Le processus électoral en cours est en proie à des accusations sévères de mauvaise gestion des fonds, avec des dépenses dépassant largement les estimations. Alors que la majorité des machines à voter acquises précédemment sont opérationnelles, plus d’un milliard de dollars ont déjà été officiellement décaissés en faveur de la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Cela équivaut à 500 millions de dollars par an pour un processus de deux ans, tandis que la CENI réclame encore des fonds supplémentaires sans fournir de justification claire, estimant un déficit financier entre 300 et 460 millions de dollars.
Des questions légitimes se posent quant à ces dépenses astronomiques, car les résultats électoraux ne semblent pas être à la hauteur. Des problèmes majeurs sont évoqués, notamment une cartographie électorale altérée, un fichier électoral défaillant avec des données inexactes, une base de données manipulée avec un nombre anormal d’électeurs omis ou en doublons, ainsi que des cartes d’électeurs défectueuses, fragiles et illisibles pour la plupart.
Ces accusations ne sont pas simplement financières, mais elles évoquent également une gestion opaque et une utilisation partiale des fonds, alléguant que ces sommes transitent par des réseaux et des cercles proches du Chef de l’État pour financer sa campagne électorale. De plus, l’absence d’audits indépendants sur le fichier électoral, les finances et l’administration alimente les doutes sur la transparence du processus.
En parallèle, les comparaisons avec les coûts des cycles électoraux précédents soulignent une tendance alarmante. Alors que les coûts des cycles précédents étaient relativement inférieurs sur des périodes plus longues, le quatrième cycle actuel a déjà absorbé plus d’un milliard de dollars américains en seulement deux ans, avec une programmation de 460 millions de dollars supplémentaires.
Les critiques se font de plus en plus virulentes, remettant en question la volonté et la capacité de la CENI à organiser des élections crédibles pour la date annoncée du 20 décembre. Les protestations populaires et les appels à mettre fin à cette situation se multiplient, dénonçant les mensonges, la mauvaise gestion et l’incapacité à tenir des élections justes et transparentes.
Cette situation soulève de graves préoccupations quant à la crédibilité du processus électoral en cours, mettant en lumière des dépenses excessives sans résultats probants et alimentant un mécontentement populaire croissant à l’égard des autorités en place.
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