se fonde sur la promotion de la culture et des arts en allant à l’International
en préservant notre authenticité, nos valeurs et notre originalité.
De ce point de vue, les défis de la diversité culturelle en RDC prennent en compte la grande
variété de groupes ethniques et de langues présents dans le pays.
Ces défis incluent la coexistence pacifique entre les différents groupes, la préservation des traditions
culturelles, la promotion de l’égalité et de la justice pour tous les citoyens, et la lutte contre la
discrimination et le racisme.
La RDC a connu des conflits ethniques et des tensions intercommunautaires, ce qui rend la
gestion de la diversité culturelle encore plus complexe.
La promotion du dialogue interculturel, de l’éducation multiculturelle et de la sensibilisation à la
diversité culturelle est essentielle pour relever ces défis.

2.1.DES REFORMES REGALIENNES DE L’INSTITUTION
PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE
Libérer le Congo et le Congolais,
2.1.1. En lui restituant sa souveraineté et son indépendance du point de vue de :
• la défense et de la sécurité face aux autres Etats dont les Etats voisins;
• la diplomatie, dans le concert des nations;
• la convertibilité internationale de sa monnaie, le Franc congolais.
D’où les mesures suivantes : Augmenter les budgets de la défense et de la sécurité;
Augmenter les budgets de fonctionnement et de rémunération des diplomates;
Prendre des mesures pour améliorer la bancarisation de l’économie.
A titre d’illustration : L’économie de la RDC est dollarisée à 90 % de sa masse
monétaire; ce qui pose un problème de sa souveraineté monétaire et de la
convertibilité internationale de ladite monnaie.
2.1.2. En affectant 10% du budget du Gouvernement central à l’armée et aux services de
sécurité pour la défense et la sécurité du territoire national.
2.1.3. Du point de vue de la coopération sous régionale, en relançant les communautés
économiques sous régionales à l’Est, à l’Ouest, au Nord et au Sud de la RDC, pour
éviter les conflits avec nos voisins ou l’insécurité ou l’exploitation frauduleuse par
eux des ressources naturelles frontalières. Cas du pétrole sur le plateau continental, sur
le lac Albert, le gaz sur le lac Kivu,…
2.1.4. En faisant une République réelle, par la prise des mesures garantissant la répartition
équitable des ressources budgétaires au profit de trois pouvoirs : Exécutif, Législatif
et Judiciaire. Il s’agit des budgets de fonctionnement, d’investissement et de
rémunération en vue de garantir la séparation des pouvoirs et l’équilibre entre les 3
pouvoirs.
2.1.5. En construisant d’une part un mur de séparation entre la RDC et le Rwanda et entre la
RDC et l’Ouganda, d’autre part.
2.1.6. En garantissant l’indépendance de la justice et en mettant fin à la vassalisation du
pouvoir judiciaire par les deux autres pouvoirs : L’Exécutif et le Législatif.
Et mettre ainsi fin à l’oligarchie au pouvoir en RDC, par une vraie séparation entre les
3 pouvoirs, lesquels doivent se contrôler mutuellement : L’Exécutif, le Judiciaire et le
Législatif, selon les mécanismes prévus par la loi.
2.1.7. En instaurant la démocratie et le rapport des forces entre les 2 classes sociales : la
bourgeoisie et le prolétariat (ouvrieretpaysan).
Libérer le Congo et le Congolais,
2.1.8. En lui faisant franchir son seuil de souveraineté d’un budget minimal de 10
milliards de $US en ressources propres et doter l’armée de 10% des ressources
du budget interne de l’Etat.
2.1.9. En négociant un partenariat stratégique et diplomatique, gagnant-gagnant, avec
nos partenaires traditionnels occidentaux pour la construction et la défense
nationale.
2.1.10. En mettant en place une armée restructurée, équipée et dissuasive face aux velléités
de potentiels groupes armés internes ou sous contrôle des puissances extérieures
dont les pays voisins.

2.2. LES REFORMES ECONOMIQUES, SOCIALES
ET CULTURELLES DU GOUVERNEMENT
Libérer le Congo et le Congolais,
2.2.1. En sortant socialement le Congolais du seuil de pauvreté de 2,5$US/jour à la fin de 5 prochaines années.
2.2.2. En titrisant en faveur des communautés locales les terres locales avec comme
conséquence la révision de la Constitution et de la Loi foncière.
2.2.3. En donnant à chaque citoyen, à l’Etat, aux provinces, aux communautés locales
traditionnelles la possibilité d’intégrer dans le capital des entreprises minières.
2.2.4. En associant les communautés locales à la répartition des revenus des ressources
naturelles, en plus de l’Etat, les provinces et les communautés locales.
2.2.5. En décentralisant de façon efficiente et efficace grâce à une nouvelle clé de
répartition des ressources internes de l’Etat, entre celui-ci et les provinces,
respectivement à 40% pour l’Etat, 50% pour les provinces et 10% pour le fonds de
péréquation en faveur des provinces défavorisées, provinces dites pauvres. Ici, il y a
une préconisation de la révision de la Constitution pour intégrer la nouvelle clé de
répartition.
2.2.6. En révisant ou changeant la Constitution pour passer du régime semi-présidentiel
au régime parlementaire, avec un Président de la République, chef du
gouvernement, élu au second degré avec son gouvernement, appartenant à la
coalition de la majorité parlementaire.
2.2.7. En augmentant les ressources de FONER au profit des routes de desserte agricole
et la mobilisation d’une brigade de cantonniers pour son entretien.
2.2.8. En mobilisant les ressources extérieures, par un endettement massif au profit de
l’Etat et des provinces, à un taux minimal de 30% et maximal de 50% du PIB, pour
financer les infrastructures de base ci-après :
• Les barrages hydroélectriques,
• L’adduction d’eau potable,
• La construction des routes, des aéroports, des ponts, de rails,…
2.2.9. En promouvant une politique d’incitation de création d’une ou des banques
commerciales entièrement congolaises. A cela s’ajoute la réduction du taux
d’intérêt débiteur de 25% à 10%, la dédollarisation de l’économie et de la masse
monétaire de 80% à moins de 50%.
2.2.10. En mettant en place une politique gouvernementale visant à passer d’un taux de
croissance à un chiffre à celui de deux chiffres ainsi que d’une pression fiscale de
15% à 20%. Et en réduisant grâce à cette politique le taux d’intérêt de 25% à 10%.

Libérer le Congo et le Congolais,
2.2.11. En augmentant la part de la production agricole dans la croissance du PIB, grâce à
une politique d’incitation de l’activité rurale et agricole (monde paysan). Fait qui
aura pour corollaire l’augmentation du volume des exportations agricoles dans la
balance commerciale du pays.
2.2.12. En mettant en place un plan de modernisation des villes et des communes rurales
par le lancement d’un programme de voirie et des logements sociaux.
2.2.13. En subventionnant la presse, les syndicats de travailleurs, les partis politiques, les
ONG et églises.
2.2.14. En ouvrant le capital des installations sportives et culturelles au profit des clubs
sportifs et des entreprises culturelles.
2.2.15. En améliorant les salaires des :
· Enseignants : Mettre fin à la discrimination de barèmes de paie dans
l’enseignement entre les chefs-lieux de provinces, les autres villes ainsi que le
monde rural ;
· Professeurs d’université et autres catégories scientifique et technique ;
· Magistrats ;
· Médecins et de l’ensemble des Fonctionnaires,…
2.2.16. En augmentant le PIB de la République par la transformation sur place des produits
miniers et autres.
2.2.17. En affectant les économies à réaliser sur le coût des élections au profit des salaires
de l’EPST, Santé et professionnels de santé, Professeurs d’université et Personnels
scientifiques et techniques, Médecins, Magistrats,..
2.2.18. En redimensionnant les entreprises du portefeuille actuel et l’ouverture du capital
des nouvelles entreprises au profit des investisseurs privés.
2.2.19. En mobilisant et en affectant la créance de 2,2 milliards $US de l’Etat Congolais sur les entreprises chinoises comme levier au profit de la construction des infrastructures,
telle que cautionnée par le Gouvernement chinois ainsi que la renégociation de la
valeur de la mine affectée à la SICOMINES.
2.2.20. En renversant, endéans 10 ans, de 15% à 50% de la population active, la courbe du
chômage.
2.2.21. En sécurisant socialement les retraités des secteurs public et privé ainsi que du
secteur informel et en imposant un salaire minimum garanti dans les secteurs public
et privé.
2.2.22. En encadrant la sous-traitance et le petit commerce.
Libérer le Congo et le Congolais,
2.2.23. En diversifiant l’économie et son taux de croissance dont le secteur minier
représente aujourd’hui 98%.
2.2.24. En diversifiant ses exportations dont le secteur minier représente encore sur la
balance commerciale 98% du total tandis que l’agriculture ne représente que 1% et
l’industrie 1%.
2.2.25. En encourageant l’émergence d’une classe ouvrière et paysanne au plan national, en
construisant en 10 ans:
– 55.000 km de routes nationales;
– 90.000 km de routes de desserte agricole;
– 6.000 km de chemin de fer;
– Ponts, ports et aéroports.
2.2.26. En mettant fin à un Exécutif à deux têtes par une réforme constitutionnelle ou en
changeant la Constitution par la mise en place d’une constituante élue pour la
rédaction de la nouvelle constitution.
1) Un Président de la République élu, mais sans pouvoir de gestion du pays,
cependant, par abus de pouvoir, confisque les pouvoirs du Premier Ministre.
2) Un Premier Ministre, sans mandat du peuple, mais chef du Gouvernement, et
dont le pouvoir est confisqué par le Président de la République, entouré d’un
gouvernement parallèle.
3) Nous préconisons un régime parlementaire. Avec un Président de la
République, Chef du Gouvernement élu avec son gouvernement au second
degré.
2.2.27. En créant un fonds souverain assis sur la valeur économique des actifs miniers,
forestiers et autres à sortir du domaine public de l’Etat au profit de son
portefeuille.
2.2.28. En mettant en place un service d’audit interne à la disposition du Gouvernement
sous la tutelle du Ministre ayant les finances dans ses attributions. Ainsi, l’Etat
Congolais aura deux services d’audit, l’un au niveau de la Présidence de la
République (Audit externe) et l’autre au niveau du Gouvernement (Audit interne).
2.2.29. En mettant en place des réformes dans différents domaines tels que
l’infrastructure technologique, la formation des professionnels du numérique, la
réglementation et la gouvernance des données, ainsi que la promotion de
l’innovation et de l’entrepreneuriat dans le secteur des technologies de
l’information et de la communication.
2.2.30. En favorisant l’accès à internet et le développement de politiques visant à réduire
la fracture numérique entre les zones urbaines et rurales. En outre, il est crucial
d’investir dans la recherche et le développement pour stimuler l’innovation
technologique et favoriser l’émergence de start-ups dans le secteur numérique.
Libérer le Congo et le Congolais,
2.2.31. En renforçant les lois et réglementations favorables à l’essor de l’économie
numérique, ainsi que des mesures visant à renforcer la cyber sécurité et à protéger
la vie privée des citoyens en ligne.
2.2.32. En promouvant l’agriculture durable et la gestion forestière responsable pour
réduire la déforestation et la dégradation des terres par l’utilisation de biomasse et
des foyers améliorés.
2.2.33. En investissant dans chaque province, dans les énergies renouvelables, telles que
l’énergie solaire et éolienne, les roues hydrauliques (hydrolienne), la pico
hydroélectricité, pour réduire la dépendance aux combustibles fossiles.
2.2.34. En mettant en place des politiques visant à protéger les écosystèmes fragiles, tels
que les zones humides, les mangroves, les récifs coralliens, les politiques de
conservation et de transformation des produits locaux.
2.2.35. En sensibilisant la population à l’importance de la conservation de l’environnement
et de la biodiversité.
2.2.36. En encourageant la recherche et le développement de technologies propres,
techniques appropriées pour réduire les émissions de gaz à effet de serre.
2.2.37. En mettant en place une agence nationale pour les changements climatiques
(ANCC), afin de suivre et monitorer les décisions internationales, établir des bilans
des efforts fournis, canaliser les financements reçus dans le cadre du Fonds vert
pour le climat.
2.2.38. En renforçant les capacités des institutions locales pour assurer une gestion
efficace des ressources naturelles.
2.2.39. En réformant le système financier international par la mise en place d’un système
de taxation internationale pour financer le développement des pays pauvres.
2.2.40. En améliorant des fonds de construction et de développement pour les pays
pauvres, à taux zéro, à des prêts ou des dons.
2.3. LES REFORMES SUR LES PROVINCES ET ENTITES
ADMINISTRATIVES DECENTRALISEES
(Provinces, villes, communes urbaines et rurales, secteurs et chefferies)
Libérer le Congo et le Congolais,
2.3.1. En engageant des réformes dans les domaines ci-après, en vue de rendre effectif le
transfert des compétences et des ressources en faveur des provinces et des entités
décentralisées subalternes.
Il s’agit de :
– L’enseignement primaire et secondaire;
– La santé;
– L’agriculture et les routes de desserte agricole; – Le pouvoir coutumier.
2.3.2. En organisant l’administration foncière, forestière, minière au niveau provincial,
communal, de secteur, de chefferie et de groupement pour une prise en charge
des titrisations des terres au niveau local.
2.3.3. En organisant l’administration territoriale au niveau des secteurs et chefferies sur le
plan agricole, sanitaire, coutumier et des routes de desserte agricole,…
2.3.4. En procédant à un recoupement territorial tenant compte de la densité
démographique de manière à réussir une bonne prise en charge des populations,
soit en moyenne 300 à 500 mille habitants par territoire ou commune urbaine.
2.3.5. En construisant une banque d’économie mixte dans chaque province avec
succursales dans chaque ville, territoire, secteur et chefferie.
2.3.6. En construisant des routes provinciales.
2.3.7. En décentralisant la représentation et la gestion de ressources du FONER par
territoire au profit des routes de desserte agricole.
2.3.8. En rendant exclusif le petit commerce aux Congolais (Commerce au détail).
2.3.9. En améliorant la desserte en eau et électricité par la construction de microbarrages et bornes fontaines dans les milieux ruraux et urbains.
2.3.10. En mettant un barème du personnel relevant du pouvoir provincial et du secteur
social (provincial et national)

Tableau n°21 : Barème social (en $US)- les minima

III.LE CADRAGE MACROECONOMIQUE
3.1. Cadrage
Le programme du Candidat Adolphe Muzito et du Parti Nouvel Elan porte sur trois échelons du
pouvoir et comprend des réformes à mettre en place et des projets à mettre en œuvre. Lesdites réformes et projets impliquent un coût évalué dans le programme dont il faut rechercher le financement.
Les trois échelons du pouvoir :
– L’échelon régalien du Chef de l’Etat et Président de la République;
– L’échelon exécutif du Gouvernement central de la République;
– L’échelon des gouvernements provinciaux et des entités territoriales décentralisées.
Ledit programme comprend trois volets, à savoir :
– Le volet des réformes et mesures d’application;
– Le volet projet d’investissement que nécessitent certaines réformes ainsi que leurs coûts de
financement;
– Le volet sources de financement du programme.
3.2. Le Coût de financement du programme et son mode de financement
Le coût de financement du programme du Nouvel Elan et du Candidat Adolphe Muzito s’inscrit sur
un double horizon temporel, l’horizon décennal 2024-2033 (10 ans) ; comprenant deux quinquennats,
correspondant aux deux périodes suivantes:
· 2024-2028 : 1er quinquennat
· 2029-2033 : 2ème quinquennat
Le coût décennal (2024-2033) du programme est évalué à 300 milliards $ US.
a) Le coût décennal de financement total du programme de Nouvel Elan s’élève ainsi à 300 milliards $US et est ventilé comme ci-après :
– Coût décennal en politique inchangée : 100 milliards $US
– Coût décennal des réformes : 100 milliards $US
– Coût décennal des infrastructures : 100 milliards $US
Total : 300 milliards $US
b) Les coûts pour les 2 quinquennats se présentent comme suit :
– Quinquennat 2024-2028 : 120 milliards $US
– Quinquennat 2029-2033 : 180 milliards $US
Total : 300 milliards $US
3.3. Les sources de financement du programme
3.3.1. Pour la décennie 2024-2033
– Ressources propres : 240 milliards $US
– Ressources d’emprunt : 60 milliards $US
3.3.2. Pour les deux quinquennats
* 2024-2028 : 120 milliards $US
– Ressources propres : 90 milliards $US
– Ressources d’emprunt : 30 milliards $US
* 2029-2033 : 180 milliards $US
– Ressources propres : 150 milliards $US
– Ressources d’emprunt : 30 milliards $US
3.4. Coût de financement des dépenses par nature
3.4.1. Décennie 2024-2033
Total coût décennie : 300 milliards $US
* Dépenses en politique inchangée : 100 milliards $US
– Financement récurrent : 100 milliards $US
* Dépenses relatives aux réformes : 100 milliards $US
– Financement interne : 100 milliards $US
* Dépenses d’investissement : 100 milliards $US
– Financement interne : 40 milliards $US
– Emprunt : 60 milliards $US
3.4.2. Quinquennat 2024-2028
Coût total quinquennat : 120 milliards $US
* Dépenses récurrentes : 50 milliards $US
o Financement interne : 50 milliards $US
* Dépenses réformes : 20 milliards $US
o Financement interne : 20 milliards $US
* Dépenses d’investissement : 50 milliards $US
o Financement interne : 20 milliards $US
o Emprunt : 30 milliards $US
3.4.3. Quinquennat 2029-2033
Coût total quinquennat : 180 milliards $US
* Dépenses récurrentes : 50 milliards $US
o Financement interne : 50 milliards $US
* Dépenses réformes : 80 milliards $US
o Financement interne : 80 milliards $US
* Dépenses d’investissement : 50 milliards $US
o Financement interne : 20 milliards $US
o Emprunt : 30 milliards $US
3.5. Indicateurs et paramètres macroéconomique « 2024-2033 »
Tableau n°22 : La population et son taux de croissance de 2024 à 2033

Tableau n°23 : Le PIB et son taux de croissance de 2024 à 2033

Tableau n°24 : Le PIB par habitat par an et par jour de 2024 à 2033

Tableau n°25 : La pression fiscale de 2024 à 2033

Tableau n°26 : Les budgets internes de 2024 à 2033

Tableau n°27 : Le taux d’intérêt des financements 2024 à 2033

Tableau n°28 : Le délai de grâce pour les financements 2024 à 2033

Tableau n°29 : SYNTHESE PROJET QUINQUENNAL (2024-2028) en milliards $US

Tableau n°30 : ETUDE DU PROJET QUINQUENNAL (2024-2028) en milliards $US

I. BUDGET QUINQUENNAL DES DEPENSES SUR RESSOURCES INTERNES (2024-2028)
(en milliards $US)
Tableau n°31

II. BUDGET QUINQUENNAL DES RESSOURCES INTERNES (2024-2028)
(en milliards $US)
Tableau n°32

III. BUDGET QUINQUENNAL D’INVESTISSEMENT (2024-2028) (en milliards $US)
Tableau n°33

IV. RESSOURCES QUINQUENNALES EXTERIEURES (2024-2028) (en milliards $US)
Tableau n°34

V. BUDGET QUINQUENNAL DES DEPENSES TOTALES (2024-2028) (en milliards $US)
Tableau n°35

VI. BUDGET QUINQUENNAL DES RESSOURCES (2024-2028) (en milliards $US)
Tableau n°36

SYNTHESE PROJET QUINQUENNAL (2029-2033) en milliards $US
Tableau n°37

ETUDE DU PROJET QUINQUENNAL (2029-2033) en milliards $US
Tableau n°38

I. BUDGET QUINQUENNAL DES DEPENSES SUR RESSOURCES INTERNES (2029-2033)
en milliards $US

Tableau n°39

II. BUDGET QUINQUENNAL DES RESSOURCES INTERNES (2029-2033)
(en milliards $US)
Tableau n°40

III. BUDGET QUINQUENNAL D’INVESTISSEMENT (2029-2033) (en milliards $US)
Tableau n°41

IV. RESSOURCES QUINQUENNALES EXTERIEURES (2029-2033) (en milliards $US)
Tableau n°42

Source : Evaluations et études internes du parti
V. BUDGET QUINQUENNAL DES DEPENSES TOTALES (2029-2033) (en milliards $US)
Tableau n°43

VII. BUDGET QUINQUENNAL DES RESSOURCES (2029-2033) (en milliards $US)
Tableau n°44

SYNTHESE PROJET DECENNAL (2024-2033) en milliards $US
Tableau n°45

ETUDE DU PROJET DECENNAL (2024-2033) en milliards $US
Tableau n°46

I. BUDGET DECENNAL DES DEPENSES SUR RESSOURCES INTERNES (2024-2033)
en milliards $US
Tableau n°47

II. BUDGET DECENNAL DES RESSOURCES INTERNES (2024-2033)
(en milliards $US)
Tableau n°48

III. BUDGET DECENNAL D’INVESTISSEMENT (2024-2033) (en milliards $US)
Tableau n°49

IV. RESSOURCES DECENNALES EXTERIEURES (2024-2033) (en milliards $US)
Tableau n°50

V. BUDGET DECENNAL DES DEPENSES TOTALES (2024-2033) (en milliards $US)
Tableau n°51

VI. BUDGET DECENNAL DES RESSOURCES TOTALES (2024-2033) (en milliards $US)
Tableau n°52

L’EVOLUTION STRATEGIQUE DE LA RDC DANS LE CONCERT
DES NATIONS AU COURS DES 30 PROCHAINES ANNEES
EN TERMES DE PIB
1. Quinquennat 2019-2023, avec un PIB de 69 milliards $US fin 2023, la RDC est 10ième dans le top
des pays africains.
Tableau n°53 : Les PIB de 10 premiers pays africains

2. Quinquennat 2024-2028, avec un PIB de 120 milliards $US à fin 2028, selon les projections du
Nouvel Elan et 117 milliards $US selon FMI, la RDC sera 7ième dans le top 10 des principaux pays
africains.
Tableau n°54

3. Décennie 2024-2033, avec un taux de croissance moyen de 9,6% et un PIB de 200 milliards $US à fin 2033, la RDC sera dans le top 5 de principaux pays africains avec un PIB/hab/an de 1 139 $US et un budget de 38,5 milliards $US;
4. A la fin de la décennie 2034-2043, un taux de croissance moyen de 11% et un PIB de 524 milliards
$US à fin 2043, la RDC sera dans le top 3 de principaux pays africains avec un PIB/hab/an de 2 114
$US et un budget de 105 milliards $US;
5. A la fin de la décennie 2044-2053, un taux de croissance moyen de 11% et un PIB de 1.370 milliards $US à fin 2053, la RDC sera le premier pays africains et va figurer à cet horizon dans le top 10 des pays européens, avec un PIB/hab/an de 3 923 $US et un budget de 274 milliards $US.
Tableau n°55 : BUDGET RESSOURCES DECENNAL « 2024-2033 »(en milliards $US)

Tableau n°56 : BUDGET RESSOURCES DECENNAL « 2034-2043 » (en milliards $US)

Tableau n°57 : BUDGET RESSOURCES DECENNAL « 2044-2053 » (en milliards $US)

LE FONDS SOUVERAIN DE LA RDC
ET CAUTION POUR LES INFRASTRUCTURES DE BASE
A ce jour, les ressources du sol et sous-sol Congolais s’élèvent à 11.000 milliards de dollars
américains comme repris dans le tableau ci-après. En vue de servir de caution pour la mobilisation des
ressources destinées à la construction de ses infrastructures de base et autres dépenses de
souveraineté prévues par le programme du Candidat Adolphe MUZITO et du Parti Nouvel Elan, nous
programmons de tirer de ses ressources naturelles du domaine public de l’Etat, des actifs (à évaluer) à
affecter au portefeuille de l’Etat, comme fonds souverains pour une valeur de 1.000 milliards $US.
Certifiez les fonds souverains avec le concours des institutions financières internationales (FMI,
Banque mondiale,…).
Tableau n°58 : VALEUR DU SOUS-SOL CONGOLAIS AU 17/10/2023

Tableau n°59 : AUTRES VALEURS DU SOUS-SOL CONGOLAIS

TABLE DES MATIERES
Mot Introductif 4
01. ETAT DES LIEUX ET DIAGNOSTIC SUR LA NATION CONGOLAISE 6
1.1. Etat de lieux et diagnostic sur la superstructure étatique du Congo 6
1.1.1. L’Etat Congolais 6
1.1.2. La République Démocratique du Congo 6
1.1.3. Quel est le régime politique Congolais ? 7
1.1.4. Le Congo démocratique 7
1.1.5. La forme de l’Etat congolais 7
1.2. Etat des lieux du point de vue économique de la RDC 8
1.2.0. Introduction 8
1.2.1. Le défi de la pauvreté et du chômage de masse 9
1.2.2. Le défi d’intégration de l’économie et de sa forte
dépendancedel’économieinternationale 11
1.2.3. Le défi lié à la faillite de ses finances publiques
et de son système financier 15
1.2.4. Le défi des infrastructures 24
1.2.5. 
Le défi d’exploitation du potentiel
des ressources naturelles du pays 25
1.3. Etat des lieux du point de vue social 27
1.4. Etat des lieux du point de vue politique 35
1.4.1. Régime politique 35
1.4.2. Partis politiques 36
1.4.3. Décentralisation 36
1.4.4. Justice 37
1.4.5. Diplomatie 37
1.4.6. Défense et sécurité 37
1.5. Etat des lieux du point de vue culturel 38
02. LES REFORMES 39
2.1. DES REFORMES REGALIENNES DE L’INSTITUTION PRESIDENT
DE LA REPUBLIQUE 40
2.2. DES REFORMES DU GOUVERNEMENT 40
2.3. LES REFORMES SUR LES PROVINCES ET ENTITES ADMINISTRATIVES
DECENTRALISEES 46
03. LE CADRAGE MACROECONOMIQUE 49
3.1. Cadrage 49
3.2. Le Coût de financement du programme et son mode de financement 49
3.3. Les sources de financement du programme 49
3.3.1. Pour la décennie 2024-2033 49
3.3.2. Pour les deux quinquennats 50
3.4. Coût de financement des dépenses par nature 50
3.4.1. Décennie 2024-2033 50
3.4.2. Quinquennat 2024-2028 50

3.4.3. Quinquennat 2029-2033 50
3.5. Indicateurs et paramètres macroéconomique « 2024-2033 » 51
04. L’EVOLUTION STRATEGIQUE DE LA RDC DANS LE CONCERT DES
NATIONS AU COURS DES 30 PROCHAINES ANNEES EN TERMES DE PIB 69
05. LE FONDS SOUVERAIN DE LA RDC ET CAUTION
POUR LES INFRASTRUCTURES DE BASE 73
TABLE DES MATIERES 7

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