L’opposant Martin Fayulu est retourné dans le processus électoral non sans avertissement à l’endroit du président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Denis Kadima.
Martin Fayulu, homme politique congolais et candidat à la présidentielle de 2023, a proposé mercredi la création d’un cadre de concertation entre la Commission électorale nationale indépendante (CENI) et toutes les parties prenantes, en particulier les candidats à la présidentielle. Cette initiative vise à définir et clarifier les règles du jeu avant les prochaines élections présidentielles en République démocratique du Congo.
Fayulu a souligné lors de cette proposition que le processus électoral n’appartient pas uniquement à la CENI, mais à l’ensemble du peuple congolais. Il a également exprimé son inquiétude quant à la possibilité que le président de la CENI suive la voie de son prédécesseur, Corneille Nangaa, en évoquant le précédent accord politique préalable à la publication des résultats des élections précédentes.
« J’ai dit au président de la CENI qu’il ne doit pas penser que le processus électoral lui appartient. C’est un processus du peuple. Il faut qu’il se ravise, sinon cela ne peut pas aller. On ne lui laissera pas faire ce que Corneille Nangaa a fait », a déclaré Martin Fayulu.
Corneille Nangaa avait révélé l’existence d’un accord politique précédant la publication des résultats électoraux, un accord qu’il avait contribué à rédiger et qui avait été signé par le président actuel, Félix Tshisekedi, et son prédécesseur. Cette révélation avait suscité des interrogations sur la transparence des élections.
Fayulu nie l’interdiction de postuler
Le président de l’ECIDE Martin Fayulu a finalement fixé l’opinion au sujet des candidatures des membres de Lamuka aux élections législatives nationales et provinciales. L’opposant dit n’avoir jamais demandé à ses cadres de ne pas se présenter. » C’était une décision de la coalition en tant que groupe politique « , a-t-il déclaré dans une autre intervention.
Selon lui, ce même groupe qui tenait à tout prix à faire pression pour la transparence des élections, a maintenant décidé de présenter sa candidature après que leur demande n’ait pas trouvé gain de cause. Il a précisé que rien n’est perdu car, à l’en croire, s’il est élu président de la République, au lendemain du scrutin du 20 décembre, ses candidats députés nationaux et provinciaux vont travailler avec lui.
CN
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